Love in New York
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

Partagez
 

 steady – listening to the sound of her tears.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


James T. Steadworthy

James T. Steadworthy

Nombre de messages : 8

steady – listening to the sound of her tears. Empty
MessageSujet: steady – listening to the sound of her tears.   steady – listening to the sound of her tears. Icon_minitime105.01.12 22:31


James Theodore Steadworthy



« And I'm dying to be, What you're seeing in me. Stop trying to be so ordinary, Be strong and be brave, and begin your story. »
20 ANS ✘ CELIBATAIRE ✘ ETUDIANT ✘ WHITEHEARTS
only words
Asocial, Intelligent, Artistique, Coincé, Maladroit, Attentif, Étrange, Silencieux, Sensible, Tranquille, Effacé, Anormal, Nerveux, Doux, Rêveur, Solitaire, Poli, Observateur, Sage, Protecteur, Effacé, Studieux.
everything else
A pratiqué le piano depuis ses cinq ans. A tout arrêté le jour où sa mère est morte d'un cancer. Étudie la biochimie à l'université Columbia. Fais partie d'un groupe de musique avec sa soeur et sa meilleure amie.
✘ LOVE IN NEW YORK ✘
Des pas grincent contre la chaussée humide, alors que James marche d’un pas régulier comme les battements d’un métronome. Son corps est rythmé à la seconde, lui donnant cette étrange manie de ne jamais être en retard. Comme à son habitude, sa chemise est boutonnée jusqu’en haut et ses pantalons sont fraîchement repassés du matin. Un lourd sac à dos le force à se tenir bien droit pour ne pas vasciller sous le poids des livres scolaires. Deux écouteurs sont enfoncés dans ses oreilles, le coupant des bruits urbains qui ne feraient qu’accroitre sa nervosité naturelle. Ses yeux bougent à toute vitesse, remarquant chaque détail de ce qui l’entoure. Son allure coincée contribue elle aussi à lui donner cet air insolite, comme s’il n’était pas à sa place. Ses doigts semblent avoir une volonté qui leur est propre, alors qu’ils jouent une symphonie, repliés contre son torse. Tic étrange du à des heures et des heures de pratique quotidienne au piano. Comme si ses doigts compensaient le manque par une mélodie silencieuse. James ne pense jamais à son enfance et au virtuose que son père aurait souhaité qu’il devienne. Il n’y pense pas, évitant de se remémorer la raison de son abandon et de la démolition de sa famille. Le jour où Elisabeth, sa mère, est morte d’un cancer du sein, plus rien n’a jamais été comme avant. Elle qui avait passé sa vie dans une soumission absolue, femme au foyer, puis mère effacée, sa mort a eu plus d’impact que sa vie. Son mari, pompeux professeur de musique dans un conservatoire, est devenu amorphe et sans vie, laissant ses deux enfants quitter la musique sans un cillement. Et puis Marianne, la Teddy de James, qui a laissé le violon pour l’autodestruction. Sa jolie sœur qui aimerait seulement une réaction de son parent restant. Une tragédie presque banale, dans ce monde post-onze septembre.

Les yeux vers le ciel, James évite ceux qui le dévisagent, ayant toujours préféré le silence contre les rires moqueurs qui ont marqué la cadence de son adolescence. Seule sa Teddy s’insurgeait contre ceux qui le disaient mentalement dérangé à regarder le monde de ses grands yeux exorbités. Sa seule armure dans ce monde cruellement méprisant. Silencieux de la musique dont il était gavé de force, James n’avait comme amis que les allégros et les andantes qui occupaient son esprit. Les symphonies, apprises à grands coups de pression paternelle, jouaient au bout de ses doigts comme s’il les avait inventées. James n’aspirait qu’à mériter la fierté de son père, qui lui aurait voulu faire de son fils un célèbre interprète. Pourtant, les doigts de James se tiennent maintenant loin du piano à queue qui traine tel un fantôme dans la sinistre salle de musique maintenant désertée. Même le clavier électronique qui scène dans la chambre du jeune homme, fait maintenant office de bibliothèque et de penderie à ciel ouvert. La musique oubliée, James ouvrit ses livres pour mémoriser des connaissances plutôt que de dépérir d’ennui face à toutes ces heures de temps libre. C’est sans en avoir envie, qu’il a commencé des études en biochimie, endormant son mal dans la monotonie impersonnelle de la science.

L’air salin du port laisse James savoir qu’il est bientôt chez lui. Il montera sans un mot dans sa chambre pour devenir de fantôme d’une autre vie. Intrus dans le temps décimé qui règne dans l’air ambiant. Ses pensées s’envoleront premièrement vers Marianne. Puis l’inquiétude justifiée l’étranglera à la gorge, cette peur de la retrouver en morceaux, en sang contre les carreaux autrefois immaculés de la salle de bain. D’un air froid, James ouvrira un livre griffé de chiffres et de formules pour anesthésier le manque de sa sœur. Sa Teddy sera au même moment sur le point de vomir ses entrailles à une petite fête ou personne ne se soucie de savoir si elle va bien. Elle aura une pensée pour James, son Teddy, qui lui aurait tenu les cheveux et lui aurait murmuré quelque chose de rassurant à l’oreille. Une bêtise sortie de leur enfance. Cette période ou les seuls amusements étaient les moments cachés sous la table de la cuisine, séparés du monde par la longue nappe brodée d’Élisabeth. Alors que les caractères noirs se graveront dans la mémoire de James, n’effaçant pas pour autant toutes les partitions stockées à même ses neurones, il sourira en pensant à Blue. Sa chevalière armée d’une voix rocailleuse. Celle qui lui offre une étrange amitié résonnant la famille. Blue et ses convictions de rockeuse donnent confiance à James. Ils écrivent ensemble une musique unique. Le clash de deux opposés. Le résultat n’en est que plus poignant. C’est ce que James fera, s’il arrive à chasser la peur qui rend ses mains moites à l’approche de la porte qu’il devra franchir pour arriver à sa chambre. Priant de tout son être de ne pas avoir à croiser le regard vide de son père. James laisse ses poumons faire le plein d’oxygène. Sans armure, il pousse enfin la porte . . .
✘ SKIN AND BONES ✘
Bonjour New York, je m'appelle Isa mais je réponds aussi au nom de za. Je suis un-une fille âgé de 21 ans. Mon personnage est un personnage inventé qui porte le visage de Iwan Rheon. Ce compte est mon cinquième. (Je souffre parfois d'un dédoublement de la personnalité. Vous pouvez me retrouver sous les noms suivants : Shawn Ross, Amber McMillian, Thomas Parker et Jack Armstrong.) J'aimerais terminer en vous disant que James est rescapé d'un autre forum, pour faire changement.
Revenir en haut Aller en bas


James T. Steadworthy

James T. Steadworthy

Nombre de messages : 8

steady – listening to the sound of her tears. Empty
MessageSujet: Re: steady – listening to the sound of her tears.   steady – listening to the sound of her tears. Icon_minitime114.03.12 3:30

    Et je m'autovalide. steady – listening to the sound of her tears. 1779901633
Revenir en haut Aller en bas
 

steady – listening to the sound of her tears.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Love in New York :: PERSONNAGE :: Presentations :: Presentations validées-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser