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| • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • | |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 02.10.11 23:16 | |
| Write me a life.Me voilà, si petite parmi la foule que j’ai envie de rire et de pleurer. Je me questionne parfois, sur l’Amber qui était sans peurs. Peut-être que c’est elle, que Chuck a tué, ne laissant rien d’autre que moi. Les mariages, c’est supposé être festif. On doit sourire et danser. Je vais probablement y arriver. Mon cœur se débat et j’essaie de me souvenir pourquoi je suis ici. C’est important, m’a-t-on dit. J’ai pensé que ça pourrait être amusant, de sortir, de forcer Andrew à m’accompagner. « Ce samedi, on va à un mariage, toi et moi. » lui ai-je dit. Et puis j’ai oublié qu’il y aurait tous ces gens parce que je ne pensais qu’à Andrew et moi, ensemble. C’est rassurant, d’avoir quelqu’un. De ne pas être seule à travers les inconnus.
J’ai mis de jolis escarpins, pour avoir l’air d’une dame à talons, mais j’ai oublié de m’acheter une nouvelle personnalité pour l’agencer. Du haut de mes souliers, je ne suis qu’une fille, une gamine dans une robe trop serrée pour elle. Une robe plutôt belle, c’est clair et ça brille, de l’espoir à donner pour un mariage dont je ne connais pas les mariés. Je suis belle, qu’Andrew aurait dit, si je lui avais demandé, mais je l’ai lu dans ses yeux, alors je me suis tue.
Le mariage, je ne sais pas ce que j’en pense. Le seul exemple que j’en ai, c’est l’anti-mariage. Tout ce que ça ne devrait pas être, mais camouflé sous cette bannière. Mes parents, ils ne s’entendaient pas, lorsque ça leur arrivait d’être dans la même pièce. J’ai un rire amer. Et après, je me surprends d’être tombée pour le cœur noir et les insultes de Chuck. J’aurais du savoir que je n’étais pas vraiment mieux que ceux qui m’ont mise au monde. C’est triste comme pensée. Je ne devrais pas être triste. C’est supposé être un beau jour, où le soleil fait acte de présence, pas parce que c’est le jour, mais parce qu’il doit veiller sur un amour. Je secoue la tête pour sentir mes cheveux danser sur mes épaules. Je suis vivante, contre toute attente.
Ma main agrippe celle d’Andrew et j’ai juste envie d’en rire. J’ai peur, tu sais ? De la vie et des gens. Ce sont les pires des armes pour détruire une petite fille. Mon souffle se perd et je lève les yeux vers le grand brun qui m’accompagne. Et si je m’excusais, de t’avoir fait venir, et qu’on partait en courant vers un endroit où personne ne nous connais.
Une blonde s’avance à travers la foule, et elle semble danser alors qu’elle salue ceux qui lui tombent sous les yeux. Je souris, alors qu’elle passe devant moi. J’aimerais avoir un cœur comme ça et la légèreté de ses pas. Me voilà à envie une parfaite inconnue, parfaite pour n’être pas moi.
J’étire un sourire sur mes lèvres et je me convaincs d’être heureuse. C’est comme ça qu’on fait quand on ne sait pas faire autrement. Je sens les doigts d’Andrew contre les miens, et je me dis que ça pourrait être pire. La première fois, où j’ai osé le toucher, j’ai cru qu’il retirerait sa main, ou que ses yeux tourneraient noirs. J’avais oublié que tous les hommes ne sont pas Chuck Van Der Woodsen.
« Andrew ? Tu crois que tu te marieras, un jour ? »
Parce que moi pas. Je n’aime pas tous ces gens et cette ambiance si sucrée qu’elle me donne mal au cœur. Dis-moi qu’on peut être amoureux sans passer par cette étape de conte de fées. Que plus jamais tu ne me laisseras te trainer dans un endroit où je n’ai pas envie d’aller. Qu’après les « je le veux » on ne sera plus là pour danser comme dans les films où tout termine bien. Parce que ça n’est pas comme ça la vie. Est-ce que tu m’écrirais une histoire que je pourrais croire ? Parce que la vie me semble un peu trop maquillée pour être si jolie.
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 03.10.11 15:54 | |
| « Ce samedi, on va à un mariage, toi et moi. » D'accord, je n'ai pas réalisé sur le moment que j'avais dis oui. Mais j'ai très bien compris la chose ce matin, lorsqu'elle est venue se planter devant chez moi, habillée en parfaite Amber qu'elle est. J'ai tenté de sourire à sa vue, je ne sais toujours pas si j'ai bien réussi, j'essaie de ne pas trop me torturer l'esprit. Elle était belle, c'est tout ce que j'aurai pu dire si elle l'avait demandé. Mais non, alors j'ai remercié mon amie en silence. Parce que c'est toujours bien de se savoir compris en un regard.
J'ai enfilé un costume, prit de mon placard, un peu trop vieillot peut être. Mais au moins, je me suis habillé comme on doit l'être pour un mariage. Je n'avais aucune idée de qui était les mariés, et je n'ai pas jugé bon de demander. Je plaide la folie, j'allais à un mariage sans même savoir moi qui je suis. Alors à quoi bon savoir qui j'allais célébré. Amber le savait, ça me suffisait.
« Andrew ? Tu crois que tu te marieras, un jour ? »
Je me rends compte d'avoir été déconnecté de la réalité. Je n'ai pas suivis, j'ai oublié le temps qu'on a passé pour arrivé jusqu'ici. La vie. Nous deux, sa main attrapant la mienne. Mes doigts se refermant sur elle. La protégeant du monde entier, des gens qui ne peuvent pas la comprendre, ne le sauront jamais.
Me marier, moi ? Je ne sais pas, j'y ai jamais pensé. La seule femme que j'ai aimé ? Elle venait de ma propre imagination, Amber, tu sais. Je ne te l'ai jamais avoué, même après six mois d'amitié. Je ne sais pas. Me marier, tu crois ? Non, ça ne m'irais pas, un costume, une femme s'avançant dans l'allée, moi souriant, pleurant peut être ...
Le jour où je me marierai le monde ira bien. Il tournera comme il se doit. Il fera beau, surement une journée comme celle là. Je crois que ce sera bien, le plus beau jour de ma vie. Tu seras là, Amber, tu sais, tu seras là et tu souriras. J'en suis persuadé. Pendant cette journée, on sera heureux, toi et moi. Heureux, tu vois ? Et je te prouverai que la vie, elle est belle malgré tout, malgré toi et malgré moi.
Malgré nos souvenirs, nos vies.
- Je ne sais pas ... Tu crois qu'une femme pourrait m'aimer assez pour m'épouser ?
Moi, je ne sais pas. Celle qui aurait pu, je l'ai inventé et malheureusement, elle n'a jamais existée. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 06.10.11 19:10 | |
| Mes mains tremblent et j’essaie d’oublier ce qui me fait peur. C’est supposé être tout naturel, de vivre, alors pourquoi est-ce que c’est si difficile. J’aimerais rire à en oublier mon nom, mais je reste impassible. Si je tombe encore je vais me briser. Mes questions m’affaiblissent. C’est dur de marcher sur la ligne qui me sépare de la vie. D’un côté la main d’Andrew me retient, alors que de l’autre, celle de Chuck et son souvenir, me tire vers les abîmes. Je ne sais pas comment couper ce lien. Ce sentiment qui, quoi que je fasse, me ramène à Chuck. Il n’existe plus pour moi, je n’ai pas entendu sa voix depuis des mois, mais pourtant, la nuit, je rêve qu’il me murmure à l’oreille. J’aimerais me décrocher du sol pour me secouer. Je suis ici, avec Andrew et je n’arrive pas à m’enlever Chuck de la tête. Pathétique, murmure ma conscience à mes oreilles. Si agaçante celle là, à me lancer mes erreurs au visage alors qu’elle n’a pas eu la décence de me tenir loin de Chuck.
- Je ne sais pas ... Tu crois qu'une femme pourrait m'aimer assez pour m'épouser ?
Je cligne des yeux, un peu surprise, attendrie. J’ai envie de le serrer contre moi et de lui dire à quel point il est formidable, jusqu’à ce qu’il me croie. Que n’importe quelle fille serait chanceuse de l’avoir dans sa vie, encore plus de l’avoir comme amour. Tu sais Andrew, que dans tes grands yeux verts se trouvent tout ce qu’il faut pour rendre une femme heureuse. Tu ne parles pas beaucoup, mais tes mots tu les emploie ailleurs. Je m’étais promis de ne pas le lire, ton premier livre. J’aurais voulu être la fille qui s’en fout que tu sois un écrivain et que tu sois celui qui ne voit pas les photos de moi dans les magasines. Qu’on soit deux personnes toutes simples. Mais c’est faux, tu vois. Tu as du talent et personne ne pourras jamais te l’enlever. Moi, je vieillirai un jour et ce sera terminé. Alors que tu continueras de briller et de faire couler de l’encre jusqu’au jour où ton imagination cessera de danser. Tu es une merveille, Andrew, ne cesse jamais d’y croire.
« Je crois qu’elles attendraient en ligne juste pour te parler, si tu souriais un peu. »
Allez, fais-moi le plaisir de tes dents blanches. Je sais que cet air torturé te rend intouchable mais c’est que moi. Je ne perdrai pas la tête, je te promets. Ça me fait plaisir, de le voir heureux, mais ça passe si rapidement que j’ai presque le temps d’oublier. On pourrait, tu sais, être heureux à deux. Je pense que c’est possible.
« Dis, pourquoi t’as pas de copine. . . »
La curiosité me tuera. S’il y a quelque chose que je ne peux pas deviner, c’est bien son passé. J’aimerais savoir qu’une femme lui a brisé le cœur, que peut-être il ne veut plus aimer, ou bien qu’il n’en a pas envie. Parce qu’elle serait fabuleuse, celle qu’il choisirait d’avoir au bras. Elle serait bien mieux que moi. Tu vois, je ne suis là qu’en attendant. Je ne suis que celle qui prend l’espace vide à tes côtés, sans même te demander si ça te plait ou non, et ça me convient de n’être rien de plus que ça. Parce qu’on est bien, à se tenir compagnie, à se distraire. Ça me réchauffe le cœur de t’avoir à mes côtés, tu le sais, j’espère ?
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 07.10.11 16:13 | |
| Je ferme les yeux, resserre mes doigts contre les siens, encore une fois. C'est une habitude, je crois. Une habitude que j'aime, que j'ai appris à avoir, à la ressentir comme normale. Tout ce qu'il y a de plus vrai. Une chose que j'ai appris à aimer, tout doucement, avec le temps qu'il faut. Avec mon temps, je crois.
Elle me regarde et je ne sais pas. Je me dis qu'elle ne doit pas me comprendre, ou c'est moi qui ne comprends pas ? J'ai dis une bêtise Amber ? Tu peux le dire, je n'aurai pas peur, je comprendrai. Je sais bien que je suis dans un autre monde parfois, loin de toi, et même loin de moi. Je suis là où je me l'invente, ailleurs, au fond de mon âme, de mon cœur.
« Je crois qu’elles attendraient en ligne juste pour te parler, si tu souriais un peu. »
Cette fois c'est moi qui la regarde surpris. Ça n'existe pas, ça. Je fronce les sourcils à défaut de sourire comme elle me l'a demandé. Il n'y a aucune fille qui attend pour moi. Je pourrai le jurer, tu sais ? Je ne les vois pas, parce qu'elles n'existent pas. Je secoue le visage, et regarde Amber, essaie de ne pas penser à tout ça. Une fille pour moi, cela n'existe pas ... Je me suis rendu à l'évidence quand la folie a commencé à entrer dans ma vie. C'est ça mon problème, la folie de ma vie.
« Dis, pourquoi t’as pas de copine. . . »
Je respire, lentement, ferme les yeux, quelques secondes juste, comme ça. Je ferme mon esprit, pour ne pas penser à celui que j'étais, celui que je suis. Je ne pense pas à tout le reste, au passé. Je me dis que c'était fichu d'avance, que je cours encore pour rien. J'ai pas de copine, parce que c'est mon choix. J'ai pas de copine parce que la perfection que j'ai crée n'existe pas. Parce que j'ai cette image dans mon esprit, cette déesse que je ne connaitrai jamais. Celle qui m'a fait arrêter d'écrire, celle pour qui je survie. C'est n'importe quoi ma justification Amber, je le sais, et je n'ose pas te le dire parce qu'après toi aussi tu le verras mon n'importe quoi.
- Pourquoi j'ai pas de copine ?
La question résonne dans ma tête. Parce que je n'y ai pas vraiment de réponse. Je ne sais pas, c'est comme ça. Je ne suis pas capable d'aimer les gens qui sont vivants. Je suis fait pour le monde de papier, celui que je me permets d'inventer. J'ose plus respirer, je crois que j'ai lâché sa main. Coupé le lien.
- Parce que ... Je ne suis pas normal, ça doit venir de là.
Je finis par lui dire, sans savoir pourquoi j'ai prononcé ces mots là. Parce que je ne veux pas la faire fuir, je ne veux pas. Maintenant qu'elle est là, que je me fais à sa présence à côté de moi, j'ai pas envie de la faire fuir. Juste quand elle saura que la seule fois que je suis tombé amoureux, c'est d'une femme ue j'ai moi même inventé. Que ma folie ne me ronge plus tout à fait. Que je suis bon à une chose, c'est vrai, à être jeté. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 07.10.11 20:10 | |
| Mon cœur se débat. Je remets en question mes mots et mes idées. Et si je le faisais fuir avec mes questions idiotes et mes mots qui ne font aucun sens. Ma respiration se bloque et je panique, en silence. Je me noie l’instant d’imaginer que je pourrais le perdre. C’est stupide, nous ne somme rien, que deux amis, que deux grands enfants. On ne parle pas beaucoup des vraies choses, parce que ça nous effraie. C’est peut-être parce que c’est vrai, que j’ai peur de nous.
- Pourquoi j'ai pas de copine ?
Le doute dans ses voix me fait frissonner. Ne pars pas, ne me laisse pas. J’aimerais que tu doutes de moi plutôt que de ne pas voir à quel point tu mérites d’être aimé. La première fois, je dois avouer que je me suis laissée prendre par tes beaux yeux et tes épaules fortes. Mais ça n’était pas le plus beau. Le plus beau, il est à l’intérieur. Tout ce que tu ne dis pas pour des raisons qui ne regardent que toi. Alors on s’en fout de n’être que deux, de ne pas se ressembler et de pourtant bien s’aimer.
Sa mais laisse tomber la mienne. Je serre les dents pour ne pas avoir mal. Regarde-moi, Andrew. Tu ne peux pas me faire ça, ok ? C’est toi qui me retiens de tomber. Imagine les derniers mois sans tes silences et tes soupirs. Oui je parle trop, mais c’est pas nouveau. Oublie ma question, laisse-moi te distraire de mes mots. J’en ai longtemps fait un jeu, de ces mots là. Ils étaient bien tranchants, et ceux qui ne blessaient personne me revenaient au visage pour m’écorcher un peu. Les mots de Chuck me restent encore pris dans la gorge. Parce que je ne crois pas que je pourrais oublier, jamais. Je ne suis plus la même depuis tout ça.
- Parce que ... Je ne suis pas normal, ça doit venir de là.
