« Bienvenue mademoiselle Clare. Donc pour commencer cet entretien, je vais vous demander de vous présenter en quelques mots, s'il vous plait. »

- Je m'appelle Natalie Clare, j'ai vingt ans. Je viens de Los Angeles, je n'ai jamais été à la fac... Pas que je ne pouvais pas, hein, c'est juste que je ne voulais pas . Enfin, je ne voulais pas, ce n'était pas par caprice, ni par fainéantise, hein ? Non, non, non ! En en fait, vous voyez, je suis peintre... Enfin peintre... Pour le moment, pas professionnellement, je ne vends pas mes toiles. J'aimerais bien, mais personne ne les achète... J'ai d'ailleurs du mal à peindre, dans le 10 mètre carré de celle qui m'héberge. Il faudrait que je puisse déménager. Pour ça que j'ai besoin de travailler. Depuis mon déménagement, quoi. Avant, ça allait j'étais chez mes parents... ils ont toujours été...

« Très bien, très bien, je pense que vous vous êtes assez présentée. Parlez-moi, en très peu de mots, s'il vous plait, de vos attentes, chez nous. »

- Mes attentes... C'est à dire ?

« Ce que vous espérez de ce travail. Moralement, physiquement... Ou même spirituellement, je ne sais pas... »

- Ah !! Et bien, j'espère de ce travaille... Qu'il m'apporte de l'argent, pour commencer... Hi hi hi... Ah, vous ne trouvez pas ça drôle. Non, non. Bon, plus sérieusement, je pense qu'il peut vraiment m'aider à me surpasser, justement, comme vous l'avez si bien fait remarqué, au niveau spirituel. Je n'ai jamais travaillé, avant, j'ai toujours été sous la coupe de mes parents, et je suis fille unique. Mais ca ne veut pas dire que je suis pourrie gâtée, hein, non non ! Au contraire, on a jamais roulé sur l'or, chez nous. C'était pas un problème, car on était très soudé. D'ailleurs, je pense que ça peut être un plus, pour moi. Le fait que j'ai été entourée d'amour. Et puis faut dire qu'on invitait tout le temps les voisins. Et...

« Vos attentes, mademoiselle Clare... »

- Oh pardon, je suis vraiment désolée, c'est une manie que j'ai quand je suis nerveuse... Je parle, je parle. Je ne sais plus quand m'arrêter, je raconte ma vie jusqu'à ce qu'on me dise de me taire, c'est une maladie.. Non, non, pas une maladie ! Je ne suis pas malade, je suis en pleine forme ! Je ne tombe jamais malade, d'ailleurs ! Quand j'étais petite, ma maman n'en revenait pas, je passais à travers toutes les épidémies. Elle disait tout le temps "Nat, c'est une force de la nature ", Nat c'est moi. C'est le diminutif de Natalie. Tout le monde m'appelle comme ça, chez moi. Et...

« Très bien, mademoiselle, je sais tout ce que j'ai besoin de savoir, je vous recontacterai dans la semaine si je retiens votre candidature. »

- Attendez, vous ne me demandez pas si je sais servir le café ? Ecoutez, je suis désolée, vraiment. Je ne vous embêterez pas si je n'avais pas vraiment besoin d'un travail. Vous voyez, je suis venue sur New York sur un coup de tête, enfin, un coup de coeur, pour être plus exacte. J'ai rejoint un homme, et pour tout vous dire, je crois que c'est l'homme de ma vie. Il ne le sait pas encore, mais je sens que c'est vrai. Et voila, le truc, c'est que je suis ici, dans cette ville que je ne connais pas, je partage une chambre d'étudiante avec une amie, les douches sont à l'autre bout du pallier, je n'ai pas la place pour peindre, j'ai même pas la place pour dormir. En plus, les chiens ne sont pas autorisés dans la résidence, je suis obligée de cacher E.T., mon Husky, dans un sac de sport (pas fermé, hein, je l'aime, mon chien) à chaque fois que je descends les escaliers pour le promener dehors, et il est lourd ! J'ai besoin de trouver un appart. Je refuse de partir tant que je n'ai pas au moins adressé la parole à Shane (son nom est Shane) et... Non mais revenez, s'il vous plait, j'ai besoin de ce travail !!

Natalie vit alors le serveur du Starbucks la regarder d'un air désolé. Il intercepta le patron et lui parla doucement. Ce dernier soupira, se pinça l'arrête du nez. Natalie l'entendit distinctement répondre "Elle va faire fuire les clients, à parler comme ça...". Le jeune serveur dit autre chose, que Natalie n'entendit pas, avant que le patron lève les yeux au ciel et se retourne vers elle.

« Vous commencez demain ! »

Shane Turner (Aidan Turner) Peut-être que c'est naïf, peut-être que c'est fou, mais quand je l'ai rencontré, quelque chose a sauté, quelque part dans un la région du coeur. J'ai senti les frissons, la respiration qui se coupe... Et je me suis entendue parler, parler, et parler encore. Le vrai coup de foudre. Mais le plus beau, c'est qu'il écoutait, et qu'il répondait, répondait, et répondait encore. Il m'a invitée à boire un verre, et c'est tout ce que j'ai eu le droit d'avoir, avant qu'il ne déménage tenter sa chance dans l'Est. Alors j'ai pris une pomme et me suis promis que si j'arrivais à l'éplucher en une seule fois sans casser la peau, alors c'était qu'on était fait l'un pour l'autre et que je devais le rejoindre. Le Destin a parlé, me voila à New York. Mais maintenant que je suis ici, je n'ose pas m'approcher. Je me contente donc de l'observer quand je peux, en attendant d'avoir le courage de lui parler. Bientôt, bientôt. Après tout, c'est pour ça que je suis là, pas pour servir des cafés.

Charlie Burton (Steven Strait) Un ange, un héros. Il m'a sauvé la baraque en convainquant le patron de me prendre en tant que serveuse. Il avait l'air d'avoir tellement pitié de moi, mais pas dans le mauvais sens, hein. Aujourd'hui devenu un collègue, et même un ami, sa gentillesse m'inspire des toiles en pagaille.

Bonjour New York, je m'appelle Laureen mais je réponds aussi au nom de Lau. Je suis un-une fille âgée de 22 ans. Mon personnage est un personnage inventé qui porte le visage de Lenora Crichlow. Ce compte est mon sixième. (Je souffre parfois d'un dédoublement de la personnalité. Vous pouvez me retrouver sous les noms suivants : Ashley, Sahara, Anthony, Shanya et Jamie.) J'aimerais terminer en vous disant que je n'ai pas pu m'empêcher de mettre un Gif avec Aidan lool