Love in New York
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

Partagez
 

 Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Anonymous

Invité


Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Empty
MessageSujet: Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.   Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Icon_minitime104.12.11 16:17


Lux Van Kaes



« I'm living in an age that calls darkness light,
Though my language is dead, still the shapes fill my head.»
21 ANS ✘ EN COUPLE ✘ ÉTUDIANTE EN DROIT ✘ BLACKHEART
only words
Inconstante ; impatiente ; intelligente ; sombre ; solitaire ; versatile ; tragédienne ; insomniaque ; peste ; autodestructrice ; ambitieuse ; lucide ; pragmatique.
everything else
Elle ne fête jamais son anniversaire ; ses excellents résultats scolaires lui assurent une bourse prenant en charge toute sa scolarité ; elle maquille toujours ses lèvres, d'une couleur rouge sang.
✘ LOVE IN NEW YORK ✘

Dans le creux d'une violente contradiction, elle naquit. Elle naquit dans la mort, fauchant de son premier cri l'ultime souffle d'une mère, harmonie d'une vie. Cette femme, reine d'entre toutes, offrit son dernier soupire au bourreau qui vola sa vie, l'apostrophant d'un baptême qui, dans une langue ancienne, signifiait « lumière ».
Elle naquit gelée des pieds à la tête, glacée mais brûlante, le corps chauffé à blanc par un manteau de sang étranger au sien, seul semblant d'étreinte maternelle connue par son corps, à l'époque où les souvenirs périssent avant même d'avoir su prendre racine. Son cœur déconna les premières heures, les premiers jours, les premiers mois. Il crachait et s'emballait de se savoir trop ardent, prisonnier d'une prison de glace. Puis, le temps aidant, il s'habitua et son cœur battit, tandis qu'elle grandit.

Elle grandit, captive de son corps glacé, chétive et minuscule. Un oisillon tombé du nid, petite noiraude fardée d'un teint de poupée, sous sa crinière dorée. « C'est pas banal, une petite noiraude si blonde, si pâle. » disait souvent sa grand-mère en la regardant pousser, année après année. La vieille dame en riait, à la voir si sombre, si sage, son visage enfantin figé, empreint de la gravité des plus grands.

Elle arracha au temps ses premières années sans y penser, sans les voir passer, jusqu'à cet âge où la compréhension des choses s'infiltre sournoisement dans l'esprit des enfants : Papa, Mamie, mais jamais Maman. Où est Maman ? « Ta maman t'aimait tellement qu'elle est devenue une étoile, qu'elle a accepté de rejoindre le ciel pour que toi, tu puisses le contempler vu d'en bas. »
Et la compréhension, ce monstre adoré comme abhorré, lui souffla la vérité : elle naquit criminelle, et chaque jour, sa peau froide comme la mort le lui rappelle.

Durant très longtemps, elle chercha un moyen se réveiller sa peau ; la choquer assez violemment pour la réchauffer, lui redonner vie. Elle l'incendia dans la neige et les rayons du soleil, rêvant d'un saut à pieds joints dans le cratère d'un volcan. Rien n'y fit.
Pourtant, parfois, sa peau glacée la brûlait tant qu'elle ne pouvait que se gratter jusqu'au sang. Elle faisait rougir sa peau, mais toujours lorsque sa famille était endormie. Elle faisait rougir, noyant ses sanglots dans le silence de la nuit, loin de sa grande sœur et ses éclats de rire, ses éclats de vie ; loin de sa lumière, qui lui donnait constamment le tournis.
Elle savourait les brûlures de ses nuits, la douleur du désinfectant que son père appliquait sur ses griffures, la journée. Elle savourait et riait, riait d'un rire mauvais, dérangeant lorsque collée contre les lèvres roses d'une enfant.