Je fronce les sourcils, parce que ça n’est pas vrai tout ça. Être différent, c’est ce qui fait de toi un homme plus vrai que tous les autres. Normal, c’est si moche que personne n’en veut. Les gens, ils rêvent de quelqu’un de spécial pour être un peu plus que normal. Nous, peut-être qu’on a oublié de rêver. Tout ce que je peux te jurer, c’est que c’est une bonne chose de ne pas être comme les autres.
Ça me fait sourire de voir que même s’il est grand et fort, il a des doutes, mon Andrew. C’est pas donné à tout le monde d’admettre ce genre de choses. Mon cœur fait un bond. Toi et moi, c’est si facile que ça me fait rire. Tu es mon bonheur, mais tu ne le sais pas encore.
« C’est une bonne chose, tu sais. D’être différent. »
Je le regarde avec des yeux qui brillent. Il y en a qui crèveraient d’être toi. Je me perche sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. On peut tout faire si tu viens avec moi.
« Imagine si j’étais comme toutes les autres et que je m’étais arrêtée à tes grognements, comme ta vie serait ennuyeuse. Ça prends autre chose que du normal pour qu’il y ait des couleurs. »
Finalement, peut-être que je danserai. Je serai même heureuse pour la mariée. Je lancerai des confettis et je mangerai une part de gâteau. Tu me fais vivre, Andrew, le mieux que je puisse faire, c’est te rendre la pareille. Je le tire par la manche vers une table avec une nappe blanche. C’est maintenant qu’on commence à être heureux. On peut toujours rêver à mieux, mais pour une fois, elle est plutôt belle la réalité. T’en dis de la vivre avec moi ?
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 07.10.11 20:38 | |
| Je cesse de vivre, l'espace d'un instant. Je me dis qu'elle ne comprendra pas, et qu'en plus je ne lui en voudrai même pas pour cela. Parce que personne ne comprendrait. Même moi y a des jours où j'assimile pas vraiment mes pensées. Même moi je me demande comment j'ai pu m'imaginer tomber amoureux d'un bout de papier.
« C’est une bonne chose, tu sais. D’être différent. »
J'écarquille les yeux, mets un temps à assimiler, à être d'accord, et à être soulagé. Je ne soupire même pas. Je me contente de la regarder, là, mon Amber prêt de moi. J'accuse son sourire, le prend en plein cœur et me tais. Comme son baiser. Il s'est juste posé là, sur ma joue.
Mais aujourd'hui il représente tellement pour moi. Ce n'est pas le premier qu'elle donne spontanément, ce n'est pas non plus le premier impact bizarre qu'elle a sur moi. Mais aujourd'hui, je ne sais pas, elle le montre au monde. Oui, c'est ça, elle montre aux autres gens que je fais parti de sa vie. Et que de ma folie elle s'en fiche, juste comme ça, comme du vent. Comme quelque chose qui s'oublie avec le temps.
« Imagine si j’étais comme toutes les autres et que je m’étais arrêtée à tes grognements, comme ta vie serait ennuyeuse. Ça prends autre chose que du normal pour qu’il y ait des couleurs. »
Alors je souris, cette fois, complétement même je crois. Je n'esquisse rien du tout sur mon visage, juste un sourire d'Amber à moi. Et mes yeux se ferment, une nouvelle fois, l'espace de quelques secondes, mais je note mon mouvement parce qu'il est là pour exister. Comme moi, j'existe par elle, comme ça. C'est bête, je le sais.
Et puis, je hausse la tête positivement. Parce que ses mots sont vrais. Parce qu'elle n'est pas comme toutes les autres et que pour l'instant même si je le sais, je n'ose pas me l'avouer. Je souris encore, parce qu'aujourd'hui j'ai l'impression de devoir le faire. Pour elle, mais aussi un peu pour moi.
- J'en ai beaucoup, des couleurs, moi ?
Je demande, juste comme ça. Parce que de sa réponse dépendra de l'avenir. Parce que selon ce qu'elle me dit en parole et ce que je lis dan ses yeux je saurai si je peux avouer. Je jure que c'est vrai. Si je vois qu'elle croit un tout petit peu en moi, j'avouerai mon péché. J'avouerai mon je ne sais quoi. Je lui dirai pourquoi il n'y a personne dans ma vie, mis à part elle, ses céréales et ses farandoles de mots si vrais. Si ça réponse est celle que je crois, je lui dirai, ce que je suis, ce que j'ai fais. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 10.10.11 15:09 | |
| Et le voilà qui souris. De ce bonheur qu’il ne se laisse que si peu montrer. Mon cœur en soupire. C’est ce sourire là qui ferait tomber les dames. Ceux que tu distribue au vent, quand personne ne te regarde. Les étincelles de bonheur que tu ne crois pas mériter. C’est stupide, d’attendre que la vie nous donne des couleurs. Il faut les peindre, les mélanger, pour créer une vie à notre image. Des couleurs qui nous vont au teint. Les gens en noir et blanc, ils ne seront pas heureux, ils ne seront pas malheureux. Nous, on vit à en crever, on crève de vivre. C’est beau tout ça. Ne laisse pas les couleurs filer sous tes doigts, encre les sur le papier.
J’étais morose et perdue, au centre de ces gens qui ne comprendront jamais ce que c’est, d’être différent, mais de sembler si normale. À ce moment là, j’ai trouvé ta main. Les gens n’avaient plus d’importance parce que je n’étais plus seule. Tu ravive mes couleurs, Andrew. Je devrais te remercier, mais je ne sais pas comment. Alors je tente de les partager, de nous faire exister.
- J'en ai beaucoup, des couleurs, moi ?
Je mords mes lèvres pour cacher un sourire grand comme le ciel. T’es magique Andrew. Tu m’as empêché de tomber si profond que personne ne m’aurais retrouvée. De t’avoir si proche, de pouvoir débarquer à toutes les heures, de tenir ta main dans la rue, tu ne sais pas le bien que ça m’a fait. Regarde autour de moi, il n’y a personne. Je ne m’entends pas avec les filles, pour trop de raisons, parfois futiles, parfois blessantes. Elles ont toutes grandis dans la jalousie, dans ces faux-semblants dont je me croyais la reine. Je n’étais qu’une gamine qui jouait aux grandes personnes.
Tu es un prince parmi les ignorants, Andrew, ne laisse pas ta tête te dire le contraire. Je ne pense pas avant de lui répondre, parce que c’est évident pour moi. Tu vois le monde comme personne. Ne laisse jamais quiconque t’enlever tes couleurs.
« Il y a tout un arc-en-ciel derrière tes yeux, Andrew. »
C’est que c’est pas tout le monde qui en a autant. Chuck n’avait qu’une couleur, un rouge si foncé qu’il était presque noir. Je m’en veux, de comparer deux hommes qui n’ont rien de semblable. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Mon cerveau est un mécanisme cruel. Il me ramène sans cesse à cette période de ma vie où tout tournait autour des jeux destructeurs d’un roi sans domaine. Rien n’appartiendras jamais à Chuck parce qu’il refuse d’appartenir à quiconque. Je tente de me convaincre que c’était la pire des erreurs, que Chuck est mon plus grand regret, mais mon cœur me crie le contraire. Mon cœur me crie que je ne changerais rien de notre histoire, que c’était parfait. Me voilà détraquée. Si insensée que jamais je ne l’avouerai. Ils en disent quoi, mes yeux, Andrew ?
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 21.10.11 20:09 | |
| « Il y a tout un arc-en-ciel derrière tes yeux, Andrew. »
J'incline le visage, pas pour juger ses paroles, non, même si elles me touchent en plein coeur. Je veux pouvoir deviner, je veux savoir si je peux m'expliquer. Un enfant pourri gaté traverse mon esprit a toujours vouloir et non espérer. Je n'aime pas être comme ça, j'aimerai pouvoir m'excuser et puis je me rends compte que les excuses seraient pour moi, et quoi bon, n'est ce pas ?
