La vie sans amour, ce n'est pas une vie. ; Lover Admin
Dawson Sanders Nombre de messages : 41 Localisation : New York Occupation : Surveillant au lycée. Humeur : Amorphe.
| Sujet: |- Mon coeur qui bat pour le tien. -| six mois plus tard. 29.09.11 16:49 | |
| six mois plus tard. Elle m'a laissé, c'est ce que je n'arrive pas à oublier. Je ne sais plus pourquoi, ni comment. Je sais juste que cette phrase est vraie. Sahara m'a laissé tomber. Seul, vide et perdu. Tout seul dans une ville où je n'ai jamais su qui je suis.
Il n'y a pas eu d'explications, je ne sais plus. Je crois que tout s'est passé trop vite pour que mon cerveau puisse assimiler. En moins de temps qu'il faut pour le dire j'étais seul, et plus accompagné. Je ne suis pas fait pour vivre comme cela, mais j'ai appris. De force, c'est vrai. Mais j'étais obligé.
J'avais prévu de tas de choses, j'y croyais. Comme un gamin, mais j'avais tord, j'avais presque oublié que c'était elle l'enfant. Qu'elle voulait voir le monde en grand. J'aurai rêve avec elle, si elle me l'avait demandé. Mais non, elle n'a rien fait, rien demandé, juste jeté. Comme si rien, comme si je n'étais rien.
C'est dans cet état d'esprit que j'ai continué d'avancer. Parce qu'il le fallait. C'est bien ce que mes amis ont dit. Dawson tu ne peux pas continuer à lui courir après. Et ça aussi c'était vrai. Six mois de pure vérité. Une claque dans la gueule de sincérité. J'ai écouté mes amis, j'ai continué.
Un mois sans elle, puis deux, trois même je crois. Je ne sais pas. Une fille m'a dragué, une fois, je n'ai pas osé dire non. Je n'ai pas voulu la vexer. Une collègue de travail, c'est les potes qui étaient heureux. Ils l'ont raconté, un peu partout, un peu ailleurs. Moi j'ai laissé faire, parce que je m'en foutais. L'avis du monde ? Non, tout ça ne comptait pas.
Il n'y avait que son regard pour moi. Et puis plus rien, plus de regard, juste une élève. Le retour à la réalité. Elle est redevenue celle d'avant. Celle du début. De Providence, de la descente aux enfers. Le début de la fin, le début de ma fin.
La collègue ? Je ne l'ai vu qu'une fois, au restaurant, comme ça. Je ne me souviens pas de la soirée. Mais si moi je ne m'en souvenais pas, Sahara avait eu tous les détails d'une soirée fini dans une chambre d’hôtel imaginé. C'était fait exprès, j'accuse mes amis d'avoir trop causé.
Elle a explosé et je n'ai pas pleuré, parce qu'après des mois, j'en avais marre de pleurer pour ça. A quoi bon s'accrocher ? De cette histoire, elle n'en voulait pas. J'y étais résolu, j'en voulais plus non plus. Les explications ont fusées, les incompréhensions aussi. Je l'aurai aimé moi ce bébé s'il avait existé.
Je n'ai rien suivis, et même si ça me tuais, je ne la voulais plus dans ma vie. Plus rien. La claque de vérité ? En fait elle n'était même pas vraie. Je la haïssais de m'avoir fait croire que tout ça c'était de ma faute. Qu'en fait j'aurai été un connard si elle avait du accoucher.
Mon égo en a prit un coup en même temps que mon cœur. Achevé. Six mois après, je ne sais pas ce que je fais. Mais pour l'instant je n'ose pas lui parler. En ressent le besoin, mais je ne cède pas. Cette fois, je ne suis pas celui qui courra. Je ne suis pas celui qui se fera exploser le cœur une nouvelle fois. |
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