Sujet: You seem familiar have we met before? [PV Andrew] 12.06.12 19:26
Feels like a deja vu
L’une de ces journées typiques dans la vie d’une New Yorkaise pur laine. En effet, pour moi, rien de nouveau sous le soleil. Il faisait chaud et humide comme il a toujours fait à cette époque ci de l’année. Je revenais d’une séance photo, ma première officielle en tant que mannequin Victoria’s Secrets. Rare sont celles qui ont un honneur comme celui-ci d’être choisit par une compagnie devenue aussi légendaire et puis, inutile de dire que ces filles sur leur poster n’ont rien à envié à personne. Pour moi, je me sentais à ma place. Tout le monde qui grouillent autour de toi juste pour s’occuper de tes cheveux, ton maquillage comme si tu étais le centre du monde. Le photographe était impressionné de voir autant d’aisance et de professionnalisme pour une jeune fille de vingt-et-un ans… le pauvre… si seulement il avait su que ce genre de mouvement d’attention, c’était toute ma vie. Quelques heures sur un fond blanc avec des spotlights brulant droit dans le visage en sous vêtement entouré par une petite équipe entre vingt et vingt-cinq personnes ouais… c’était mon métier. Je suis sortie du studio autour de 13h45 et le soleil plombait violement sur ma camisole bretelle spaghetti noir. Mes cheveux blonds coiffés en une queue de cheval haute, les rares brisent qui s’écrasaient contre mon cou ne rafraichissait pas plus qu’il ne le fallait.
Après avoir coupée par Central Park, je me suis arrêtée dans un petit café où j’affectionnais particulièrement leur frappuccino caramel glacé faible en gras. C’était l’un de ces petits cafés silencieux où il y avait toujours peut de clients avec une déco simpliste mais moderne. Des fauteuils en cuir blanc confortable était aménagé un peu partout dans la pièce. Il y avait des tables basses, une grande baie vitrée et les murs étaient fait de brique rouge inégale. Les seuls bruits qu’il était possible d’entendre étaient ceux du portable d’un ou deux clients, quelques chuchotis et le bruit des machines à café ou ceux de la climatisation. À cette heure, il n’y avait plus grand monde puisque la période de diné était à présent derrière nous. J’ai toujours adoré venir à ces heures là.
J’ai levé mes lunettes sur le sommet de ma tête puis j’ai commandé au serveur avec mon éternel sourire habituel, ma commande quotidienne. Je ne fus même pas surprise lorsqu’il me répondit simplement «tout de suite, madame Svenssen»… toutefois, l’emploi de la formule de politesse «madame» me fis penser à ma mère j’ai donc grimacé avec un léger dégout. Ma commande arriva rapidement, j’ai payé le serveur et me suis assise sur l’un des canapé où trainait un magazine ouvert sur une page de publicité M.A.C et je souris de me voir ainsi dans un magazine aussi populaire que le Cosmopolitain.
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Andrew Houston
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Sujet: Re: You seem familiar have we met before? [PV Andrew] 03.07.12 16:07
Je l'ai remarqué, avant même qu'elle arrive. Sortir d'un rêve, de mes songes, une muse oubliée parce qu'Amber est entrée dans ma vie. Décrite par mes mots, aujourd'hui elle devient réelle devant mes yeux. Je tremble un peu, je crois même que je suis endormi, je ne sais pas si je dois aller lui parler ou si je dois faire semblant d'ignorer son identité.
L'héroïne de mon livre, en chair et en os, mon premier amour, mon histoire inventée. Un n'importe quoi, orchestré par moi. Je soupire un peu, passe la main dans mes cheveux. Les tire, trop fort, pour me réveiller, me forcer à revenir dans la réalité. Le monde que j'ai crée n'existe pas, et je jure qu'elle est irréelle, qu'elle n'a que le physique identique à celle que j'ai écris.
J'ai l'impression que ma création s'offre à mes yeux, comme quelqu'un que je connais depuis des années. Quelqu'un qui m'a accompagné pendant un laps de temps. Que j'avais fini par oublié, je ne sais pas ... Quelqu'un que j'ai remplacé, aussi, c'est vrai. Princesse de mon monde pendant longtemps, j'ai décidé d'un comme un accord avec moi même de lui retirer ce privilège, parce que ma vie a changé. Parce que j'ai compris que jamais au grand jamais elle ne serait vraie.
Mes croyances s'enfuient aujourd'hui. Parce qu'elle est là, face à moi, que je l'ai écrite avant de la voir. Je l'ai pensé avant même de poser un seul mot sur son nom. C'est porté par cette impression que je m'avance vers elle, que je vacille entre mon univers et le vrai. Je n'ai plus écrit depuis que je l'ai offerte au monde entier dans un bouquin qui n'était qu'une moitié d'elle. Une moitié de moi, c'est avec une voix que je ne me connais pas que je fini par lui demander :
- On se connait ? une fois que je me suis assez approché.