Je vois dans ses yeux plus de choses que je pensais. La vérité. Je souris, pour ça. Même si à ses paroles je ne crois pas. Je n'ai pas non plus l'impression qu'elle se moque de moi, mais tu vois, Amber j'ai tout perdu le jour où j'ai compris ce qu'il m'arrivait, le jour où je me suis enfermé dans ma bulle comme ils ont dit. Le jour où j'ai arrêté d'écrire mes envies sur papiers. Si seulement j'aurai pu mieux m'expliquer. Mais même aujourd'hui je me dis que ce que j'ai fais, c'est bien trop compliqué. Même pour un esprit comme moi, c'était juste n'importe quoi, crois moi.
- J'ai bien moins de couleur que toi, tu sais.
Ca Amber c'est on ne peut plus vrai. Je pourrai le jurer, le cracher, le hurler. Le faire comprendre au monde entier. Y a des jours où je me dis que c'est toi que j'aurai pu décrire, ces jours là je me dis aussi que mon prochain livre parlera de toi. De cette magnifique femme que tu aies, de celle qui a changé ma vie et la remise du bon côté. Celle qui m'empêchera toujours de sauter dans le vide les instant où je ne voudrai plus me battre. Oui, cette femme là aux mille et unes couleurs. Celles qui égaient ma vie sans même qu'elles s'en aperçoivent.
- Si je n'avais pas été écrivain, peut être qu'au jour d'aujourd'hui j'aurai quelqu'un dans ma vie.
Oui « si », il est bien là le problème dans ma phrase. Je suis écrivain et les mots sont presque tatoués en moi. Juste comme ça, ils s'inscrivent lentement et ne me quitte pas, comme ce regard que j'ai imaginé, celui qui aurait pu ressembler au tien, je crois. Si je n'avais pas été écrivain, tout aurait été différent, crois moi.
- Tu as déjà lu ... Mon livre ?
J'espère que oui, comme non, je me dis que si elle a lu elle comprendra, ou peut être pas. Et puis je me dis que si elle ignore ce que j'ai crée c'est bien mieux comme ça. C'est n'importe quoi. Je reporte mon attention sur celle qui est ma moitié, je crois. Et d'un sourire je voudrai qu'elle oublie cette question, que je me sente moins con.
- J'aurai pu écrire tes couleurs pendant des chapitres entier, tu sais ...
Et je te jure que c'est vrai. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 28.10.11 18:05 | |
| Je ferme les yeux, mordant ma lèvre inférieure. Je n’aurais pas du, j’aurais du me taire. J’attends la réplique sèche qui viendra déchirer le voile de mes illusions. Je suis bien bonne pour faire semblant. J’ai fait semblant toute mon enfance, je fais semblant chaque jour où je travaille, j’ai fais si longtemps semblant avec Chuck que j’en avais oublié la réalité, jusqu’au moment où elle m’a giflé au visage, bleuissant mon poignet d’un amour transformé en haine. Peut-être que je voulais juste aimer, mais ça ne devrait pas me briser en morceaux. J’étais probablement plus fragile que je le croyais. De la porcelaine qui rencontre la brique, moi et Chuck dans la même pièce. C’était inévitable. J’en reviens à Andrew, qui est mon présent. Il est là, presque tous les jours, et ça me plais. Je n’ai jamais eu de vrais amis, mais Andrew, il pourrait être de ceux que je garde dans ma vie pour longtemps. Peut-être même qu’il saurait écouter les tristes et tragiques secrets sous mon sourire. On est bien, lui et moi, à ne rien dire. Le silence fait beaucoup moins mal que les mots. J’en sais maintenant quelque chose.
- J'ai bien moins de couleur que toi, tu sais.
Je fronce le nez, un sourire mangé aux lèvres. C’est faux, Andrew, tellement faux. Derrière le vert de tes yeux, il y a tout un monde que tu tentes de colorer en gris. Il suffirait simplement d’un souffle assez fort pour faire écailler la peinture et voilà, tu verrais toutes les couleurs que je vois en toi. Moi, mes couleurs, elles sont fausses. J’en ai joué comme une actrice dans un théâtre. J’ai porté chaque couleur jusqu’à ce qu’elle ternisse et maintenant, je me contente de nouvelles teintes, mélanges des couleurs qu’il restait au fond de moi. Mais celles là, ces couleurs que tu vois, ce sont les dernières. Lorsqu’elles se seront éteintes, ce sera terminé, fini pour moi. Alors fais attention, tu veux, à en prendre un peu soin, lorsque j’aurai baissé ma garde.
- Si je n'avais pas été écrivain, peut être qu'au jour d'aujourd'hui j'aurai quelqu'un dans ma vie.
Oh non, ça ne vaut pas la peine, de mélanger les « Si » dans cette histoire. Si je n’avais pas rencontré Chuck . . . Elle est bien bonne celle là. On ne refait pas le passé, ça ne sert à rien de s’en torturer, je l’ai déjà bien assez fait maintenant, c’est à mon tour de parler, ne dis pas non, ne souris pas en coin, parce que tu penseras que j’exagère. Je te dis, cette phrase là, il faut t’en rappeler. Peut-être que ça pourrait t’aider, à faire la paix avec ce qui cloche en toi.
« Si t’étais pas écrivain, tu ne serais pas toi »
J’y crois dur comme fer, Andrew, que c’est une partie de toi, plus grosse que tu ne veux l’admettre. Écrivain, c’est qui tu es, mannequin, c’est ce que les gens pensent que je suis. Ça n’est pas pareil pour tout le monde. On peut se ressembler parfois, mais pas sur ça. Le talent d’être jolie ne se compare pas à celui d’aligner les mots pour en créer quelque chose de magique. Les mots restent dans les esprits, alors que les photos s’oublient dès qu’elles ne sont plus sous nos yeux. Il y a tant de connaissances, des gens de notre passé, aux quels notre mémoire n’arrive pas à rendre le visage. C’est comme ça.
- Tu as déjà lu ... Mon livre ?
Je baisse les yeux, incapable de savoir si ma réponse sera la bonne. Je ne mentirai pas, je ne fais plus ça. Mais d’avoir lu son livre, c’était comme de livre une partie de son âme. C’était si personnel, que j’en suis gênée, comme si c’était interdit. Je ne sais pas si Andrew me devine, ou s’il est perdu dans ses pensées. Je réponds d’un signe de tête positif à sa question. Je ne sais pas ce que pourrais en dire, s’il me demande mon avis, je n’y connais pas grand-chose aux bouquins. Il dira surement que j’ai aimé parce que je l’aime bien lui, mais ce serait faux. Je crois que j’ai aimé le livre alors que je commençais à bien aimer Andrew. C’était en même temps, comme si une pièce manquait avant ce moment là. Comme si c’était le déclic qui a fait que je n’étais plus uniquement que la gamine immature qui s’imposait dans sa vie. Mes doigts se crispent dans mon dos, et je ne sais pas quoi répondre, mais sa voix grave me transporte ailleurs et c’est bien comme ça.
- J'aurai pu écrire tes couleurs pendant des chapitres entiers, tu sais ...
J’ai le cœur qui se gonfle, parce que mine de rien, ça me fait plaisir, si tu savais, Andrew. Je ne sais pas si j’y crois vraiment, mais ça me réchauffe à l’intérieur, ça me donne envie de briller. Je voudrais juste ne pas avoir peur. J’attends encore le mais, la noirceur qui suit le soleil. Mais toi, Andrew, t’es le soleil qui suit la noirceur. Ma noirceur elle a un nom, mais j’essaie de l’oublier, je te jure. C’est ton nom à toi, qui existe maintenant pour moi. Je croise ses yeux, et j’aimerais être aussi grande que lui, juste pour en être plus proche. Les secondes m’écrasent, et je suis sans voix, juste parce que c’est trop beau pour être vrai. C’est doux-amer, j’ai le cœur qui dérive et je tente de le rattraper. Ça n’est pas bien de rêver, Andrew, ça m’a fait tellement mal la dernière fois.