Lux commença à rire à compter de ce jour-ci. Sa grand-mère pensait qu'elle tentait là de récupérer chacun des rires qu'elle avait enfouie, alors qu'elle n'était qu'un bambin au visage figé, à peine plus grande qu'une poupée. La vieille dame l'encourageait, et Lux riait, moqueuse. Elle rit encore plus fort, dès lors que la compréhension murmura à nouveau contre l'oreiller de ses songes une nouvelle vérité. Elle observa sa famille et rit, rit, rit de les voir si imparfaits, privés de leur harmonie devenue astre. Mais les astres, qu'importe leurs éclats, ne peuvent régler les impayés, c'est un fait. Sa mère n'était plus là, qu'ils l'imaginent brillant dans le ciel, ou pas.

On disait sa mère parfaite. D'une perfection telle qu'elle ne pouvait que vous charmez. Chacun de ceux ayant eu la chance de l'approcher un jour en ressortaient éblouis, et tous s'accordaient à dire que la véritable perfection d'Harmony résidait dans son cœur. Elle aimait, aimait, et aimait encore. On la disait lumineuse, d'une lumière si pure qu'elle apparaissait magique pour certains, là où d'autres lui prêtaient un caractère divin.
Et, lorsque, d'aventure, on essayait parler de sa mère à Lux, elle riait, riait si fort qu'aucun mot ne lui parvenait. Savoir l'âme et le cœur de sa victime ne la rend que plus vraie, et ça, elle s'y refusait.
De sa mère, elle ne retint qu'une chose : elle était le ciment de sa famille, celle qui leurs évitait de trop s'égarer, loin de la réalité. Et, depuis que Lux les en avait privé, tous dérivaient, sans même le remarquer.



Ils se croyaient heureux, avec leurs sourires un peu déments, leur vaudou et leurs histoires à dormir debout. Dans leur appartement délabré, ils pensaient ne manquer de rien, n'ayant pour seules richesses que des pellicules photos, des rires et du thé, acheté par kilos. Le voisinage les disait artistes, magiciens. Des sorciers un peu bohèmes, artistiques jusqu'au plus profond de leurs âmes.
Mais être artiste n'est pas un métier, être sorcier ne suffisait parfois pas à payer les factures, qui s'entassaient. Alors, Lux promena les chiens du voisinage, livrait les journaux, gardait des enfants et remplissait le frigo. Elle paya les factures et cracha son mépris pour les artistes, en commençant par ceux de son sang.

Elle méprisa sa grand-mère et sa peau flétrie, ridée à l'excès, qui buvait son thé, ses litres de thé, avant de fixer sa tasse vide et d'y lire milles et unes âneries. Elle buvait son thé et peignait des potagers, ses vieux os ne lui permettant plus depuis longtemps de cultiver un. Mais elle riait, la folle, extatique à la vue de ses pâles aquarelles. Elle riait, en cherchant destin et futur dans le fond de sa tasse, dans les résidus de son thé, qu'elle buvait toujours froid.
Elle méprisa son père, surtout. Pour son incompétence, sa petitesse, et son cœur idiot qui même privé de sa moitié, continuait d'aimer sans en saigner. Il souriait sans cesse, et ne servait, lui semblait-il, qu'à cela. Il souriait tandis qu'il photographiait les fissures dans le mur et l''épiderme épuisée de sa mère ; souriait lorsqu'il photographiait les arbres, les passants, ou les ballerines rouges de sa fille ainée, dansant sur le pavé. Et, lorsqu'il quittait son appareil photo, il bricolait, réparant tout ce qu'il trouvait, tout ce qu'on lui amenait. Il réparait tout moyennant quelques piécettes, parfois moins.

