Love in New York
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 Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.

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I ♥ NEW YORK

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MessageSujet: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime120.08.10 20:56

    01. S.O.S Demoiselles en détresse.

    Lieu :
      Hopital.


    Personnages :

      Sahara Stanford qui arrivera en première dans l'hôpital. Raison de sa venue dans l'établissement ? La jeune demoiselle a rendez-vous chez son gynécologue, raison de sa visite ? Peur d'être tombée enceinte.

      Sofia Olsen sera la seconde a faire son entrée dans l'hôpital. Blessée au bras par un de ses concurrentes qui l'a mordu jusqu'au sang deux heures plus tôt. A noté que mademoiselle Olsen sera habillée en robe de mariée, vu qu'elle clôturait le défilé.

      Emiline Jackson qui quant à elle arrivera à l'hôpital en pyjama dans le but de voir son psychologue. Persuadée qu'elle a eu son enfant, la jeune dame va donc harceler les deux premières pour savoir qui a voler sa fille.


    Le maitre du jeu peut intervenir à tout moments, donc prenez garde.


Dernière édition par NEWYORKHEART le 23.08.10 12:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime120.08.10 21:48

    14h06 : Je ne suis pas allée en cours, trop nauséeuse, trop retournée. Je n’aurais pas pu supporter de le voir, lui. Le regarder dans les yeux, trouillarde que je suis, aurait provoqué des sentiments bien trop contrastés. Il aurait vu que quelque chose n’allait pas, aurait compris que j’étais résolue à lui cacher un secret, aurait insister pour savoir, ou m’aurait fait culpabiliser sans le vouloir avec un espèce de regard indescriptible dans lequel j’aurais lu à mon grand désarroi qu’il était blessé. Mais je n’aurais rien dit, et ça aurait fini en guerre nucléaire, pour peut-être rien du tout. Un simple retard, ce n’est que ça. Rien d’autre. Quant au test, ce n’est pas fiable, rien n’est plus fiable qu’une prise de sang. Je vais donc faire une prise de sang, et aviser. Direction, l’hôpital.

    14h32 : Je n’ai pas pu m’empêcher de cogiter, pendant le trajet, et arrivée devant le grand bâtiment, j’en suis arrivée à paniquer. Et si ce n’était pas qu’un simple retard ? Et si c’était vraiment ce que je pense ? Quand est-ce que ce genre de connerie a pu se produire ? J’ai toujours été prudente, je n’ai jamais couché avec n’importe qui, contrairement à ce que les autres ont toujours pu en penser. J'ai toujours été prudente, toujours protégée ! Je ne peux pas être enceinte… Et si je l’étais ? Je porte une main à mon front, arrêtée devant l’entrée qui me terrorise. Je ne pourrais plus jamais danser ! D’ici neuf mois, les sélections pour la Juilliard seront déjà passées, et ils n’admettront jamais un ballon ! Et Dawson, qu’est-ce qu’il va dire ? C’était déjà assez compliquée quand je n’étais qu’une simple élève, mais une élève enceinte, ça, ça risque d’être le scandale du siècle. On va se faire choper, putain !

    14h36 : Au bord des larmes, je me décide à rentrer dans l’établissement. Pour le moment, je dois me calmer, il n’y aura pas d’enfant. Quelque soit la nouvelle que j’apprendrai, des solutions existent de nos jours pour empêcher que ce genre de chose ne devienne trop encombrant. Il n’est pas trop tard, pas vrai ? Non, quand même, une gamine mineure qui vit chez sa cousine et qui sort avec un surveillant de son lycée, professeur remplaçant de littérature, ils ne vont pas la laisser avoir un enfant qui bousillerait son avenir de danseuse et qui apporterait le chaos dans une vie de toute évidencs assez mouvementée comme ça. C’est ma mère qui va jubiler. Depuis le temps qu’elle me fait comprendre que je suis une fille horrible, épuisante et sans la moindre chance de s’amender. Elle ne me croyait pas capable de faire preuve de jugeote. Elle a toujours pensé que mon égoïsme me perdrait et va surement prendre ça comme une espèce de punition divine pour mon mauvais comportement. Ou alors, elle va penser que c’est moi qui cherche une nouvelle fois à la pousser à bout. Et mon père… Putain, ce qu’il va être déçu, mon père. Lui qui a toujours eu une grande confiance en moi… J’me sens tellement seule dans ce grand hall, à chercher des yeux sur la pancarte où est le service de gynécologie, mais en vain, bien que je sois sûre à 100% que ça devrait être marqué quelque part par là.