« C’est juste qu’elles sont plus belles à travers tes yeux, les couleurs. D’où je suis, elles sont bien ternes parfois. »
C’est ta vision qui fait que c’est si beau, c’est toi et tes silences. Parce que quand tu ne parles pas, tu penses, tu observes. Chuck parlait beaucoup trop, il ne regardait pas assez, il agissait. Maintenant, ça me fait peur ce genre de comportement. J’essaie d’être plus comme toi, Andrew, j’essaie d’observer, de penser. Si j’avais pensé un peu plus, j’aurais réalisé que je n’étais pas si spéciale que ça. Que tout le monde a vu dès le premier jour, que Chuck me briserait, comme tant d’autres. C’est facile de regretter, s’aurait été mieux de penser.
« Tu m’écrirais une vie ? Plus jolie que celle là. Où personne ne brise mon cœur. . . »
Je soupire. Une vie où toi, Andrew, tu ne briseras pas mon cœur. Tu crois que c’est possible ? Sinon, demain je disparais, c’est ma dernière chance. Si je tombe encore, je ne me relèverai pas.
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 23.12.11 19:59 | |
| « Si t’étais pas écrivain, tu ne serais pas toi »
Oui, mais je serai peut être mieux, peut être moins. Moins perdu, moins fou. Moins je ne sais pas. Je serai quelqu'un qui ne passe pas son temps à rêver, à espérer. Et peut être que mes réactions seraient plus normales. Peut être même que je ne serai pas violent, tu savais, Amber, que de mes mains j'ai déjà failli tuer ? Pour sauver ma sœur, la récupérer. Je suis pas forcément quelqu'un de bien parce que j'écris. Je ne le vois pas comme ça. Je me vois différent, bien trop loin de toi, du mariage et de tout ça.
« C’est juste qu’elles sont plus belles à travers tes yeux, les couleurs. D’où je suis, elles sont bien ternes parfois. »
Mais ce n'est pas vrai. Je me dis que je dois lui dire tout de suite qu'elle est magnifique. Que c'est tout un monde qui gravite autours d'elle. Mais j'ai peur, alors je me contente de respirer, continue d'avancer. J'ai mal au cœur, je veux qu'on retourne dans notre vie toute simple. Celle où je ne fais pas tache, pas cet endroit où trop de gens me voient. Tes couleurs, elles ont le truc. Pas le n'importe quoi, non, elles ont la chose qui fait que t'es différente. Le fait que je n'ai pas fuis. Le fait que tout ira bien à la fin. Elles ont le truc qui fait qu'elle est unique, et elle ne le voit même pas. Je souris, me dit encore une fois que ça doit être bizarre sur moi, mais j'aime bien, me permettre de sourire pour ça.
« Tu m’écrirais une vie ? Plus jolie que celle là. Où personne ne brise mon cœur. . . »
J'aimerai pouvoir lui répondre que oui. Mais je ne sais pas. C'est compliqué, Amber, tu sais. Je sais que tu sais. Parce que tu n'as pas répondu à ma question, je sais que tu es au courant de ce que j'ai mis à travers mon livre. J'ai lu tout ce qu'on a pu écrire sur moi. On m'a traité de fou, on s'est moqué de moi. On a dit que j'étais fini alors que je n'avais que débuté ma carrière. Ils ont dit que c'était une grande perte, mais que la prochaine fois, je devrais savoir faire comme tout le monde. Différencier le vrai du faux, savoir qu'une femme inventée, on ne peut pas l'aimer.
- Je le réparerai, ton coeur. Et pas dans un livre, je le réparerai de mot, même si ça fait peur. Je le réparerai du mien, même si ce n'est qu'avec mon amitié. Je te rendrai ton sourire, je me le suis déjà juré. Je jour où tu as débarqué dans ma vie, avec des céréales que je ne soupçonnait même pas chez ma sœur.
Je lui lance un nouveau sourire. Je veux lui montrer que je suis sincère, que je n'invente pas. Qu'aucun homme ne lui fera du mal tant que je serai là. Que maintenant son armure c'est moi. Qu'elle ne doit plus avoir de forteresse autours de ses bras, je serai celle dont elle a besoin. Plus rien ne la fera souffrir maintenant. Parce que c'est une charge dont je me fais chevalier. J'invente un monde où elle serait la princesse à sauver. Je réparerai ton cœur, je le promets. D'un baiser de conte de fée, un jour, je te sauverai.
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 04.01.12 21:12 | |
| Dans le fond de ses yeux, je le regarde me regarder. Andrew, il est tellement grand, qu’il pourrait me regarder de haut, mais non, jamais il ne semble se croire tellement mieux que les autres. C’est étrange de connaître un homme qui n’est pas embourbé dans son propre égo. Peut-être que c’est moi qui déforme les choses. Peut-être que je le vois éternel, parce que ses mots sont imprimés à jamais sur papier. Peut-être que j’aime sa façon de m’aimer juste un peu, comme si j’étais un heureux accident. On ne devait pas se rencontrer, jamais je n’aurais pu prédire. Une touche de Kate dans les poussières de hasard et nous voilà ici, sans que je ne sache vraiment pourquoi. J’aimerais avoir la certitude de pouvoir être assez forte pour nous garder tous les deux hors de mes insécurités. Si je commence à trop penser, je vais trop parler, je vais lui faire peur, je vais me faire peur, et si je perds Andrew, je me perds aussi, j’en suis certaine.
- Je le réparerai, ton coeur.
Mon petit cœur en morceaux se serre et tremble assez pour me bouleverser. C’est beau ce que tu dis, Andrew, si beau que ça me donne envie d’y croire. J’en ai les mains qui frissonnent, et je crois chanceler, alors que tu me fais cadeau d’un de tes rares sourires. Je pourrais en pleurer, d’être touché à ce point, d’avoir envie de te faire promettre. Jamais personne ne m’as dit ce genre de choses, jamais. Sous mes yeux défilent les moments qui nous ont menés ici. Improbable, impossible. Deux chemins si différents qu’ils n’auraient jamais du se croiser, mais ma vie n’aurait pas été la même sans lui. L’air glisse doucement dans mes poumons. Je m’approche un peu d’Andrew, sans arriver à le toucher, ma main à quelques centimètres de la sienne. C’est stupide, pas vrai ? D’avoir peur d’être heureuse.
« Et si c’était pas possible ? »
Si j’étais brisée pour vrai. Si Chuck m’avait détruite, t’en ferais quoi de mes ruines à jamais croulantes. De ma carcasse qui peut s’effondrer à tout moment. T’en dirais quoi si je ne pouvais pas promettre de me tenir toute seule, si je te disais que j’ai besoin de toi plus que tu ne le crois. Je lève les yeux vers Andrew, mes yeux perdus dans des larmes qui ne couleront pas, juste bonnes à inonder mes orbites. Peut-être que je suis triste, peut-être pas. Je ne sais même plus le pourquoi et le comment. J’en oublie ce qui me fait peur. J’aime mieux savoir que de me perdre dans un autre jeu, dans une nouvelle histoire.
« Si j’étais brisée, tu resterais quand même ? »
Je veux juste la vérité, c’est pas trop demander, non ? Ma lèvre inférieure tremble un peu. Juste un peu. Parce que je crois que je préférais partir avant lui, ne pas être laissée derrière. Je n’ai nulle part où aller, mais ça ne fait rien. Tous les endroits sont pareils quand on est seule. C’est peut-être la seule chose que j’ai aimé chez Chuck, j’étais un peu moins seule quand j’étais avec lui, même s’il n’a jamais été avec moi. Alors, Andrew, tu voudrais d’une petite chose en morceaux, ou pas . . .