Mais il y avait Lexie. Sa grande sœur, d'un an son ainée. Son alouette de sœur, avec ses sourires de gosse et sa folie si grande qu'elle débordait d'elle, pour aller se fracasser contre tous ceux qu'elle rencontrait. Lexie et ses ballerines rouges, ses ongles rouges et son amour absolu de la lumière. Sa petite alouette, capable de saisir la lumière entre ses doigts, de l'absorber, d'en voir même dans le noir complet. Son alouette et sa comptine d'un autre monde, qu'elle écorchait de son accent, quémandant qu'on lui plume la tête, le bec, et tout le reste.
Il y avait sa Lexie, et elle l'aimait; l'aimait si fort qu'elle en venait à la haïr avec la même ardeur. Elle embrassait chacune de ses larmes, qu'elle s'amusait à faire couler en fracassant ses croyances, en piétinant ses histoires teintées de démence. Et elle la serrait contre elle, la serrer à l'en étouffer, la cajoler jusqu'à la griffer : c'est dans les larmes, que Lux trouvait Lexie le plus vrai.
Alors, Lux riait, et supportait les fous pour elle. Pour sa grande sœur d'alouette, et son cœur si gros que Lux se plaisait à y planter ses griffes, pour ne pas le laisser lui échapper.



Elle devint femme sans avoir eu vraiment le temps d'être une enfant. Elle devint cette femme à la bouche trop rouge, une de celles qui mangent le cœur des garçons ; qui façonnent leur futur autour de leur quête d'absolu, désirant tout avoir sans savoir ce qu'englobe vraiment ce « tout » impérial.

Puis sa grand-mère et son père partirent pour la Nouvelle-Orléans, dans un élan de nostalgie qui les ramena vers leurs racines. Ils partirent, et elle les oublia.
Ils partirent et elle s'entoura d'ombres, se noyant dans le malheur des gens. Elle transforma sa vie en pièce de théâtre, tragédienne entourée de larmes et de maux qu'elle amplifiait, qu'elle aidait à soigner parfois, un peu monstre et un peu reine à la fois.

Elle s'entoura de malheur et rit, apparaissant alors comme celle qui vit, qui brille, qui croquait le monde jusqu'à s'en faire sauter les gencives. Mais ce ne fut jamais le monde, qu'elle dévora. Elle ne dévora qu'eux et en rit, rit de se sentir si grande, si fausse et si pleine de vie à la fois.

Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Huoo40
Lexie Van Kaes (Gemma Ward)
Sa grande sœur, petit oisillon et miroir aux alouettes à la fois. Elle représente tout ce que Lux déteste, promenant ses rêves, sa candeur et sa démence avec elle, son « Harmony » partout autour d'elle, jusque dans sa chair. Mais le cœur de Lexie est sien, aussi surement qu'elle demeure la seule à connaître le goût et la couleur de ses larmes. Non contente de l'aimer, Lux se vante de la posséder, sa petite alouette. Sa Lexie, jolie leurre gorgé de lumière.
✘ SKIN AND BONES ✘
Bonjour New York, je m'appelle Andréa mais je réponds aussi au nom de .... Andréa ^^ Je suis une fille âgé de 20 ans. Mon personnage est un personnage inventé qui porte le visage de Imogen Poots ♥. Ce compte est mon quatrième. (Je souffre parfois d'un dédoublement de la personnalité. Vous pouvez me retrouver sous les noms suivants : Sarah Howard, Mathilde Teissier, Lexie Van Kaes.) J'aimerais terminer en vous disant que J'ai voulu revenir vers Lexie, avant de me rendre compte qu'elle me fuyait, plus que turlupinée de se sentir si incomplète. Alors je lui rend sa sœur, en espérant qu'elle me pardonne l'affront de les avoir séparé si longtemps... même si, en vérité, Lux n'a jamais vraiment su vivre pour être lu de quelqu'un d'autre que moi. Mais tentons, à tâtons.


Dernière édition par Lux Van Kaes le 23.12.11 16:50, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous

Invité


Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Empty
MessageSujet: Re: Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.   Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Icon_minitime104.12.11 22:23


    Mon âme, je sais pas par où commencer, alors je vais commencer par le début.
    Lire "Lux Van Keas" en tant que dernier membre inscrit m'a complétement retournée, j'étais si heureuse et terriblement anxieuse à la fois, priant, priant pour que ce compte soit à toi. Qu'elle ne soit pas issue d'une autre main que la tienne, que tu puisses lui donner vie comme tu en avais parlé tant de fois.
    Je me suis souvenue des soirs où tu me parlais d'elle, où tu me les décrivais eux, et où j'espérais avec la même passion admirative qui me fait parler aujourd'hui, pouvoir la lire un jour réellement, concrète et sublime.
    Puis vint son visage et je crois qu'il ne saurait être plus parfait. Imogen Poots dans son plus grand rôle désormais. Sœur de lumière, c'est taillé pour ses traits.

