Love in New York
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 « Heartless » - Shanya & Blue

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Daveigh Bluester

Daveigh Bluester

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MessageSujet: « Heartless » - Shanya & Blue   « Heartless » - Shanya & Blue Icon_minitime117.08.12 3:29

HEARTLESS

« Tu devrais t'arrêter un peu. » a dit James, juste avant que Blue ne dévale les escaliers étroits qui mènent à la porte. Elle avait le coeur qui se débattait. Qui voulait s'envoler. Être libre jusqu'à en crever. Blue sent les doigts malicieux de son coeur qui crèvent sa peau pour déchirer la chair, pour sortir de leur étau de peau. Il y a quelque chose dans le banal de la conversation qui a su faire briser son sang froid. L'aura de confiance dans lequel Blue se déplace demande tant d'efforts que parfois, c'est impossible à maintenir sans craquer. Aujourd'hui, les doutes sont plus forts. L'envie de prendre le premier train vers nowhere se fait pressante. Avec les années, Blue a adopté New York comme sa soeur d'une autre mère. Les rues ont eu l'âme d'une famille depuis longtemps oubliée. Il y a de cela plusieurs heartbreaks que Blue a pensé quitter cette vieille amie. Entre le fantôme d'Alice qui hante les dalles brisées et le gazon brûlé par le soleil, personne n'aura trouvé la clef du monde imaginaire de cette gamine blonde qui n'avait pas appris à rêver. La seule évasion qu'elle connaissait venait en poudre, en cachets ou en flacon. Pas de quoi en faire des histoires. Qui est-ce que ça intéresserait tout ça. Personne, probablement.

Ses doigts grinçant au rythme des accords de James, Blue a toujours cet air en tête. Cette mélancolie à laquelle aucune paroles ne collent. La grande Daveigh sait pourtant très bien que les mots qu'Alice souffle à ses oreilles seraient les bons. Un bus passe à ses pieds. Le prochain la fauchera, se dit-elle, avec ironie. Sans aucune envie, Blue embarque dans ce moteur sur roues, certaine que la journée ne s'améliorera pas. Le chauffeur semble avoir pris un verre tant il transpire. Ses yeux vitreux restent posés sur la lumière rouge qui freine son avancée. La main de Blue passe distraitement sa carte, ses yeux repérant une place isolée à l'arrière de l'engin meurtrier. Un mauvais film, probablement. Réflexion qui pourrait s'appliquer à sa vie en entier. La vue floue d'une ville en mouvement trouble les pensées de Blue. Ses bottes fermement ancrée dans le siège d'en face, sans aucune considération pour l'autre passager, la grande brune fixe ses genoux mis à nu par les trous béants de ses jeans usés. Ils sont écorchés à coup de chutes et de soins désintéressés. Les cicatrices du béton ne font pas concurrence à ceux de l'âme. Alors que le bus gobe les piétons un à un, Blue fronce les sourcils à la possibilité d'un inconnu qui violera son espace vital. Sans détourner les yeux de la route, elle dépose sans équivoque son sac sur la place à sa gauche. « La place est prise. » Se contente-t-elle de marmonner.
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MessageSujet: Re: « Heartless » - Shanya & Blue   « Heartless » - Shanya & Blue Icon_minitime115.09.12 20:23

Je veux voir Nathan. Mais j'en ai genre vachement envie, comme Shane aurait une envie de cigarette. Comme Ethan aurait une envie de jouer du violon. Je veux voir Nathan, mais putain, il bosse et je ne connais pas son itinéraire. On n'est pas le genre de couple à se filer les emplois du temps. On n'est même pas officiellement un couple à proprement parler. Sûrement parce qu'on ne parle pas proprement. Ca n'aide pas. Bref, du coup, je ne sais pas dans quel coin il est aujourd'hui, et comme je ne bosse pas, je m'emmerde un peu. Donc plutôt que d'attendre qu'il finisse pour le retrouver et avoir ma dose de ses yeux, je décide de le chercher dans tous les bus de tout New York. J'en aurais pour la journée, si je n'ai pas de cul, mais tant pis, j'essaie. Je me dis quand même que ça aurait été plus simple si j'avais eu un téléphone pour le joindre, mais en fait, n'en ayant pas, je ne lui ai jamais demandé s'il était équipé, ou s'il était comme moi, c'est à dire, pas à la page sur ce point là.

Ca doit bien faire trois heures que je tourne, suivant les lignes en cherchant chaque correspondances. Sérieux, je me demande presque comment j'ai fait pour tomber dans son bus, le jour où l'on s'est rencontré. C'est trop gros pour être une coïncidence, il est trop impossible à retrouver. Sérieux, j'en chie grave. Et sur les radiateurs à vomir, si vous voulez. Heureusement que je fraude, sinon, je crois qu'à la fin de la journée, j'aurais été trop pauvre pour rentrer chez moi. Mais ça va, je m'amuse bien. Je croise des gens très cons que je m'amuse à faire chier. It makes my day. Je balance des insultes aux connards qui laissent pas leurs places aux viocs, au point que les vieux que je défends n'osent plus s'asseoir, après. Je suis obligée de leur faire peur pour qu'ils m'obéissent et posent leur cul sur c'est putains de sièges que je leur ai libéré, parfois au péril de ma tronche qui va finir par ne plus revenir à personne. Je fais le bien, mais tout le monde m'en veux. Je suis donc une vraie héroïne. Wonder Shanya.

Dans le bus précédent, y'a une mamie qui m'a appris à faire du tricot en me racontant comment on l'a forcée à se marier à trente ans avec un "Napolitain Pourri" comme elle dit. Elle était venue pour travailler, mais son père, un autre "Napolitain Pourri" et sa mère, lui ont forcée la main pour qu'elle se case avec un mec. Le problème, c'est qu'elle s'était retrouvé avec un malade chronique. Ses petits-enfants n'allaient jamais la voir, et personne, sauf un seul d'entre eux, qui malheureusement n'était pas du coin, acceptait de faire le taxi. Son Napolitain pourri de père ne lui a pas laissé voir sa mère à sa mort, et elle avait des problèmes de genoux et mal au pieds. Si j'avais eu le temps, j'lui aurais proposé de faire son taxi. En échange, pour me faire pardonner de ne pas lui proposer, je l'ai écoutée, et je jure que je l'ai fermée. J'ai pris sur moi, et n'ai rien dit. Je ne lui ai pas dit que moi, je ne savais pas si mon père était un Napolitain Pourri, mais comme il m'avait jamais fait chié ou quoi, j'me suis quand même dit que non. Même son absence n'a pas su m'emmerder. Du coup, je ne voulais pas me la péter.

Quand je suis descendue, je lui ai laissé les trois mailles que j'avais tricoté de travers, et je suis rentrée dans le bus où je suis maintenant. Toujours pas de Nathan. Je décide de m'asseoir à une place, je n'en peux plus, c'est pire qu'une journée de boulot et pourtant, je suis quasiment tout le temps assise. Ma voiture me manque, Le bus, c'est à chier. Je sais pas comment Nathan arrive à pas s'emmerder, au volant. Ca pue, les gens ne se calculent pas, ils se parlent comme à des merdes. Je préfère marcher, même si les gens sont aussi cons, au moins, ça sent presque bon. Faut préférer la pollution à la transpiration, quoi, mais bon...

Je m'avance pour me poser à côté d'une jeune. La meuf se grouille de poser son sac. Connasse.

« La place est prise. »

Comme si ça allait m'arrêter. Je me penche un peu, sans lâcher la barre, au cas où Pas-Nathan freine comme un malade pour je-ne-sais-quelle-raison, et prends une voix de débile, comme si je parlais à un bébé. Si je vous jure que je l'ai fait...