    14h38 : J’aurais dû en parler à quelqu’un. A Ashley, elle m’aurait écoutée, Ashley, j’en suis sûre.

    14h39 : Ai-je toujours été aussi petite ?
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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime120.08.10 22:51

    J'éxige que les horreurs furibondes qui engourdissent mes lèvres sabordent leurs rancœurs.
    Je veux le mal d'une autre, emmerder l'inconnu qui guette, c'est à mourir, mes intentions.
    Je souhaite la mort à toutes les couleurs vives qui agressent le chagrin des mort-vivants.
    Je crache les insomnies de mon esprit dérangé par trop de rien qui abuse de tact à la fin.
    Je ne vis rien et survivrai à cette putain de haine qui emprunte les accents de sa voix.
    Je vous le dis, en putain du bordel d'un roi. Je vous l'écris, mes vauriens, lâchez-moi !

    Qu'une danse vienne briser son minuscule pied entaché par un soulier enflammé.
    Ajoutez le deuil à son destin qui funestement projette une ombre sur mon horizon.
    J'élancerai une vague de sang sur chacun de ses pas, la moindre de ses pensées.
    Ô mes envies macabres, aidez-moi à fumer la mère-chienne d'une race condamnée.
    Priez pour que la tâche constitue son âme car bientôt elle sera mouillée d'un sang empoisonné.
    Je jure, je promets. Elle crèvera intoxiquée la putain du diable, la souillon des catins.
    Mon souffle retient encore l'un de siens. Mon dieu, l'horreur dans ses yeux... n'est que le refrain.

    Depuis quand a-t-on de nouveau trois ans ? Mordre l'autel de la perfection... je me retiens.
    Jusqu'à demain où mes injures viendront baiser son sein en messie, en parjures.
    Oh qu'elle pourrisse ! Mon nom écrase ses crocs contre son gros corps de cageot.
    Que la justice en cette robe marie pour de bon mes pensées à mon sang parce que je jure.
    Sur la tête de la crevure, je jure. Je ferai de son scalp un trophée, boufferai ses insanités.
    Et jetterai le reste à la bail qui laissera dériver ses cons de défauts qui ne méritent pas ma peau.

    Mon reflet agresse soudain ma vue, il s’agite devant moi, ultime gravure, icône de cinéma.
    J’adore cette robe inutile qui épouse mes promesses, mes courbes et ma paresse.
    La futilité de ses flancs qui dansent contre mes jambes élancées par la vengeance.
    La couleur brisée de son innocence perdue. Sa coupe sur mes hanches. Sa perfection foutue.
    Et je colmate cette image cassée d’un symbole universel qui m’a trouvé, peut m’embrasser.
    Prends ma main, joli dessin. Je te veux pour époux, tu me vas si bien. Regarde-toi !

    Rouge sur blanc. Mon sang couché sur cette neige éternelle qui me boit, me voit.
    Je me souris jusqu’à rire d’un éclat inhumain parce qu’éphémère, je buterai ta mère.
    La folie dans mes yeux alimente ma colère, brule son nom qu'elle abreuve d'un rêve.
    Elle la nourrit avec extase jusqu’à agaçer mon ventre, mon cœur, mes lèvres.
    Allez connasse, on descend du manège. Lèche ta plaie, contre un sortilège.
    Et puis quoi, encore un caprice ? Promettez-moi seulement une cicatrice.
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Emiline Jackson

Emiline Jackson

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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime120.08.10 23:38

C'est dans un rire des plus expressif que je regarde les images défiler devant mes yeux. Parce que je sais que mes chérie les aime, Tom et Jerry, alors je ris. Je ris avec ces exclamations sourdes qui sortent du poste de télévision. Des rires enregistrés à défaut d'être vrais. Les images cèdent place à un générique de fin, tout comme mon rire s'efface et ne laisse place qu'a un visage sans expression. Je le devine à défaut de le voir, il vaut toujours mieux deviner, lorsqu'on a peur de se regarder, pas vrai ?

Alors je lâche un soupir, satisfait, et celui là, je ne saurais même pas l'expliquer. Ma poitrine me fait mal, il est peut être temps de tirer mon lait ? Chut, Emi, voyons, tu le sais, qu'il n'est pas là ton bébé. Il l'ont prit, l'ont volé, tout comme ton lait. Mon soupir n'existe plus, et je le cherche pourtant dans l'air pesant de mon appartement, ma satisfaction a disparue, même ça, ils peuvent le prendre pas vrai ? La disparition ne peut venir que d'eux, un jour ils me rendront tout je le sais.

Mon ventre se met alors à gargouiller, j'ai peut être oublié de manger, peut être, hein, je ne suis pas sure que ce soit vrai. Hum, je m'avance vers mon réfrigérateur sans être sure de ce que je vais trouver à l'intérieur. La dernière fois que j'ai fais des courses, c'était quand déjà ? Ah oui, un jour où j'étais satisfaite, je crois. Et malgré mon estomac criant encore famine, mes yeux se posent sur un bout de papier, et ma main n'ouvre pas la porte écrue de mon appareil ménagé. J'ai rendez-vous aujourd'hui, pour parler de moi, et de Novaly, ma poupée. Elle était belle, je l'aurais montré au monde entier, ma jolie ... Mais le problème était là, en réalité, j'avais crée quelque chose de trop parfait, alors on me l'a enlevé. Mais je jure qu'un jour, je la retrouverais, ils ne peuvent pas me la garder.

J'attrape alors mon sac à main à la volée, avant de filer hors de l'appartement, ne prenant même pas la peine de fermer à clefs, de toute façon, plus personne n'est venu ici depuis le jours où ils m'ont prit ma toute belle. Non, non, jamais personne n'est entrée chez moi, pas de visite pour les femmes comme moi. Je me surprends en train de mordiller ma lèvre inférieure, et mon nez en train de piquer. Je t'en prie Emiline, tu ne vas pas pleurer. Comme ils disent les gens civilisés, il veut mieux être seule que mal accompagnée.

Je ressens une once minuscule de satisfaction monter en moi ... Mais non, elle s'est foutu le camp au moment où j'ai commencé à descendre les escaliers. Foutus escalier. J'arrive enfin dehors de mon bâtiment, après des minutes qui m'ont parues des heures, peut être que je suis en retard maintenant, qui sait ? Et là, hein, qui pourra m'aider ? Personne évidemment, même ma Novaly dans une situation comme ça, elle n'aurait rien pu faire. J'attrape un taxi par je ne sais quel aide du saint esprit.

L'hôpital s'offre à moi et des images attaquent mon esprit. Pitié aidez moi je vous en supplie.
"Elle est morte, mademoiselle Jackson, votre fille est morte.
Arrêtez, lachez moi, laissez moi, je veux voir mon enfant, Novaly, rendez la moi !
Il faut la calmer, elle ne s'arrêtera pas, donnez lui quelque chose."


- Noooooooooon ! que la folle se met à hurler.

Les gens autours de moi doivent me regarder, mais ils ne peuvent pas comprendre eux, qu'ils ont volé ma fille. Qu'aujourd'hui elle aura cinq ans ma poupée. Ils ne savent pas eux ce que c'est, un enfant qui grandit sans sa maman. Non, ils ne peuvent pas comprendre. J'avance à toute vitesse dans l'espoir d'entrer le plus vite possible à l'intérieur de l'hôpital, je sais qu'ils m'ont fait venir aujourd'hui pour que je puisse la retrouver. Et dans ma marche rapide mon esprit névrosé imagine une mariée que je viens de dépasser, d'effleurer peut être, il me semble l'avoir touché.