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 23.03.12 9:21 | |
| Je veux croire à tous mes mots et pas seulement la faire rêver, je veux qu'elle y croit comme moi je le dois. Je veux qu'on visite le monde, elle et moi. Je veux tellement de choses pour elle que ça se chamboule dans ma tête, je vais plus vite que mes pensées.
Je veux y croire parce que quand je croise ses yeux, quand elle me regarde, putain, j'existe un peu. Et même si ça me fait mal à l'intérieur parce que j'existe avec quelqu'un de réel, parce que je quitte ce monde inventé, je me dis que c'est ce genre de mal, celui qui fait du bien. Celui qui murmure à mon coeur que je suis bien vivant, que je n'ai plus besoin de me pencher d'un toit d'immeuble pour me le prouver. Ce mal, il fait du bien à mon âme, il l'élève, la rend plus grande. Il me fait divaguer, espérer. C'est un mal qui fait peur, mais bon sang il réchauffe mon coeur.
« Et si c’était pas possible ? »
Mais tout est possible si on y croit, toi et moi. Je te jure Amber, c'est possible, et je ne sais plus ce que tu veux qui arrive. Mais si tu me le demande assez fort je te le donnerai. Je te serai l'ami, le confident, l'amoureux, l'amant, celui que tu voudras que je sois. Parce que je fonctionne comme ça, quand je tombe, je tombe vraiment, tu entends ? Je suis fou, c'est vrai ... Et je me dis parfois que tu devrais te méfier de moi, si je vais trop vite, ralentis moi, n'hésites surtout pas.
« Si j’étais brisée, tu resterais quand même ? »
J'ai envie de rire tant la question me surprends, tant elle vient de nulle part, et tellement qu'elle me semble bête, presque. Si t'étais brisée ? Mon dieu Amber c'est moi qui le suis, tu n'as pas encore compris ? Pourtant j'essaie de te démontrer que je suis cassé, que je ne fonctionne plus correctement depuis le temps où j'écrivais. Depuis le temps où sourire signifiait me torturer.
Si toi tu es brisée, je me demande ce que je suis et ce qui pourra me sauver, je te promets tu es loin de l'être, et si tu le crois vraiment, je te prouverai que tes pensées sont vaines, que dans mon monde tu n'es pas une poupée, tu es une de ses princesses faites pour briller. Amber, crois moi, tu n'es pas brisée, mais pour te rassurer je suis là, même si je pense tout le contraire de toi, je suis là. Et les bouts de toi que tu penses avoir perdus ? Je les retrouverai.
- Je resterai, et je prendrai le temps de recoller tous les morceaux. De savourer le gout de ta peau.
Puis je m'approche d'elle, ramène son corps vers le mien, la serre fort dans mes bras, lui montre que je suis bien réel, bien là, me prouve à moi aussi qu'elle existe vraiment. Je respire longuement son odeur, attends. Attends que mon coeur se calme, et qu'elle comprenne que si aujourd'hui elle a peur de croiser quelqu'un de son passé, je serai là pour l'affronter. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 06.06.12 4:33 | |
| Alors que les mots m'ont échappés, je me sens petite. J'ai pas l'habitude d'avouer ce genre de secrets. Ceux qui me font peur. Parce que si j'étais brisée, je ne pourrais plus fonctionner. Je serais cette petite poupée juste bonne à être jolie dans un coin. On ne paie pas les poupées pour s'effondrer et pleurer. Je joue celle qui vas bien, celle qui sait encore comment on fait pour vivre à travers tous ces gens. Mais la vérité, c'est que j'ai oublié. On m'a brisée, et puis j'aurais voulu tout arrêter. C'était pas le genre de jeu auquel j'aurais pu gagner.
Je m'ose à croiser le regard d'Andrew. Ce regard si profond qu'on s'y perds sans chance de sortie. Je l'ai trouvé beau la première fois, mais jamais aussi beau que maintenant. Il a un sourire au coin des lèvres et j'en profite. C'est si rare de le voir comme ça. Je me surprends à espérer que ce soit moi, qui lui fasses cet effet. Le premier jour, j'avais la tête pleine de Chuck. Il me regardait comme si je n'étais pas vraie. Comme si c'était impossible qu'une fille débarque à l'improviste. Comme si c'était pas normal que je veuilles manger des céréales. Et puis on s'y fait, à mes caprices de petite fille, comme j'ai appris à aimer ses silences et ses beaux mots. Il y croit pas, mais il est facile à aimer, lorsqu'il en laisse la chance.
- Je resterai, et je prendrai le temps de recoller tous les morceaux.
Mon coeur s'agite, bat à mes oreilles. J'en perds l'équilibre. On ne m'a jamais rien dit d'aussi joli, tu sais. Je voudrais capturer ses mots comme les papillons perdus de mon enfance. Les attrapper au filet pour les enfermer dans un bocal. Les garder en sureté pour les jours sans lui. Parce qu'Andrew, il vaut mieux qu'une petite fille qui se cherche. Il mérite une grande dame qui sera à la hauteur de ses mots. T'en fais pas, elle viendra un jour, pas trop vite, j'espère. J'ai encore trop besoin de toi pour te laisser partir. Elle sera belle, mais surtout incroyablement généreuse. Elle ne demandera rien, mais tu auras envie de tout lui donner. Tu verras, elle fera lever ces poids que tu traîne à tes pieds. Elle aura la douceur d'un ange tout en étant d'une parfaite imperfection. Tu ne t'en apercevras que trop tard, quand elle aura volé ton coeur. Quand je serai réparée, tu n'auras plus à rester, je vais m'en remettre. Et je serai heureuse de te voir amoureux, Andrew. Je te le jure, je ne pourrai pas lui en vouloir de t'arracher à moi.
- De savourer le gout de ta peau.
Je cligne un peu des yeux, souhaitant qu'il me murmure tout ça à l'oreille. Le reste du monde a cessé d'exister. Qu'ils s'évaporent, qu'ils nous laissent seuls. Que le soleil cesse de se coucher, qu'aujourd'hui ne termine jamais. J'ai peur de me laisser tomber. C'est stupide pas vrai, Andrew sera là pour m'attrapper.
Qu'est-ce qu'on réponds à ça. À des murmures qu'on pense échappés. À ces choses qu'on pense sans oser formuler. Je n'en ai pas des mots comme ça, à lui répondre. Je ne connais pas la formule magique qui nous fera disparaître. Je tremble un peu, étourdie. Ça vas trop vite, ça m'effraie et ça m'enivre. Que quelques mots et j'en demande encore. Je suis pendue à ses lèvres, buvant les soupirs qu'il me cause. Ça devrait pas être permis d'être aussi parfait. Sur la pointe des pieds, je tue petit à petit la distance qui nous sépare. Si je fais un pas, tu fais le prochain ?
- Okay.
T'en dis quoi, de me recoller maintenant ? De ne pas perdre de temps. De nous perdre un peu dans la foule. D'oublier d'ou on vient. De ne penser qu'à maintenant. Juste un moment. J'ai un quelque chose qui me retourne à l'envers, à l'endroit. On pourrait s'aimer un peu, tu sais. Comme des amis qui se sont trouvés. Dans cette grande ville impossible. Entre le papier qui nous hante. Ton livre et mes photos au fini glacé. On a qu'à tout oublier. Fais-moi oublier que j'étais brisée.
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 14.06.12 13:21 | |
| J'explose un peu, je crois. Je vacille au travers de ma vie mais surtout de mes mots. Mon livre me hante, mes paroles aussi. Et même si je l'ai prise dans mes bras, j'ai honte de ce que j'ai fais, ce que j'ai dis. J'ai peur de la voir s'enfuir, me quitter. Et puis, m'oublier. Je ne sais pas définir ce qu'est le faux et d'où vient le vrai. Je dis les mots comme je pourrai les écrire, fais des gestes parce que je pense que dans un roman cela se passerait comme cela. Je ne suis pas dans la réalité et pourtant je le veux tellement pour toi.
J'ai l'impression qu'elle s'approche, je ne sais pas. Qu'elle respire un peu mieux et pourtant, je la sens encore tremblante. J'ai peur de sa réponse, sans savoir vraiment ce que j'attends. Je ne souhaite pas qu'elle me murmure quelque chose à son tour, je ne suis même pas sure qu'elle ait entendu ce que j'ai dis, tant je l'ai prononcé doucement. J'aimerai me sentir fier et grand, mais je ne peux pas m'empêcher que tout ce que je fais est maladroit, la vraie vie c'est tellement effrayant.
Je n'ai pas entendu ses mots, trop absorbé par la couleur de ses yeux, par tous ce qu'ils me chantent sans le faire vraiment. J'ai l'impression que mon coeur est en train de se mourir un peu. Il se meurt parce qu'il reprend vie, ça fait mal autant que cela fait peur. Et pourtant, j'ai l'impression de savoir parfaitement ce que je dois faire. Pour une fois, je suis sur de moi, je ne fais pas semblant, je tombe mon masque, que je ne désire pas, le maudis d'avoir été trop longtemps là. Remercie les cieux d'avoir mis Amber sur la route de ma sœur avant qu'elle emprunte mon chemin. Elle était parfaite lorsqu'elle est venue me sortir de ma torpeur. Parfaite.
Je n'aurai jamais pu écrire quelqu'un comme elle. J'ai bien essayer, mais à la vérité, elle a ce truc que mon héroïne n'avait pas. Elle est vivante c'est aussi simple que cela. Elle a une fossette lorsqu'elle sourit, elle a les yeux qui s'illuminent lorsqu'elle pense vrai un truc qu'elle dit. Elle pense qu'elle a souvent raison, elle est celle que je n'aurai pu penser, c'est la vérité, parce qu'elle est dans cette réalité que je refuse et pourtant dans laquelle je suis forcé d'évoluer. Elle est réelle, mais elle a cette magie en elle, celle qui me fait penser que depuis toujours c'est d'elle que je rêvais.
Et même si je ressens tout à l'excès parce que je suis comme un nouveau né qui apprend. Je fais quand même ce que j'ai fais en tête depuis son Okay. Comme dans un livre, comme dans une danse, je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, je continue mon mouvement en venant délicatement caresser sa joue, je souris, tendrement, j'ai peur aussi, je n'entends plus rien, nous enfermant volontairement dans cette bulle où on ne peut qu'exister à deux. Je réalise ma promesse, je crois, de tenter de la recoller. Et je le fais de la meilleure façon que je connais. L'aimer.
Mes lèvres s'approchent enfin des siennes, et un écrivain aurait pu dire que c'était le baiser de notre vie, celui qu'on attendait avant même de se rencontrer, avant même d'être amis. Que mes gestes étaient tendres, assurés. Que je me meurs un peu de l'embrasser, et que même si ça parait bizarre c'est totalement vrai. Parce qu'aimer c'est vivre et mourir à la fois. Et je jure aujourd'hui qu'Amber est ma fontaine de jouvence autant qu'elle est mon bourreau. Je devais guérir ses peines, mais je viens de comprendre qu'aujourd'hui je guéris mes maux. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 13.07.12 17:55 | |
| Andrew est si proche que je vois les douces nuances dans les iris de ses yeux. J'y vois les couleurs de son âme. Les reflets de mon propre visage. Mon coeur se cogne contre mes côtes, certain que sa fin approche. Si j'étais moins égoïste, probablement que je lui dirais d'arrêter, de ne pas gâcher un baiser pour moi. Que la fille parfaite l'attends juste au coin de la rue. Qu'elle sera forte, mystérieuse, troublante. Qu'au moment où il posera les yeux sur elle, il saura, qu'elle est la bonne, qu'elle est la seule. Tu devrais l'attendre elle, Andrew, parce que moi je ne suis qu'une petite fille mise sur ton chemin dont tu n'arrive pas à te débarrasser. Je ne t'en veux pas, c'est moi qui s'est imposée. Mais tu verras, un jour tu regretteras de m'avoir connue, quand je me serai attachée, quand tu réalisera que toi, tu ne peux pas m'aimer. Ou quand tu n'auras pas le coeur de me quitter, parce que ce sera trop dur de regarder mes yeux couler.
Mon coeur hésite, sachant qu'il regrettera. Alors que mes doutes rongent les arcs-en-ciel de ses yeux, j'expire. Je crache d'un seul souffle les toxines d'une histoire avec Chuck. Les craques de ma porcelaine brisée laissent passer les ombres. Plus maintenant, je me l'étais promis. Je ne fais plus semblant. Je n'ai pas besoin. Mon coeur qui bat et cette légèreté dans mon ventre, ça ne fera pas rire Andrew. Il comprendra. Parce que j'en suis certaine, il sait aimer.
Mes paupières se ferment alors que mes lèvres s'étirent d'un sourire que je ne me connaissais pas. Le nez d'Andrew frôle le mien et j'en oublie ceux qui nous entourent. J'oublie le monde entier. J'oublie Chuck et mes blessures. J'en oublierais mon nom. Mes jambes se font tremblantes alors que sa main s'accroche à ma taille. Le temps se fige et je réalise que je ne suis qu'une fille et qu'Andrew n'est qu'un garçon. C'est si simple et si beau. Ses lèvres touchent aux miennes et je revis. D'un baiser, il ravive mes rêves et mes espoirs. Je suis ébahie, simplement heureuse. Mes mains s'accrochent à son cou, le retenant près de moi. Je me mord la lèvre, peut-être la sienne aussi. Peut-être que les secondes ont filé, que le jour a laissé place à la nuit, qu'Andrew s'est incrusté sous ma peau. Mes lèvres se détachent des siennes pour frotter mon nez au sien, puis goûter à nouveau ses lèvres. Parce que je doute d'en avoir un jour assez.
Je ne sais plus raisonner, mais je m'en fous un peu, beaucoup. Il n'existe qu'Andrew et les possibilités au bout de nos doigts, au goût de sa peau. Tu sais, Andrew, que tu me fais croire à nouveau que tout est possible, que peut-être toi et moi, un jour, aujourd'hui, demain, peu importe. Je voudrais parler, mais je n'ai pas le coeur de rompre ce moment. Qu'est-ce qu'on dit après un baiser comme ça ? On ne dit pas '' Merci '' parce que ce que j'en pense vraiment, ça ne se dit pas. Les syllabes qui s'accrochent à mes lèvres forment un '' wow '' qui ne fait vraiment aucun sens. Je ne veux plus être une enfant, une gamine brisée, pas quand on m'embrasse comme ça, pas quand on me fait planer comme ça. Tout ce que je sais faire, c'est sourire, mes yeux croisant les siens. Voilà que je rougis, comme si c'était la première fois, comme s'il pouvait lire mes pensées. C'est pas légal de me faire autant d'effet, tu sais. Je pourrais croire qu'on s'aime sans le savoir. |
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Andrew Houston Nombre de messages : 48 Localisation : NY Occupation : Ecrivain Humeur : Battante.
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 14.05.13 20:34 | |
| Vivant. Plus qu'hier et moins que demain, je sais qu'elle sera celle qui me montrera le chemin. Celle que j'aimerais si j'osais. Persuadé que c'est elle que j'ai écris le jour où j'ai à moitié perdu la vie. Je l'imagine en fille de papier, celle que je sais avoir crée. Elle est plus belle que dans toutes mes pensées. Elle a un meilleur goût que n'importe quoi d'autre. Elle est parfaite je me sais l'avoir deviné le jour où elle est entrée chez moi, dans cet appartement qui n'était pas encore à moi.