    Et puis j'ai vu que la fiche était là et la première chose que j'ai fait, c'est aller vérifier qu'elle était bien écrite par toi et je ne saurais même pas te dire combien ça m'a soulagée de lire ton nom.
    La musique d'abord, est absolument divine et inspire si fort tous mes sens qu'elle renforce toutes ces impressions que j'essaie tant bien que mal de traduire.
    Lorsque j'ai commencé à lire la fiche, je pensais lire une ligne avant d'aller vite télécharger cette chanson mais je n'ai pas pu décrocher du paragraphe. J'avais vécu une expérience similaire devant la fiche de Lexie, je m'en souviens comme si c'était hier. La touche Van Keas.

    Et puis de paragraphe en paragraphe, j'avais lue la vie de Lux telle qu'elle nous domine, juste là de sa splendeur que j'attendais, qui m'hypnotisais déjà. C'est un conte dont Lexie est la fée. Tout est si bien écrit en plus d'être magnifique, tragique et formellement fidèle à tout ce que tu nous avais dit d'elle. C'est un vrai cadeau que de nous présenter cette déesse de Lumière et de Sang. Merci pour Lexie, évidemment mais putain mon âme, merci pour nous.

    Oh et j'allais oublier : bienvenue. Bienvenue, bienvenue coeur
Revenir en haut Aller en bas

REBEL ; without a cause
- Admin
Shawn Ross

Shawn Ross

Nombre de messages : 757
Localisation : Directeur du centre
Occupation : Délinquant cambrioleur.
Humeur : Heartbroken

Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Empty
MessageSujet: Re: Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.   Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Icon_minitime105.12.11 1:47

Je ne sais plus par où commencer. Je pense que je vais dire un sacrilège, une abomination, et que je ne croyais pas que ça serait possible. Je vais ensuite me contredire, mais on s'en fout un peu, je ne fais jamais beaucoup de sens. Alors voilà, J'aime encore plus Lux que Lexie. J'attends de me faire lapider! Mais Lux me fait aimer encore plus Lexie. Je t'ai perdue ? Probablement. Tout ça pour dire que je suis charmée. Par Lux qui est tellement différente de sa soeur mais que tu écris avec la même plume, la même unission, la même étincelle. Il y a quelque chose de magique, de fluide, de juste impressionnant, que j'en suis là, à en vouloir plus, je veux voir Lux rire avec ses lèvres rouges et mordre ceux qu'elle aime. Je veux la voir exister dans le présent, en plus de cette tranche du passé. Je l'aime vraiment beaucoup, je ne trouve même pas le smiley pour l'accentuer, parce qu'il n'en existe pas. Alors voilà, je ne demande qu'à valider cette merveille, cette Lux au si beau prénom, cette demoiselle qui vient de m'accrocher le coeur.


C'est avec grand honneur, que je valide cette merveille coeur
Revenir en haut Aller en bas


Lexie Van Kaes

Lexie Van Kaes

Nombre de messages : 61
Localisation : Le monde
Humeur : Magique

Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Empty
MessageSujet: Re: Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.   Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Icon_minitime105.12.11 4:26

    Vous voir l'aimer ainsi me touche plus que je ne saurais le dire. Alors je me contenterai d'un simple : Merci.
    Merci mon âme Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. 3705103762
    Merci Isa Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. 3705103762

    Merci, merci, merci. J'espère simplement qu'elle ne vous décevra pas.


Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé


Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Empty
MessageSujet: Re: Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.   Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red. Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

Lux Van Kaes ∞ let's stay up until the sky bleeds red.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
»  Ride beside ∞ Lux & Lexie.
» Lexie Van Kaes.
» Lexie Van Kaes

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Love in New York :: Hors Jeu :: Archives :: Deuxième génération-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser