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| |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. | |
| Auteur | Message |
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 01.09.10 17:40 | |
| Cours, Andrew, cours plus vite, beaucoup plus vite. Tu n'entends donc pas, que le vent t'appelle ? Ce ne sont pas les escaliers qui vont t'arrêter. Évidemment que tu aurais pu prendre les ascenseur, mais tu avais trop peur, pas vrai ? D'être enfermé. Alors vas-y maintenant, subis, comme tu sais si bien le faire, subis ta vie puisque c'est toi qui choisis. Mon souffle se perd de plus en plus je ne sais pas, ou plus, ce que je suis venu faire ici, c'était dans ma tête, , depuis l'instant où je suis passé devant ce grand bâtiment. Il y a eu cette idée là, qui est venue seule s'infiltrer dans mon esprit. Qu'est ce que cela peut faire, lorsqu'on domine New-York ? Alors je n'ai pas réfléchis, j'ai passé les portes du plus grand Empire d'ici, où tout du moins de celui dont la plupart des personnes connaissent le nom VdW. Ils n'ont pas posé tellement de question, ils savent tous qui je suis. Cet homme, un écrivain, qui un jour dans sa vie à fait une crise de folie. "Il paraitrait même qu'il était connu dans le temps, mais les gens ont raconté qu'il avait été prit en train de déclarer son amour à des bouts de papiers."
Personne n'aurait pu comprendre, absolument personne. Je soupire, ne sais plus comment je fais pour continuer à avancer. Plus que quelques mètres, et la torture sera enfin terminée ? Je veux voir le ciel, je veux contempler cette New-York qui ne fait que me narguer depuis que je suis revenue ici. Savoir, montrer, qu'il ne fallait qu'une centaine d'escaliers pour être meilleur qu'elle. Meilleur que tout le monde entier, et que tous ceux qui m'ont pensé à jeter. Je pousse la porte, comme si c'était la dernière de ma vie. Peut être bien que c'est vrai, dans le fond ... Parce que je n'ai rien à faire ici. Kate à sa vie, et même si ses peines de cœur perdurent, elle semble ne pas avoir besoin de moi.
Sans regarder autour de moi, je me précipite vers le bord le plus proche. Le vent me fait presque reculer, et je me surprends à entendre un rire fou qui sort de ma propre bouche. Putain, on se sent vivant, lorsqu'on parle de mourir. Je me tourne et dans une folie nouvelle je me surprends à respirer pleinement, comme si vraiment, j'allais mieux maintenant. Mes prunelles se posent enfin sur celle que j'aurais du remarquer depuis le départ. J'en avale ma salive de travers, et l'impression de la connaitre m'énerve. Où est-ce que j'ai déjà vu cette fille ? Je m'approche lentement, la regarde toujours, elle est debout à regarder le vide, comme moi il y a quelques secondes. Je suis à présent à côté d'elle, enfin à quelques mètres d'elle, et je regarde dans la même direction que la belle.
L'évidence s'affiche devant moi, plongée dans l'obscurité de la nuit, une affiche est illuminée, ses yeux, cette bouche, dans une robe plus somptueuse que toutes celles que j'ai pu imaginer, la pancarte publicitaire montre aux yeux du monde ; Sofia Olsen. |
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| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 01.09.10 21:35 | |
| J'ai cette petite envie de mourir qui me tient le ventre, le gonfle d'un espoir éteint. Cette rage au cœur qui me dit que tout ira bien. Un étrange couplet, sans refrain. Une rengaine infestée de joie, de cet espèce de sentiment nouveau et malsain. Celui qui prend la tête pour tout lui promettre, une tenace impression d'accomplissement. Me dire que j'ai sauvé l'âme d'un homme que je n'avais pas mérité. Rétablir la vérité. Et puis crever en paix, parce que j'ai aimé plus fort que je n'ai jamais osé penser.
Le vent se rappelle au toit, expulse avec une véhémence nouvelle les songes de moi. M'empêche de penser, prends ma tête pour la rendre au monde, agace mes chimères. C'est en vain qu'il essaie, ce chien, de m'arracher aux souvenirs d'un récent passé.
La facilité avec laquelle mon existence a reprit. L'impact du vide, le mal de rien. C'est allé si doucement, ces derniers temps. J'ai des larmes au cœur, maman. J'avais tout prévu, orchestré la symphonie qui allait le briser avec une étrange minutie. M'étais mentie si fort que la vérité est immédiatement venue me gifler, m'empoisonner. Je n'avais jamais ressentie autant de sentiments mauvais je jure, jamais. Pas même en les battant, ni en accusant leurs morsures, c'est une nouvelle race de brûlure.
Celle qui entache l'esprit pour abimer la vue, mais ce n'est, vraiment, que le début. Un tout premier degrés, une étape, un rien dans ma très chère descente aux enfers. Quel est le con qui nous a laissé pensé qu'il faisait noir, en dessous ? Que ce n'était qu'un trou ? C'est faux, ces mots sont faux, si troublants d'une sagesse folle, inventés pour plaire aux morts. Soyez sérieux, résonnez. Dans le néant, tomber ? Tout ça c'était hier. Maintenant, tout est lumière.
Même mon visage lorsqu'il est figé pour une éternité prématurée accuse des coupures. Elles essaient tout le temps d'aveugler mes yeux, ne laissent pas de répits à mes aveux. Si j'imite la vie, elle l'empoisonne d'un halo doré qui me rappelle celui où je suis tombée. Quand mon rire se voit privè de sa mélodie pour du papier, le soleil est le premier à adorer. Ils témoignent en éblouissants malheurs de ma chute pour une punition meilleure.
L'air froid, toujours lui, revient à ma peau qu'il caresse de toutes ses épines, la mésestime. Me rappelle la fragilité de ma jolie chaire surestimée, me chante que ma tête aussi a un prix. Je glane au vent, charme le vide du regard ; lui si capable de me faire mal. Quoi que, vraiment ?
Tous attendent en bas, agglutinés dans un bureau en méditant sur les cours de nos vies. Se disent en photographes, mannequins et autres pantins, qu'ils valent mieux, ces vauriens. Se croient heureux parce que tenus éloignés des bureaux, de tous ces blocs de papiers. Et meurent en silence de ne pas à être à la place de celle qui se languit sur leur toit. Parce que je suis et resterai sur leur toit. Au-dessus, flânant avec mes étoiles. Reine des mortelles, abeille folle de son roi tombé au combat, je tue le temps avec moi.
Une séance photos dans un bureau, un mannequin vedette homo, des mots, des mots, des mots. Couchée sur une seule langue qui en maitrise plusieurs. Du français mal tombé qui m'abime. Une robe taillée pour moi que je vais abimer avec soin afin de pouvoir la garder. La kidnapper.
Un éclat de rire, soudain et comme ça, pour rien. Je m'arrache à la contemplation de moi. Délaisse mes yeux charbonneux, mon rire emporté dans le temps qui jamais ne le rendra. Trouve là un homme dont la beauté usuelle coupe ma respiration, rien qu'un moment. Superficielle, je m'accorde à penser que le sublime accroche la grandeur. Quelle erreur. Tous les jours elle en voit des biens beaux, des un peu trop. Des pas assez, des enfoirés.
- Tu es en retard, lui chuchotent mes lèvres au creux du vent.
Tandis que l'autre vomit ses tripes, tout intoxiqué par un trop pleins d'abus qui le régalent. Alors que les gens sous moi étirent le temps en l'attendant, patientent à rêver de nos baisers. Il se marre et semble le regretter, se demande ce qu'il fout là ? Le nouveau roi des rois.
Dernière édition par Sofia Olsen le 06.01.11 14:05, édité 1 fois |
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 01.09.10 22:07 | |
| Intimidé plus que jamais, je n'ose rien dire devant cette femme que les grands magasine décrivent comme la plus grande mannequin de son temps, même s'il est vrai qu'elle possède plus de rage que n'importe qu'elle autre femme, d'ailleurs c'est peut être pour ça qu'elle est la meilleure. Mon esprit s'envole et s'efface au grès du vent, est ce que j'avais aussi de la rage en moi, dans le temps, pour être le meilleur en écriture ? Oui, je crois, j'avais de la rage, dans mes années lycée, personne au monde n'aurait pu m'arrêter. J'ai crée ces années là, l'héroïne la plus adorée, icône d'une génération qu'elle a fait rêvé. Et fantasme des hommes qu'elle a pu faire baver. Mon visage s'incline, parce que mon esprit lui dit de le faire, il décide que mes yeux n'ont plus de raison de regarder un panneau publicitaire puisque la vraie est à côté de moi. Et comme je sais que mon imagination n'est plus à prouver, j'en viens à me demander si elle est vraie. Mes yeux la regardent toujours, et dans mon esprit ce joue une mélodie qui souhaite venir se poser sur papier. Elle est belle, c'est vrai, mais ce qu'il y a à écrire sur elle est bien plus censée qu'un quelconque sonnet sur une beauté bien trop souvent maltraité. On ne pourrait simplement se contenter de dire que ses yeux avaient en eux une lueur qui aurait pu faire pâlir n'importe quel homme, même le plus compliqué, non. Pour décrire son regard, il faudrait dire qu'une vie entière n'aurait pas pu si résumé, comme on peut le voir chez d'autre personne. Que dans ses prunelles dorés, on voit non seulement sa force, mais aussi toutes ses blessures. Il faudrait décrire ses hanches, qui ne sont pas simplement belle parce qu'elles défilent, mais aussi fatiguées, d'être comparées à celles d'une poupée. Et mon esprit tourbillonne encore dans une farandole folle. Je ne peux avoir envie d'écrire, pas maintenant, je refuse de vouloir prendre un papier et un stylo enfin d'essayer de retrouver celle que j'ai perdu il y a tant d'années. C'est ce qu'ils ont dit le jour où j'ai arrêté, jamais plus il ne pourra recréer ce qu'il avait réussis à faire de sa première héroïne, jamais. - Tu es en retard, Pour ma vie ? Je sais.Mon visage se remet droit dans un automatisme troublant. Me sort de mes pensées d'écrivain, et revient au premier sujet. La vie, pas vrai ? Je ne voulais pas sauté ? Parce que je sais qu'un écrivain raté n'a plus de vrai valeur dans le monde d'aujourd'hui ? Ne devais-je pas tous les laisser ? Arrête, Andrew, tu sais que tu aurais déjà sauté, si tu voulais vraiment tout arrêter. Tu sais que ta vie est faite pour être vécu, et non pour s'enfermer dans des rêves de femmes imaginée ? Respire, respire, tout ira bien, je te le promets. Ouvre la bouche, et montre a la demoiselle que tu n'es pas aussi fou que tu le parait. Montre au monde entier qu'Andrew Huston n'est pas encore à jeter.
Je fronce les sourcils, dans une mimique que je n'ai plus fait depuis des années. Je ne suis pas en retard, non, je refuse d'y croire. Et Sofia Olsen peut dire ce qu'elle veut, je la contredirais toujours. Ma vie j'y passe pas à côté. Réellement pas. Je sais qui je suis, où je vais pas tellement, mais je sais que je vais finir par trouver. Il me suffira de trouver la bonne encre pour mon stylo préféré. - Et en retard pour quoi ? je réponds les sourcils toujours froncés.La vie, c'est maintenant, qu'elle commence. |
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| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 03.09.10 22:03 | |
| J'ai peur d'une noirceur immonde qui obstrue ma vue, mange mon âme. M'enflamme à mort, rien qu'à penser que je vais le quitter. L'ai déjà fait. Je crains, non je sais qu'il a emporté mon rire avec lui. Ne reste que son ombre. La couleur de ses talons me laisse ce faux espoir, ce don de faire semblant. Juste de quoi travailler, un rien qui me permet d'avancer. Pour mieux m'effondrer.
Mais non enfin tout le monde sait que je suis étrangère à l'odeur du sol. Que mes pieds ne semblent jamais le fouler, alors vraiment, y tomber ? Tu es née pour tenir ta jolie tête bien haute, si tu te sens crever, à qui la faute ? Je t'en veux. Si bien, si fort, mes objectifs sont clairs dans ce vide sans repère. Je sais l'impossibilité qu'on mes yeux de rêver, de voir grand, d'aimer le vent. Le soleil m'emmerde parce qu'il m'est interdit et je hais la moindre de tes envies.
C'est à cause de ce que tu as pensé, je sais toutes les atrocités, tes peurs, tes regrets. Tu te craignais plus que n'importe qui sur terre, dans les astres et ton horizon. Si tu vois petit, ne t'étonne pas de trébucher contre le bout de tes pieds, pauvre con.
Je souris et doucement me suicide. J'ai si mal en mon cœur, j'ai besoin d'un docteur. Il est jeune, mon cœur. Ses battements ne devraient pas m'inquiéter, ni m'effrayer. Il frappe si fort, si mal qu'il se tord. Il m'en veut et n'essaie même plus de le cacher. Cette fois il promet de m'accompagner dans la tombe. Pourquoi serait-il seul brisé ? Pensais-tu vraiment qu'une promesse allait tout arranger ? Enfin, princesse...
- Et en retard pour quoi ?
Putain tu vois ? Lui aussi m'en veut. Un gamin qui me ressemble, une moitié de pantin. J'ai si longtemps réclamé la lune... la voilà qui commence à cracher sur ma vie. M'abime de sa lueur éteinte. J'ignorais ses creux, sa maladie. Personne ne m'avait dit. Mais enfin ma chérie, qui est allé chercher ton cœur pour te l'extirper ? Le soleil, pas vrai ? Je l'ai toujours soupçonné, tu sais. Lui qui toujours essaie de nous bruler la cornée. Dieu sait ce que vous venez à vous susurrer quand vient le moment de vous retrouver. Tu nous sors une éclipse et juste comme ça, gonfle ta lueur d'un amour mort ; un supplice.
J'essaie de trouver au fond d'un regard étranger la promesse d'un lendemain sans peine. Cherche un aveu incertain, qui me dirait au ventre que finalement, tout ira bien. Mais ses yeux-là sont bien au-delà de moi. Comprennent un quelque chose, un je ne sais pas.
- Pour l'amour, chéri.
Mimer la folie avec ton cœur. Leur prétendre le temps d'une photo que je suis ton alter ego. La moitié saine de ton âme qui sans moi se meurt. Raconter l'histoire de toi plus moi. Mentir à un objectif amoureux fou de ton regard, boucler une éternité à mes côtés. Et puis s'il te reste du temps, tu m'expliqueras comment réparer une fissure au ventre. S'il est possible de courber le monde, le tordre pour qu'il retrouve mon rire et me le rende.
- Mais ils sont tous en retard, toujours. Ne t'en fais pas, je leur dirai que c'est à cause de moi.
Un poignard, très lentement, aiguise ses notes contre mon flanc. Coupe ma respiration. J'aimerais poser un nom sur cette boule que tu as posé dans ma gorge, et puis lui enlever. La dépouiller de tout ce qui fait d'elle le regret afin d'être capable de la renommer. La baptiser d'une étincelle qui la rendra anonyme, crèvera sa taille toute fine.
Et ce regard perdu... Garçon, tu m'as déjà vue. Tu sais ce que je fais, on se connait. Sur ton visage se trouve l'écho d'une beauté perdue qu'ils sont incapables de retrouver. Et ce soir tu sauves la peau de celui qui ne vaut plus grand chose, devient mon autre.
- Ce ne sera pas grand chose, tu verras. Un baiser ; et puis s'en va.
J'arrête de sourire, juste là. Parce que j'ai ce devoir fou d'apaiser ma douleur. Parce que tu me dis en t'étouffant qu'une vie sans rire vaut bien la peine de mourir. Et me répète depuis ce jour que c'est un choix qui me tuera, ma putain de Sofia. |
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 31.10.10 19:33 | |
| Je regarde son visage qui se trouve sur le panneau d'affichage plutôt que de regarder le sien. Parce que je n'ai plus envie d'entendre que je suis en retard pour vivre une vie que je n'ai pas mérité. Je ne sais même pas pourquoi je suis monté ici, à l'origine, alors savoir pourquoi je suis en retard ? Douce et belle Sofia, ne dis rien, j'ai déjà peur de ta réponse, tu sais. Il parait que tu sais si bien frapper au cœur, que de toutes les mannequin américaines c'est toi qui fait le plus de malheur, on a même dit, je crois, qu'un jour, tu y avais laissé ton bras, il n'y a pas si longtemps, n'est ce pas ? Alors ne dis rien, mords ta langue, tourne le regard, ne reste pas fixée sur cet écrivain qui n'est plus depuis bien des années. Oublie que je suis arrivé après toi, et que j'ai voulu piquer ta place pour regarder l'immensité d'une ville et la comparer à la froideur d'une vie. Ne dis rien, ou si tu as vraiment envie de parler, si tu ne peux réellement pas te retenir, Sofia reine de cœur, mens moi. Mens moi comme tu pourrais mentir à n'importe, un ami, pour ne pas lui faire de mal. Ne me dis pas, je t'en pris, que ma vie n'est qu'une comédie. Mon esprit ne suit plus, et je me déteste de penser qu'elle se plait à le torturer, elle ne me connait pas, alors je ne comprends pas pourquoi elle me dit ça. L'amour ? N'importe quoi, elle n'a même pas vu que je n'étais pas encore prêt pour la vie. J'en hurlerai de rage de voir qu'une inconnu pense que je suis en retard pour vivre l'amour ... Elle sait elle, que pendant des années j'étais amoureux, absorbé par la plus parfaite femme au monde qu'on aurait pu créer, que j'ai pu créer. Je secoue le visage et m'apprête à répliquer, sauf que ; - Mais ils sont tous en retard, toujours. Ne t'en fais pas, je leur dirai que c'est à cause de moi. Mais non, mais non, je ne comprends pas. Je commence à en avoir marre là, tu vois ? Pourquoi elle me dit tout ça ? De toute évidence c'est de ma faute à moi, puisque je suis en retard pour l'amour. Alors pourquoi elle se ferait accuser à ma place ? Jamais je ne l'accepterai. D'abord, avant qu'on aille se vendre aux autorités, j'aimerai bien qu'on commence à réellement discuter. Sérieusement. Alors je pince mes lèvres, je fixe son regard qui me semble perdu, je ne comprends pas, Sofia, vraiment là, je ne comprends pas. Pourtant, je pourrais décrire ton visage sur des milliers de peintures différentes, toutes les photos que j'ai vu de toi, je pourrais peindre au monde entier qu'elle femme tu pourrais être si tu laisser tes yeux parler pour toi, au lieu que se soient tes poings qui hurle au combat ... Alors tu vois, on est en retard tout les deux je crois. - Ce ne sera pas grand chose, tu verras. Un baiser ; et puis s'en va. Alors j'incline le visage, sans comprendre, je regarde sa figure à elle que je voulais écrire il y a quelques secondes, je pince mes lèvres, je fronce les sourcils, je soupire, respire, vis sans le voir venir, j'ai mon cœur qui bat dans tout les sens, veut sortir de ma poitrine et se jeter lui aussi de ses étages interminables. Un baiser ; et puis s'en va, c'est ça ? Je m'avance approche, ne me comprends pas, mon esprit me hurle dessus, et pourtant je continu mon élan de folie suprême que je sens de plus en plus monter en moi. J'attrape son visage, de mes mains, je crois que son visage est presque froid au contraire de mes lèvres. J'esquisse un sourire bienveillant, l'espace d'une fraction seconde, et je m'en vais coller mes lèvres contre sa bouche que j'ai vu bien trop de fois. Je l'embrasse comme je devais embrasser ma vie, celle que je voulais quitter il y a quelques minutes, secondes peut être, je ne connais plus le temps, parce que le temps n'a pas d'importance, seule la vie est importante. Et la, c'est ma vie que j'essaie de rattraper. Mon action se termine, sans savoir pourquoi, je voulais continuer crois moi, jusqu'à ce que le ciel choisisse, que ce soit ma vie ou toi, enfin ou plutôt ma vie ou la fin de celle ci. Je m'éloigne d'elle, essaie d'oublier ce que je viens de faire. Et je regarde Sofia, en essayant de voir si elle au moins, elle a perdu de la tristesse qu'elle avait dans ce regard si parfait. Colère ? Surprise ? Ou n'importe quoi d'autre qu'une sensation de mal être incroyable. - Un baiser et puis s'en va. je finis par dire sans réaliser, qu'un simple n'importe qui vient d'embrasser celle que les hommes du monde entier espère un jour croiser. C'est finit pour aujourd'hui, Andy, n'est ce pas ? Rentre chez toi ...
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| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 17.11.10 22:42 | |
| Et je sais que mes douleurs ont raison parce que ma raison, justement, s'endort. Je suis aussi fatiguée que je l'ai laissé, retrouve l'état qu'il connait par cœur. Chaque lune se rappelle à ma douleur qu'elle ensorcèle dans une infinie ritournelle. Je lui vole ses rimes, gageant qu'elles serviront de souvenirs à mon avenir sans lui. J'ai mal partout, je m'en veux comme je le hais de m'aimer mieux qu'on ne se connait.
Mes doigts manquent déjà, j'ai cette impression tordue de les avoir perdus. Parce que ça y est, comme moi, ils sont insensibilisés. Cruels, seuls et froids. Ils rejettent l'idée même d'une vie avec le reste du monde qui ne le comprend pas. Mais Charlie le comprend, lui. Je sais que l'univers et lui ont un lien étroit. Quelqu'un a quelque part de très grands projets pour ses idées. Il est une apogée. Un gigantesque messie qui s'ignore et saigne un peu sur ceux qu'il fascine. Je le hais, comme je me hais. Avec l'élégance d'une rage folle, le temps d'une danse.
Le vent claque mon visage qu'il fait se tourner vers mon bel égaré. Un inconnu au royaume des songes, fantômes de mes rêves oubliés. J'ai l'impression qu'il n'a pas conscience de ce qu'il dégage. Il m'agace, je sais son nom et le fait qu'il porte de lourds bagages. Quelque chose de grave est déjà passé par lui, il a été ravagé, c'est fini. Je ne sais dire quoi et le prélude de son nom doucement m'ignore.
Il n'entend pas les mots que je ne prends plus la peine de calculer. Je ne pense pas qu'il ait même vu le sourire que je viens de tuer. Mort dans une lente ardeur, je pleure son âme foutue en l'air. J'en ai marre, je veux quitter ma tête. C'est un calvaire.
Il me semble qu'il chante, ou bien qu'il compose. Il écrit, non ! Il ose... Un semblant de folie, un instant unique qui fait de lui un autre. Il a osé, je le sais sans jamais pouvoir dire quoi. Princesse, tais-toi. Ses yeux perdus hésitent tout un opéra qu'ils chantent, rien que pour moi. J'ai l'impression que nos ombres sont projetées sur un cinéma, là, en bas. L'intensité de ses gestes inconnus me percutent quand voilà, je chute.
Ses mains venues de nulle part m'arrachent à la noirceur du temps que je m'invente. J'hésite une réplique qui se meurt contre mes lèvres qui, justement, justement...
- Un baiser et puis s'en va.
Je n'y crois pas, et j'ai envie de le lui dire. Un peu de lui pour ressusciter Charlie. Ses mots familiers ne me permettent plus de douter. Mon Dieu, la profondeur de ses yeux... Je l'ai lu, l'ai vu, les ai entendu. C'est un autre comme moi. Un parjure, un n'importe quoi. Les idées qu'il me reste savent qu'il écrit et je réclame maintenant, toute une poésie.
Je me rends compte à le comprendre que je me fous de son nom. Tu sais ? Éperdument. Sa bouche m'éloigne de celle que j'ai perdue et je lui en veux à saigner un peu plus. Elle n'a pas cet accent français qu'il mettait dans ces baisers sans même s'en douter. C'est juste que lui, vous voyez, il savait. C'était évident, comme transcendant. Je veux la brulure de ses lèvres qui me faisait réclamer la douceur de sa langue. Je te jure, je veux encore le sel de ses mots contre les miens qui se meurent, pour rien.
Une immonde larme faite d'un sang glacé hurle une injure contre mes paupières. J'ai mal à en pleurer, vois ce que tu m'as fait. Je vous hais, toi et tes baisers. Vous aime autant que j'aimerais ne jamais avoir gouté à votre insalubre perfection. J'aimerais juste oublier qu'un jour, pendant longtemps, j'ai rêvé porter son nom. Rends-moi ma vie, Charlie et vis la tienne. Demande-lui de m'écrire un poème.
Je note avec colère que ça y est, j'ai le cœur à l'envers. Parce que j'aurais aimé lui rendre son baiser. Et putain, j'aurais voulu ne pas l'aimer.
J'aurais voulu garder le dernier baiser de mon autre presque mort, encore un peu. Le chérir comme l'un enfant que l'on a abandonné par peur de trop s'y attacher. Avant de réaliser que ces choses-là n'existent pas parce qu'on n'est jamais fou comme moi. Personne ne se vautre aussi délicieusement dans les vices d'un monde nouveau. Ni n'engendre un monstre qui vomit les cicatrices de mon âme, comme un jumeau.
J'ai envie de parler, dire n'importe quoi pour briser le silence qui nous définie. Parce qu'on est pas de ces gens-là, lui et moi. On est des fous et on adore ça.
- J'aimerais vraiment que tu m'écrives une nouvelle réplique parce que tu viens de voler les mots qu'il me restait.
Tu as aussi le droit de soulever la connerie de ceux-là, puisqu'ils mentent. Je te parle pour m'excuser de ne pas le faire. Je suis ton petit Enfer. Tu m'as volé la mort d'un instant perdu dans ses regrets, je ne sais... Comment te dire qu'en vérité, j'adore la rage de tes baisers ?
Dernière édition par Sofia Olsen le 16.02.11 21:05, édité 1 fois |
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 18.12.10 18:08 | |
| Et puis quoi ? J'ai mal au ventre autant que j'ai mal au cœur. Je ne comprends pas, ne sais pas, plus ... Je suis désolé crois moi, ce n'était pas voulu tout ça. C'était plus fort que moi, venu d'un je ne sais quoi, pas loin d'un je ne sais où. Je me surprends à me foutre de ses yeux maintenant, je ne me comprends plus et c'est ce qui me tourmente le plus. J'ai trahis, celle que moi même j'ai crée, pour un baiser volé. Une histoire à ne pas raconter. Et puis, personne ne te croirait, pas vrai ? Ouais, je sais. Je ferme les yeux, espère, attends la gifle qu'elle se doit de me donner. C'est comme ça, Andrew, il faut savoir accepté le jugement, non pas le dernier, de toute évidence ce n'est pas aujourd'hui que tu te permets de jeter la vie qu'on t'a donné. Et pourtant, j'étais venue pour ça, et je me retrouve là, devant une des plus belles femmes de New-York, à attendre d'être frappé. Jusqu'au sang, s'il te plait, comme les médias disent qu'elle est si doué. Saigne ma vie, je t'en prie. Punie cet homme qui a voulu s'arrêter, celui qui t'a embrassé sans l'avoir demandé. S'il-te-plait. - J'aimerais vraiment que tu m'écrives une nouvelle réplique parce que tu viens de voler les mots qu'il me restait.Et si elle savait à quel point, j'aimerai pouvoir en écrire des mots. J'en écrirai des centaines, des milliers pour décrire cette beauté. Ce voile sur ses yeux brisé, ses battements de cœur qui semblent être oubliés. Putain, oui, Sofia, si seulement je pouvais. Je ferme les yeux, encore une fois, à croire que je ne sais que ça. De bien en tout cas. Les gens d'avant, diraient que je suis bien plus doué que ça. Mais c'était avant n'est ce pas ? J'aspire à cette vie que j'ai perdu, c'est pour ça que je veux perdre aussi celle là. Et puis ... Et puis merde, je m'en veux de penser tout ça de Sofia, je n'ai pas le droit de penser à cela. Je m'en foutre de ses yeux, m'en moquer de son ventre. Oublier que je voudrai connaitre son passé. Le pourquoi du comment elle en est arrivée à maintenant. Je passe ma main sur mes paupières encore closent, je n'en peux plus, bientôt je n'arriverai surement plus à respirer. Alors je décide de m'assoir, pas sur le bord non, je me laisse glisser sur le rebords, et colle on dos contre le béton froid, peut être aussi glacé que moi, qu'elle pourquoi pas ? - Avant, j'en aurai écris tellement, des phrases pour toi. Plus même que toutes celles que tu peux imaginer, tellement plus que tout ce qu'on a pu te dire précédemment, je t'aurai prouvé, moi, que personne ne sait réellement te regarder. Personne n'a su, jamais, sinon tu ne serais pas à mes côtés. |
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Invité
| Sujet: Re: |- I have nothing left to lose _ Sofia Olsen. 10.09.11 23:35 | |
| Je m'abrutis d'un lyrisme propre à mes latences qui tout doucement se fanent. Mes propres lèvres méditent cette cadence cabotine que je hais comme elle m'aime. J'accroche une vulgarité sans faille à mes pensées crues qui se balancent. Envoutant mes nuages d'astres en sang, je réclame un mutisme qui me hante. Ordonne-moi de me taire, moque-toi de moi. Fais ce qu'ils ne font pas.
Je tâtonne mes côtes à la hâte, cherchant les battements vains de mon cœur sec. Mes ongles trouveront le gout du plomb avant que ne résonne son bourdonnement. Il ne se passe rien et j'ai cette envie grandissante de frapper mes intestins. C'est toujours la même charade, il tambourine cet air lasse et fade. Tatoum tagueule. Tatoum tagueule. Tu meurs, tamtam.
Mes paupières rendues lourdes par les délices de nos prémices me suicident. C'est d'une connerie, t'entends ? J'ai plus de sens en moi, plus d'envers ni d'endroit.
Et je tends mes jambes, me rends toute droite alors qu'il sombre sur cet asphalte. Vois ce que le monde nous a fait, figurant de mes pensées. Te voilà anéanti. On pourrait se faire si mal que mes veines pulpent d'extase, rien qu'à l'idée... Je ne sais de nos vies que ces cauchemars disparates, nos folies mal assorties.
- Avant, j'en aurai écris tellement, des phrases pour toi.
Va-t-en Lucifer. Mon ange d'épaule me crame les oreilles et je le laisse faire. Des marchandises volées dansent devant ses yeux fermés. Ma tête, un baiser. Tout s'envole, figurant avec étrangeté dans l'étendue d'une nuit pleine. C'est d'une immondice ravissante, d'une putréfaction appétissante.
On m'a écrit des chansons tu sais, tellement. J'en chante une maintenant. J'en ai les paroles imprimées partout sur l'envers de ma peau, je suinte ses mots. Sous mes doigts, entre mes seins, il y en a sur ma nuque et au creux de mes reins. Je t'en chanterai une quand le travail sera mort, pour toi je ferai un vif effort. J'y ajouterai toute la rancune qu'il ne fait pas se ruer sur mes syllabes empoisonnées. J'encaisserai les souvenirs de nos univers entiers et avec grâce, les comparerai.
Tes mots chantent-ils ? Que traduisent-ils sinon les impressions de tes rétines ? On n'écrit pas les gens qu'on n'a pas aimé, on s'est même pas encore rencontrés. On se possède pas d'un baiser. J'accapare tes envies et offre à tes mots, leur roi. Je me sens déjà aimer ce que ta douce folie pourrait bien vouloir de moi.
- Vraiment... des phrases qui diraient quoi ?
Tu m'imagineras comment ? J'aimerais me trouver nue dans les limbes, le néant. Peux-tu m'écrire là, à l'aimer sous tes propres doigts qui me souilleront ? Peux-tu m'abimer comme il m'aime, me salir d'un simple poème ? Arrache l'écorce de mon front, mange mes affres et baptise-moi "le Tourment". |
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