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 Sequels – six mois plus tard.

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Lexie Van Kaes

Lexie Van Kaes

Nombre de messages : 61
Localisation : Le monde
Humeur : Magique

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MessageSujet: Sequels – six mois plus tard.   Sequels – six mois plus tard. Icon_minitime128.09.11 8:37


Lexie Van Kaes ;
SIX MOIS PLUS TARD


« Je me sens un peu idiote, est-ce que je flotte ? » Ses cheveux blonds caressent ses épaules, dansent au rythme d’une chanson qu’elle murmure de sa voix de gosse. Elle descend la rue, à tâtons, perchée sur de jolies chaussures à talons. Elle a l’air un peu gavroche, avec sa silhouette d’allumette ; comme une fillette avec des chaussures de grandes personnes, piquées dans le placard de sa maman.
Elle fixe ses pieds, la fleur dans sa main. Ses pieds à nouveau. Elle a l’air si frêle qu’on pourrait la briser, mais elle sourit, rayonnante de bonheur. Et si elle est heureuse, c’est parce qu’elle aime. Elle aime les sucreries et la sensation du blanc chaud entre ses orteils. Elle aime les visages qui transcendent son univers, sa musique, et le vent qui se fracasse violemment contre sa peau. Elle aime, et de ça, elle en est farouchement fière.


Elle aime Aurore, son accent, ses mots venus d’ailleurs. Elle a laissé son parfum trainer dans chacune des pièces de l’appartement, sa veste toujours sur le canapé du salon, ses chaussures devant la porte, toujours bien alignées. Elle a accroché son rire contre les murs, ses expressions d’outre-Atlantique suspendues dans la mémoire de Lexie. Aurore, c’est une princesse peinte à l’aquarelle, si grande qu’elle pourrait toucher le ciel.
Aurore, c’est celle avec qui elle regarde des films en français, amoureuse d’une langue qu’elle ne comprend pas. Celle dont elle collectionne chacun des sourires qu’elle lui arrache comme d’autres entassent les médailles et les prix.
Aurore, elle semble toujours attendre. Quelque chose, quelqu’un. Aurore lui fait un peu peur, parce qu’elle l’aime, et qu’elle tremble un peu de savoir qu’elle peut partir, si ce qu’elle attend ne vient pas. Elle voudrait pouvoir chercher avec elle, mais ne sait pas ce qu’il faut chercher. Alors, à défaut, elle boit un peu trop de thé, pour trouver dans le fond de sa tasse les réponses qu’Aurore espère tant.
Et puis un soir, elle a feuilleté son dictionnaire franco-anglais, y a trouvé le prénom de son amie, sa signification. Puis, elle a compris. Aurore attend l’aurore. Alors, à chaque nouveau jour qui se lève, elle murmure en silence des prières que cet aurore soit le bon, celui pour lequel son amie se languit tant.
Aurore, elle l’aime comme ça. Comme on aime une amie qui attend.


Elle aime Sofia, parce qu’elle ressemble à la nuit. Un brin crépusculaire, sauvage et téméraire. On la craint comme on s’émerveille devant elle de la savoir infiniment plus que nous, plus que tout. Parce qu’elle est sombre, parfois, très sombre. Et que, même sombre, elle porte une lumière en elle, un peu comme une étoile, un astre intarissable, éternel.
Elle aime Sofia, parce qu’elle la déroute, parfois. Parce qu’elle peut crier fort, froncer ses sourcils et faire peur aux gens qui la dévisagent étrangement. Parce qu’elle aime en grand, très grand, rayonnante de toute sa lumière et des ombres qui l’accompagnent. Parce qu’elle est aimée en retour, que la même façon. Follement.
Et puis… elle aime Sofia parce que son aura a la plus belle couleur qui soit. Parce qu’elle l’aime l’entendre parler, la voir sourire et même regarder son ombre danser sur le plancher. Parce que le destin l’a mis sur son chemin, il y a quelques mois, qu’il l’a mis en retard, aussi, ce jour-là. Parce que Sofia ressemble à la nuit, et que les étoiles ne se trompent pas.
Elle aime Sofia parce qu’elle est belle, aussi, et même sans sourire, avec ça. C’est insensé, tellement insensé que ça lui plait.


Et puis… Peut-être qu’elle aime un peu Chuck, aussi. Chuck a un prénom étrange, vraiment, et elle ne l’a vu qu’une seule fois, dans un bar, un soir. Elle l’a regardé, longtemps. A regardé les gens qui le regardait, a regardé ses lèvres lorsqu’il parlait, trop loin pour entendre ce qu’il disait. Elle l’a regardé vraiment longtemps, jusqu’à ce qu’il la regarde, lui aussi. Alors elle s’est approchée, parce que c’est ce que font les gens, après s’être regardé. Et puis, quelque part dans tout ça, il lui a dit son nom. « Chuck Van Der Woodsen. » C’était étrange, comme nom, elle a pensé. Elle l’a pensé si fort, qu’il l’a entendu, elle l’aurait juré. Mais elle l’avait simplement pensé si fort qu’elle l’avait prononcé. « C’est étrange, comme nom, Chuck. » Et elle a pensé à un surnom, pour Carlos, ou peut-être Charles. Elle avait froncé le nez. Parce qu'il ne ne ressemblait pas à un Carlos, et que Charles était un nom de prince, ou de chevalier. Un prénom en technicolor, dont les teintes sont toujours un peu fades. Alors elle a répété « Chuck » un peu plus fort, et a souri. Il n’était pas fade, Chuck. Il y avait toutes ces couleurs en lui, et toute cette noirceur aussi.
Elle a passé toute la soirée à n’y rien comprendre. Ni ses sourires, ni les secrets qu’il cachait contre son palais, lorsqu’il parlait. Ça n’avait pas de sens, même ses yeux se cachaient. Elle était un peu ébloui par tant de non-sens, son nez ne cessant de se trémousser. Fascinée, comme un papillon amoureux fou d’une flamme, inconscient du danger.
Elle l’a dessiné dans son esprit, à sa façon, collant des notes à chacun de ses souffles. Elle a joué la mélodie contre le bois du bar, avec ses longs doigts si fins, si blancs, aux ongles rouge carmin, ce soir-là. Et elle est tombée amoureuse de cet air, qui ne rimait à rien. Elle est tombée amoureuse de cette mélodie comme on attrape un coup de froid, sans le savoir, sans s’en apercevoir. Alors elle s’est dit que peut-être, oui, elle pourrait être un peu amoureuse de lui et de ses grands airs sibyllins auxquels elle ne comprend rien.
Puis, elle est partie. Comme ça, un rire accroché au coin de ses yeux en amande, claquant un baiser contre ses longs doigts trop fins, un « A bientôt » chantée depuis la porte, un pied encore dans leur monde, un autre déjà dans le sien. Elle le reverra bientôt, c'est certain.


Elle aime, Lexie. Et de ça, elle en est farouchement fière.







(Lilou, mon âme... Si vous passez par-là, et que quoi ce que soit d’écrit ici concernant l’un de vos personnages vous déplait, vous semble inapproprié ou encore ne semble pas correspondre d’une quelconque façon que ce soit à la vision que vous vous faisiez des choses, dites-le moi, surtout, hein ?)

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