- Salut, Petit Sac. Ca m'embête de te déranger, même si je suis sûre qu'au fond de ton coeur rempli de tampons et de porte-monnaie tu comprends que le fait que tu n'aies probablement pas conscience que je te parle me déculpabilise un peu, mais je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que tu n'avais pas de jambes. Donc bon, tu admettras que te faire porter toute la journée, c'est pas super crevant. Donc, s'il te plait, dis à ta propriétaire que si elle voulait pas partager son transport, elle aurait mieux fait de prendre un taxi. Dans "transports en commun", y'a "commun", tu comprends. Et encore, je passe sur le fait que c'est la même racine que "communiquer" parce que là, pour le coup, y'a pas pire comme exemple de dialogue. Ne serait-ce que penser à être courtois avec quelqu'un dans un bus, ce serait déjà une idée bien trop avant-gardiste. Le mec qui proposerait cette notion se ferait lyncher. Tout le monde s'entend sur l'idée de ne pas s'écouter. C'est à chier, mais c'est comme ça. Du coup, je pense qu'on va juste garder en tête qu'elle avait qu'à payer plus cher sa solitude, ou bien aller se mettre sur une place unique quand il y en avait une de libre, ta proprio. Je vois à ta fermeture éclair que tu es d'accord avec moi. C'est bien, t'es un brave gars. Tiens, et dis lui aussi que si elle ne te bouge pas de son propre-chef, je me poserai sur tes genoux inexistants. J'ai vécu dans la rue, j'ai posé mon cul sur des trucs pire que toi, Petit Sac. Je pourrai te raconter mes mésaventures, mais là, je suis crevée. J'veux m'asseoir. Je trouve pas ce que je cherche, alors si en plus, on essaie de me faire vomir sur les radiateurs, j'vais chier des bulbes sur les passants. Au fait, moi c'est Shanya, tu as un petit nom, toi ?


Je me redresse et attends. Et si elle n'a pas entendu mon monologue, je le répéterai, s'il le faut. Assise sur son sac, par contre.
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Daveigh Bluester

Daveigh Bluester

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MessageSujet: Re: « Heartless » - Shanya & Blue   « Heartless » - Shanya & Blue Icon_minitime122.05.13 19:26

Blue a les yeux qui s'accrochent aux buildings et aux passants. Ses épaules s'enfoncent dans le plastique usé des bancs. Sa vie est comme ça, polluée, écorchée, grattée jusqu'aux os. Rien n'a la force de combattre l'absence qui s'incruste dans ses veines. Les jolies blondes ont toutes les yeux d'Alice qui menacent de faire exploser la raison de Blue. Les gens ne font qu’irriter sa patience qui dévie chaque jour un peu plus. Les paupières de Blue sont tâchées d'un noir délavé que le sommeil a transformé en crevasses. Le temps ne viendra jamais à bout de ces mauvaises habitudes. Comme la saleté sous ses ongles au noir craquelé. Ayant déjà oublié qu'elle avait parlé, Blue croit que le monde a disparu, ce serait mieux, pour elle, pour James, si les autres cessaient d'exister. Ils ne pourrais plus les blesser de leurs oublis, de leurs mots, de leurs indifférences.

- Salut, Petit Sac. Ca m'embête de te déranger, même si je suis sûre qu'au fond de ton coeur rempli de tampons et de porte-monnaie tu comprends que le fait que tu n'aies probablement pas conscience que je te parle me déculpabilise un peu, mais je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que tu n'avais pas de jambes. Donc bon, tu admettras que te faire porter toute la journée, c'est pas super crevant. Donc, s'il te plait, dis à ta propriétaire que si elle voulait pas partager son transport, elle aurait mieux fait de prendre un taxi.

