« I won't be loving you, 'cause agony isn't my priority. But if you care to bleed, look around darling ma chérie, there's a whole land of me. »
22 ans ✘ Célibataire ✘ Musicien/Bus driver ✘ Whiteheart
only words
Complexe, changeant, chanteur et zélé ; sauvage, indépendant, fidèle et fauché ; noctambule, impulsif, sombre et secret ; sardonique, inspiré , lascif et passionné.
everything else
Il porte des dreadlocks depuis seize ans déjà ; il croit plus en lui qu'en n'importe quel dieu sur terre ; il est tatoué ; il a toujours rêvé d'adopter un chimpanzé.
✘ LOVE IN NEW YORK ✘
Nathan est né les pieds en premier. Sa mère en a chialé longtemps après sa naissance, surement un peu choquée par l’idée que son enfant puisse lui faire plus mal que quiconque sur terre, il ressemblait déjà son père. Elle a rappelé quelque fois à son môme que son entrée fracassante dans le monde n’excusait pas ses airs grandiloquents ou sa faim luxuriante de réussite ; elle ajoutait, se sentant pauvre, qu’il avait beau rêver de percer, il partait de trop loin pour y arriver. Elle en a dit des conneries sa mère et lui pense qu’elle ne lui a juste jamais vraiment pardonné de lui avoir défoncé le vagin à coups de pieds.
Petit, il s’est trouvé une famille aussi dysfonctionnelle qu’hétéroclite, formée à partir de toutes les précieuses ordures qu’entassait sa rue. Le sans-papier qui semblait passer plus de temps sur la rampe d’incendie de l’immeuble que chez lui était les yeux des grands absents, une voix sage représentant une autorité boiteuse dont tout le monde se cachait. L’épicier moustachu avec son accent à couper au couteau a été le père-noël le plus exotique qu’enfant eut jamais vu. Mais eux les mômes, les frères, étaient nombreux. Tous d'une école différente, mais toujours dressés par la rue, ils avaient chacun leur identité. Il y avait Bobby Dickinson, surnommé d’office Face de Bite et qui finissait toujours par être le flic, le méchant, dans le jeu du voleur et du policier. Et son petit cousin Rubish qui reste à ce jour le meilleur baratineur qu’ait jamais connu une bande de rue. Y avait Sonny qui a été le premier a amener la musique dans leurs vies en trouvant un ukulélé qu’il a réparé. Puis Donald, le plus petit, que tout le monde appelait Ducky et qui parlait jamais, parce qu’il zozotait. Ils ont du se séparer de Juan quand il a dénoncé Wyatt pour le coup des poubelles piégées. La solidarité était leur seule assurance de pas finir seul et sale comme Zodiac le Dézingué. On se faisait confiance, on se nourrissait les uns les autres en gardant une part plus grosse pour ceux qui chaque soir prenaient une raclée en rentrant chez eux. Dans le royaume des gamins du bitume, les parents c’était eux et ils étaient plus durs que n’importe lequel de leurs véritables paternels.
On se protège les uns les autres en serrant les dents quand une bande d’ailleurs jette ses plus grands contre les plus petits du groupe. Puis on apprend tout ce qu’il faut sur le sexe, la drogue et même le chômage bien avant d’en avoir l’âge. Y a eut une époque où Nathan a pensé ne pas aller au lycée, séduit par l’argent facile qui dormait sous les pavés de la rue, quand on savait où regarder et à qui tendre la bonne poudre. Mais son père lui aura servit d’exemple pour la première fois de sa vie en se faisant jeter en prison. Ça l’a refroidit, il s’est dit « plutôt crever que finir comme lui. » et a suivit les routes de l’école. Une bonne partie de sa famille s’y trouvait déjà mais c’était surtout Lexie qui comptait. Elle avait été son secret depuis toujours, il l’avait gardée des autres garçons et lui écrivait déjà des chansons. C’est vers elle qu’il s’est tourné quand il a voulu faire quelque chose de ses cheveux longs. Même si aujourd’hui il ne sait plus qui d’elle ou de lui a eu l’idée des dreadlocks, il aime à penser qu’il s’agit de Lexie. Son nez était déjà percé de deux anneaux mais c’est pas avant son premier tatouage qu’il s’est senti exister, enfin complet.
Il a foiré sa scolarité avec un brio sensationnel, plus que jamais porté sur la musique qui peaufina seule son éducation. Il a été viré quand on a découvert l’espèce de marché noir de CD volés qu’il avait monté sous le préau du lycée. Ça tombait même pas si mal que ça, il venait d’obtenir son permis alors tant qu’à faire, il s’est improvisé chauffeur de taxi avant d’envoyer chier un énième gosse de riche lui demandant de baisser le son de sa radio. Un pote lui a fabriqué un permis D sans qu’il ait à passer le moindre test et il conduit depuis le même bus dans lequel il partageait avec Lexie ses idées démentes de spectacle pour la kermesse de leur école. Matin et soir il dépose les mômes tout en s’imaginant sur la route, en tournée à bord de ce même bus en ville, volé mais estampillé Mad to Live.
