I ♥ NEW YORK Nombre de messages : 519
| Sujet: Milles excuses, jolie Sarah. 23.08.10 12:41 | |
| 02. Excusez-moi !
Lieu :
Personnages :
Sarah Howard qui vient de s'acheter une glace, habillée en jupe et petit débardeur, la jolie dame profite tranquillement d'un moment en cet été des plus chaud à New-York.
Shawn Ross, son cousin, qui arrivera quelques minutes après la jeune dame, lui aussi venu dans le parc dans l'espoir de pouvoir profiter du soleil de New-York, comme sa compagne de RP il s'achètera une glace sauf, qu'au plus grand malheur pour lui sa glace commence à fondre, la crème glacée se retrouve donc sur le sol, le jeune homme entrainé par son envie de récupérer son rafraichissement, se précipitera à la suite de ce dernier. Résultat ? Il va se raccrocher à la jupe de mademoiselle Howard pour ne pas tomber.
La jupe de mademoiselle Howard qui dans un grand mouvement théâtral tombera sur le sol de Central Park. Ouvrez les yeux, tous, la petite culotte de Sarah Howard est en vue.
Dean Roberts qui ne pourra s'empêcher de regarder de trop prêt les jambes de mademoiselle Howard. Attention joli footballeur, le cousin rode.
Le maitre du jeu peut intervenir à tout moments, donc prenez garde. |
|
Invité
Invité
| Sujet: Re: Milles excuses, jolie Sarah. 04.09.10 19:27 | |
| Tout est trop vif, trop pur, trop blanc. Floue, inexistant. Violent. Entre bruits et éclats de rire, je sens mon regard balayer ce parc que j'aime tant, de nuit. Ici, tout est trop rude, offensant. Tout se meure, se chevauche, sans plus de frontière. Le réel devient cauchemar et le cauchemar, réalité. Ma conscience n'est plus, et mon esprit tourmenté perd pied face à cette lumière à laquelle je ne peux me soustraire. Je ne sais pas, plus, si fuir les ténèbres vaut mieux que de sombrer dans l'ombre pour l'éternité.
J'aimerais mourir, maintenant et à jamais. Dormir et ne plus jamais me réveiller. Rêver à jamais d'un univers fluctuant au gré du vent, vivre éternellement dans un monde né d'une chimère onirique dans laquelle rien ni personne ne peut me blesser. Mais, non contente de me blesser moi-même, je prend plaisir à me noyer sous ma hantise : le monde, la vie.
Les couples de promènent, les jeunes rient et les enfants jouent. Un vieil homme à la barbe grisonnante et au regard mort donne une glace à une enfant, et ses parents veillent sur elle avec admiration. Alors quoi ? C'est aussi simple que ça, de ne pas être effrayé par le monde qui nous entoure ? Une glace, une présence, et un sourire suffisent-ils ?
« Une glace, s'il vous plait. » J'ai souris, comme ça, heureuse et un peu éreintée. J'ai haussé les sourcils face à son regard et avancé la tête comme pour dire que je n'y pouvais rien, strictement rien. J'avais peur de la vie comme de mes bleues à l'âme, peur de la lumière et de chacun des fantômes hantant le souvenir de mes drames.
J'ai continué à sourire, encore. Je me suis faite violence, et j'ai souris. Mais tout ce spectacle me semblait si faux que je n'ai pas pu continuer. Alors j'ai mangé ma glace, hésitante, déboussolée. J'ai laissé la chaleur m'étouffer, et j'ai mangé, hésitant entre rire et pleurer, espérant me réveiller de mon songe éveillé. Même les ombres semblent bien plus vivantes que moi, désormais.
|
|