Blue lève les yeux au ciel. Écœurée par cette voix enfantine aux propos ridicules. Sans un regard, les lèvres de Blue se pincent dans un air franchement agacé. Son passage dans ce monde sera inévitablement ponctuée de rencontres désagréables. Est-ce trop demander qu'on ne touche pas à son intimité, à cet espace qui contient ses pensées noires et ses regrets, sa rage et ses espoirs fanés. Ses doigts s'enroulent dans le bazar de bracelets à son poignets. Tordant les cordes jusqu'à ne plus sentir ses extrémités, chassant le sang de ses empreintes digitales, voulant effacer son identité.

- Dans "transports en commun", y'a "commun", tu comprends. Et encore, je passe sur le fait que c'est la même racine que "communiquer" parce que là, pour le coup, y'a pas pire comme exemple de dialogue. Ne serait-ce que penser à être courtois avec quelqu'un dans un bus, ce serait déjà une idée bien trop avant-gardiste. Le mec qui proposerait cette notion se ferait lyncher. Tout le monde s'entend sur l'idée de ne pas s'écouter. C'est à chier, mais c'est comme ça.

Les neurones de Blue voudraient vomir cette morale à deux sous que lui fait une totale inconnue. Les mots ne sont que des suites de lettres auxquelles les gens donnent le sens qui leur plait. Voilà une fille bien trop volubile pour son propre bien dont les paroles peinent à atteindre Blue sous cette armure d'acier qu'elle a construit et renforcé tous les jours et chaque demain.

Du coup, je pense qu'on va juste garder en tête qu'elle avait qu'à payer plus cher sa solitude, ou bien aller se mettre sur une place unique quand il y en avait une de libre, ta proprio. Je vois à ta fermeture éclair que tu es d'accord avec moi. C'est bien, t'es un brave gars. Tiens, et dis lui aussi que si elle ne te bouge pas de son propre-chef, je me poserai sur tes genoux inexistants. J'ai vécu dans la rue, j'ai posé mon cul sur des trucs pire que toi, Petit Sac. Je pourrai te raconter mes mésaventures, mais là, je suis crevée. J'veux m'asseoir. Je trouve pas ce que je cherche, alors si en plus, on essaie de me faire vomir sur les radiateurs, j'vais chier des bulbes sur les passants. Au fait, moi c'est Shanya, tu as un petit nom, toi ?

Les oreilles de Blue ont bloqué ces sons stridents, la coupant du monde un instant. Les gens suintent de ces attentes incongrues et indésirées. Une femme ne devrait pas jurer. Une demoiselle devrait être d'une pure innocence. Autant de stéréotypes que de regards s'étant posés sur Blue. Ce fut une bataille perdu d'avance que de combattre leurs idéaux dépassés qui enferment les femmes dans de petite boîtes pour seule excuse qu'elles sont nées sans avoir une protubérance entre les jambes. Blue tire son sac à la dernière seconde, regardant avec dédain cette demoiselle qui en a pris la place. « Non, mais t'es chiante comme fille. » s’époumone Blue, se demandant qui a osé appeler sa fille Shanya. Daveigh de son prénom ne sait qu'une chose, elle n'échangera ni prénom ni histoires de vie avec cette cinglée qui parle à son sac. Fin de l'histoire.
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MessageSujet: Re: « Heartless » - Shanya & Blue   « Heartless » - Shanya & Blue Icon_minitime113.10.13 16:11


On ne m'écoute pas souvent quand je parle, et pourtant, j'ai la prétention de croire que tout ce que je dis est intéressant, mais l'on m'a toujours répondu. Soit en feignant l'intérêt, soit carrément pour me dire de la fermer ou encore parce qu'on voulait vraiment savoir ce qu'il se trouvait dans cette caboche si pleine d'idées « Tu trouves que je parle trop ? » Ai-je un jour demandé à Nathan. « Je pense que tu ne chantes pas assez. » J'sais toujours pas ce que ça veut dire, mais cette phrase me turlupine toujours quand j'ai l'impression qu'on veut pas que j'en place une. Ouais, j'aurais probablement dû chanter ma tirade, j'aurais pas eu l'impression de m'adresser réellement à un sac. Putain, je devrais peut-être en faire quelque chose, du pouvoir d'invisibilité qu'elle vient de me donner. Voler des trucs dans des magasins, faire régner le bien sans que les criminels ne s'en rendent compte. Replacer mon soutien-gorge sans me demander si un pervers regarde. Changer mon tampon dans la rue sans me faire choper pour attentat à la pudeur... Ouais, nan, ça, c'est crade, même pour moi...

Si je suis invisible, elle ne s'en rendra même pas compte si je m'assoie réellement sur son sac. Puis merde, qu'elle s'en rende compte ou non, tant pis pour sa tronche de rockeuse mal lunée. J'vais pas me faire chier debout à cause d'un amas de cuir plein de conneries sans intérêt. Je commence la descente de mon cul sur le siège, quand rapide comme l'éclair, elle me débarrasse de l'entrave. Bah voilà, c'était pas si compliqué, bitch. Mon cul posé, je suis résolue à tester mon nouveau pouvoir sur elle, quand soudain, elle brise tous mes espoirs en s'adressant à moi. Putain, moi qui avait une bonne histoire à raconter à Marvel.

« Non, mais t'es chiante comme fille. » qu'elle gueule.

Ah, je crois que je me suis fait une amie, là. Elle est déjà aussi familière que moi. Et copine, tu veux qu'on se tresse nos cheveux en se racontant des histoires de cul ? Poussée par l'injustice qui me met en position de coupable quand je ne suis que la victime d'une impolitesse que j'aurais dénoncé même si elle n'était pas dirigée contre moi, je souris un air de défi qui va enfin mettre du piquant dans ma journée. Ca tombe bien, je me faisais chier. J'm'en fous de sa vie, mais je suis résolue à voir jusqu'où elle peut aller dans le changement de teint. Rouge ? Peut mieux faire, je veux la voir devenir bleue de colère. Au point que dans quelques années, elle se rappelle toujours de Shanya, la meuf qui a parlé à son sac dans le bus quand elle s'est prise pour une reine d'Angleterre cherchant à se mêler à la foule sans que celle-ci ne s'approche d'elle. Mais quelle diva !

- La prochaine fois, amène un garde du corps, princesse, si tu ne veux pas que le commun des mortels continue sa vie quand tu sors en publique. Je réplique mon sourire mué en véritable extase innocente toute peinte d'ironie. Ou non, mieux, demande à la ville de t’affréter un transport en commun remplie de place vide, que tu puisses te promener en bus sans respirer le même air que nous. Si tu es assez spéciale pour avoir deux sièges pour toi toute seule, je suis sûre que le maire se ferait un plaisir de te l'accorder. Oh ! Et je peux avoir un autographe, d'ailleurs, juste au cas où tu sois connue et que je l'ignore ? On ne sait jamais, tu sais.

Je fouille mes poches et y trouve un vieux ticket de caisse dont l'encre effacé le rend sans intérêt. Je devrais peut-être vider ce manteau, de temps en temps. J'ai jamais autant souillé la veste en cuir d'Ethan que depuis que je suis devenue respectable. Y'a des reçus, des tacts pour des boites de nuits dans lesquelles j'ai même pas envie d'aller, l'argent que je ne sais pas ou foutre parce que j'ai pas encore acheté de porte-monnaie et même la carte de fidélité du magasin d'électroménager ou j'ai acheté mon lave-linge. C'est moche, cette veste est devenu un vrai sac de meuf.

- J'ai pas de stylo, par contre. Je lui dis d'un air faussement contrit en lui tendant le papier.

Je lui fais un clin d'oeil et lève les yeux au ciel comme elle l'a si bien fait tout à l'heure. D'ailleurs, elle a tout faux, je ne suis pas chiante. Sinon, on vivrait dans une belle merde.
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MessageSujet: Re: « Heartless » - Shanya & Blue   « Heartless » - Shanya & Blue Icon_minitime1

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