La musique, il l’a dans la peau. Il aime le goût de sa propre voix en bouche et bien qu’elle paraisse succulente aux oreilles des êtres aimés, il n’est pas encore parvenu à l’imposer au monde entier. Mais il chante et chante encore, il a en tête de constantes chansons qu’il ne peut faire taire qu’en les écrivant. Il croit dur comme fer que la véritable musique s’écrit sur du papier. Y a cette belle brune, qui l’inspire plus que quiconque et qui doit bien avoir une bonne dizaine de chansons à son compte. La toute première phrase qu’elle lui a dite est encore écrite sur le miroir de sa chambre avec un rouge à lèvres de la couleur des siennes.
Nathan s’est jamais fait prendre par la vie, ainsi il la prend bien. La tête constamment tournée contre sa propre poitrine, il se laisse guider par son otage et n’a jamais eu à le regretter, tant il sait. Il sait qu’un jour il boira du grand vin en pissant sur une toile d’artiste, maltraitant son art avec la même ferveur qu’on mit les autres à désaimer le sien. Et chérissant d’un souvenir sa plume, ses doigts et son chant, il trinquera au monde adolescent des âmes en peine. Son verre de cristal blanc mal calé dans sa main agitée par la soif de vivre, il chantera un requiem profond dédié à tous les cris du passé désespérant son propre nom. Et il les emmerdera, récupérera tous ses anciens frères sous son toit afin qu'ils reprennent en écho l'ambiance des temps nouveaux. Ils inscriront sur tous les bustes que la rage de vivre à du bon et devenant grands, s'immortaliseront.
Shanya Turner (Mary Elizabeth Winstead)
Il est difficile de savoir lequel des deux a rencontré l'autre le premier. Chacun prétendra surement qu'il a repéré ce quelque chose de semblable à sa propre âme, dans le regard de cet inconnu qui se trouvait là. Tout a commencé par un mot qu'il avait depuis le matin dans la peau. Une chanson lui venait et il l'a écrite partout autour de lui avec sa frénésie de coutume : écrivant sur la table quand à court de serviettes. Il se trouvait attablé dans un bar où la belle joue les serveuses avec une expertise aussi séduisante que révolutionnaire. Elle ne sait rien faire comme les autres et le simple fait qu'elle n'en ait pas même conscience a séduit tout entier le cœur, le corps, l'échine poète d'un Nathan qui se trouve désormais face à son plus beau projet. Il l'a dans la voix. Et s'il n'a pas vu son visage de la journée, il lui faut le chanter.
Lexie Van Kaes (Gemma Ward)
Un jour qu'il était à l'école primaire, un type est venu présenter différents instruments de musique à la classe : y avait une flute à bec, un mini piano et même un banjo. Il s'est jeté sur celui qui ressemblait le plus à une guitare et il a été doublé par une petite blonde au visage lunaire qui a choisit, sous les doigts de Nathan, le piano miniature qui fonctionnait avec des piles qu'on fabrique même plus. Elle a surement du sourire la première. A la fin de cette année-là, ils présentaient un duo comme l'école n'en a plus jamais revu à la kermesse de fin de cycle et ont renouvelé l'expérience l'année d'après, puis la suivante. Seule constante affective dans la vie de Nathan, Lexie demeure son unique repère émotif au monde et il ne saurait tout simplement pas concevoir la vie sans elle.
✘ SKIN AND BONES ✘
Bonjour New York, je m'appelle Justine mais je réponds aussi aux noms de Ju, Juju, "la Ju". Je suis une fille âgée de 21 ans. Mon personnage est un scénario qui porte le visage de Santiago Cabrera. Ce compte est mon troisième. (Je souffre parfois d'un détriplement de la personnalité. Vous pouvez me retrouver sous les noms suivants : Charlie Burton & Sofia Olsen.) J'aimerais terminer en vous disant que mon avatar est une sex bomb. Look up, now back down... kaboom.
Dernière édition par Nathan Cortes le 17.04.15 22:51, édité 4 fois
Lexie Van Kaes
Nombre de messages : 61 Localisation : Le monde Humeur : Magique
Sujet: Re: Nathan Cortes 01.10.11 0:53
Je voulais simplement dire ceci : Nathan est une merveille, et je suis plus que ravie qu'il appartienne à la vie de Lexie. Il est grand, très grand. Plus parfait encore que dans mes rêves. Tu es une artiste mon âme, merci de nous l'offrir, de nous laisser le lire.
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Sujet: Re: Nathan Cortes 01.10.11 7:47
Comme je l'ai dit, il est encore mieux que je ne l'espérais Juste parfait ! Merci de l'avoir pris, maintenant, j'ai hâte que l'on ait un TP !!!
▌Chuck ne joue pas, il enchaine les victoires. ; Charismatic Admin
Chuck Van der Woodsen
Nombre de messages : 628 Localisation : New York Occupation : Rédacteur en chef d'un grand magasine. Humeur : Dévastatrice.
Sujet: Re: Nathan Cortes 01.10.11 8:15
Présentation validée, groupe à venir dans quelques secondes
Invité
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Sujet: Re: Nathan Cortes 01.10.11 10:48
Yay ! Il a sa couleur, merci Lilou Et merci encore les filles, du fond du coeur vers lequel tous vos mots se dirigent dès qu'ils quittent mes yeux