Elle s'amuse de ma peau, quand j'envoie valser mes maux, me mordant à moitié, me tuant de sa tendresse. Tristesse. Je ne voudrais jamais la laisser partir, ne jamais perdre le contact de son corps contre le mien, me disant sans arrêt que si j'avais essayé de le décrire je n'aurais pas réussi. N'étant pas doué, au final, pour la réalité. On reste là, suspendus entre deux mondes, deux espaces temps.
La fin de notre étreinte arrive sans que je ne la vois arriver, je me demande si je vais oser. Je ne sais pas si elle le veut, ne sais pas non plus si ça se fait de quitter un mariage qui n'a même pas commencé. D'ailleurs, je crois que je n'y suis pas vraiment invité. Pourquoi suis je ici ? Juste pour vivre ce moment là, celui où j'ai eu Amber entre mes bras. Je cherche son regard sans savoir ce que je dois dire ou faire maintenant. J'ai une centaine d'idée et je n'arrive pas à faire que mon esprit en choisisse qu'une seule. Alors avant de partir dans des délires que je ne pourrais pas contrôler, je me mets à parler, en un murmure encore une fois, juste pour elle ...
- Je pourrais t'aimer ...
Si tu me le permets, je pourrais t'aimer comme des centaines de personne ont su l'écrire avant moi. D'un amour nouveau que personne ne t'a offert jusque là. Aimer chaque parcelle de toi, en les dessinant de mes doigts. Je laisse mes mains glisser le long de son dos, pour qu'elles trouvent les siennes afin de les entrelacés. Je regarde devant nous, la moitié d'un monde que je ne connais pas et le reste que je n'ai pas envie de voir pour l'instant, parce qu'ils me demanderont quand viendra le prochain roman, ou si la thérapie à marcher. Trop curieux de ce qui a pu m'arrive, trop soucieux de vouloir me briser encore un peu. Je ne suis bien qu'avec elle, et sais que si je vis encore c'est parce qu'elle est à mes côtés. Alors, je tourne les pieds, essaie de l'attirer avec moi, on fait demi tour, c'est vrai, mais un énorme pas pour notre histoire, je crois.
On a pas besoin d'eux, tu vois ? Puis Amber, elle est mieux que la fille de mes rêves ... Parce qu'elle est vraie. |
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AMBER ♦ blond ambition - Admin
Amber McMillian Nombre de messages : 367 Localisation : NYC Occupation : Beauty Queen Humeur : Going Crazy. Avatar : Blondie
| Sujet: Re: • write me a life where nothing hurts • andrew et amber • 15.08.13 14:23 | |
| Le soleil est sorti, mais moi je vois des étoiles. Elles scintillent comme les perles d'un collier qu'on dépose lentement entre mes doigts. J'ai peur, je crois, de refermer mes jointures, craintive de me retrouver les paumes vides, tout ce qui brille n'étant trop souvent qu'une illusion. Mais pas cette fois, pas Andrew. Le bleu de ses yeux me jure qu'il est vrai et que ses mots ne sont pas air, mais bien papier. Il écrit de son coeur, laissant son sang imbiber le papier, donnant de lui-même, inconscient de sa valeur, de son importance à mes yeux.
Qui aurait cru que moi, mes grandes jambes et mes maux de coeur, me pousseraient dans ses bras. Ça n'était que ça, le premier jour. Ça n'était qu'une vaine tentative pour chasser Chuck de mon esprit. C'était stupide. C'était injuste. Sauf que maintenant, il me pousse des ailes. Andrew ne fait que rester, et je me surprends à ne rien vouloir d'autre. Je ne veux pas de promesses et de à tout jamais. Je ne veux que lui et maintenant. Que nous et ces papillons qui s'agitent dans mon ventre, impatients d'être libérés, un à un, à chaque baiser, à chaque toucher.
- Je pourrais t'aimer ...
Sa voix est rauque, ses mots sont doux. Il me chavire, comme une plume emportée par le vent, qui tournoie sans s'arrêter, incapable de reprendre pied. Le nord et le sud s'inversent, bouleversant la boussole de mon coeur. Ne dis pas ça, Andrew, je pourrais te croire. Ça ne se fait pas de me retourner en quelques mots après m'avoir embrassé comme ça. Je pourrais finir par t'aimer la première. Ça serait tragique, tu vois, que je sois encore la même, que j'aime encore trop, que j'aime encore mal. Je n'y peux rien, comme tes mots qui coulent en moi comme du sable entre des billes. Je ne me sens plus vide. Andrew a lentement remplis les craques de ma vie, ses silences et ses réflexions étant étrangement parfaites face aux escarpins multicolores de mon passé. Et tout ce que je peux répondre ne sera jamais assez, mais voilà.
- Et je pourrais te croire. . .
Il est là, trop grand, trop solide, à connaître les mots, et les miens me semblent une faible offrande. Sauf que ma confiance, tu l'as bâtie de rien, Andrew. T'en as fait un fort contre mes doutes. Ils ne sont plus qu'un murmure. Ils me criaient des injures, il y a si peu de temps. Regarde comme tu nous a donné une chance. J'étais une gamine qui s'est imposée dans ta cuisine. Ça devrait pas marcher, on est trop différents, tu sais. Je me fais croire que je suis exceptionnelle, que je suis quelqu'un parce qu'on imprime mon visage sur du papier glacé. C'est faux. C'est le pire des mensonges, parce qu'en plus j'y crois. Mais ne fais pas attention, ça va passer. Le soleil reviendra quand il me prendra dans ses bras. C'est aussi simple que ça.
- Rentrons chez moi.
Dit celui qui est sorti pour moi. Parce que je l'avais demandé. Il a mis un habit, parce que j'ai insisté. Il aurait probablement fini par danser, si j'avais supplié un tout petit peu. Mais rentrer c'est mieux, ça soustrait les gens, ça nous laisse entre nous, comme ça devrait être. Tout ce que je trouve à répondre, c'est un baiser sur ses lèvres en guise de oui. Un baiser vif, tendre, volé. Comme si on avait toujours fait ça. Comme si on avait toujours su que ça finirait comme ça. Parce que je lui ai pas dit le premier jour, mais je le trouvais beau, alors qu'il y comprenait rien à cette blonde un peu étrange qui n'avait rien d'autre à faire que de manger des céréales, dérangeant sa routine et ses sombres observations. Tu t'en rappelle de ce jour là, Andrew . . .
- Et tu me demandera de rester, cette fois ?
On fera comme si c'était prévu, comme si c'était pas un accident. Comme si c'était pas cet amour dans l'air qui nous avait enivrés. Tu m'embrasseras encore, dis Andrew ? Encore et encore, pour faire taire les questions dans ma tête, pour qu'on pense un peu au jour où on s'aimera. Pour qu'on le voie venir et qu'on l’attrape à deux mains. Qu'on ne se loupe pas, tu vois. Ce serait dommage de te laisser passer, quand je sais que moi aussi, je pourrais l'aimer.
- on y vas ?
Peut-être que j'ai tendu la main et qu'il a pris la mienne. Peut-être qu'on se ne le dit pas, mais que le jour arrive plus vite qu'on ne le pense. Et puis non, je dis n'importe quoi alors que j'évite ses yeux, me disant que peut-être il y lira quelque chose qu'il ne faut pas. Je m'inquiète, mais je ne devrais pas, c'est une mauvaise habitude. C'est les cicatrices d'une mauvaise histoire. Mais c'est du passé. Alors que toi, Andrew, t'es mon futur.
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