J'entre alors, l'accueil s'ouvre à moi, et mes yeux embués de larmes nouvelles distinguent à peine les fleurs orangées de mon pyjama d'été.

- Je vous en supplie, rendez-moi mon bébé. Je demande à la première fille qui se trouve devant moi, une jolie blonde aussi apeurée que moi.
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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime121.08.10 0:58

    Grouille-toi, Sara, gauche ou droite, en haut, plus haut, en face, ailleurs ? Où dois-je aller. Tourne-toi, cherche, demande. Quelqu'un dans cet hôpital doit bien savoir où se trouve le service de gynécologie. Mais non, je ne bouge pas, je ferme les yeux. Je ne veux pas y aller. Et s'ils me disent que je suis enceinte ? Si je n'arrive pas à faire ce qu'il faut pour arrêter ça ? Et si je ne le peux pas ? Je me prends la tête pour tout, pour rien. Mais putain, j'ai vraiment mérité de voir chaque moment heureux détruit par un problème ? Non, chut, Sara, tu n'es pas enceinte, promis. C'est la voix de Dawson, dans ma tête qui me le dis. Mais ce ne serait pas la première fois qu'il ne tient pas une promesse, même si celle-là, ce n'est pas vraiment lui qui l'a faite. Et parce que je crois au pire, je décide d'ouvrir les yeux et de m'acheter une contenance. Ne suis-je pas sensée être celle qui n'a peur de rien ? Allez, invente-toi du courage et trouve ce putain de gynéco.

    Je me retourne une fois, deux fois. J'ai beau me mentir, je n'ai pas arrêté de paniquer. Et la vision de cette mariée ensanglantée me file la chair de poule. La faute à Ashley qui m'a bassiné avec ces histoires d'ombres et de dames blanches dans sa chambre. Elle était persuadée d'avoir vu une ombre blanche dans sa chambre et depuis, elle veut qu'on dorme la porte ouverte, afin d'entendre si l'autre se fait égorgé. Moi, ce que j'entends, c'est surtout que je suis dans l'impossibilité de téléphoner à Dawson surtout. En temps normal, j'aurais rie, mais loin de me détendre, cette mariée en colère me fout le cafard ; si j'ai un bébé, toute cette légèreté sera terminée. Déjà, parce qu'avoir ce machin dans le bide, ça risque de faire assez lourd. Et ensuite, parce que je ne pourrais pas rester chez Ashley. Elle se démène assez pour nous deux. Elle n'aura jamais la patience de s'occuper d'un bébé et d'une ado. Elle lâchera l'affaire, obligé.

    Et moi, je ferai quoi ? Putain, je ne veux pas savoir. Qu’est-ce qu’il avait aussi, ce stupide test de grossesse, à être positif, hein ? Il ne pouvait pas dire la vérité directement, que j’arrête de douter et d’être dérangée parce qu’Ashley aurait pris la mariée en sang et en colère pour un mauvais présage. Elle voit des signes partout, Ashley, et peut-être qu’elle a raison. C’est peut-être un signe que notre couple, à Dawson et moi, ne devrait pas être. Peut-être qu’il avait raison en nous séparant, peut-être que je n’étais pas prête pour lui. Peut-être que je ne le suis pas. A son âge, il doit en vouloir, des enfants, non ? Il devrait être avec quelqu’un qui serait heureuse de lui en donner, pas avec une gamine qui voit une grossesse comme une autodestruction totale de son avenir. Il avait raison, putain, c’est sûr. Et moi, comme une conne, je n’ai pas voulu le voir, que j’avais tort, une fois de plus. Bien sûr qu’il en sait plus que moi, bien sûr qu’il a l’intelligence de pouvoir anticiper mes réactions de gamine capricieuse. J’étais tellement sûre de tout savoir, tellement persuadée que je faisais le bon choix pour nous deux. En réalité, je n’aurais jamais dû m’amouracher d’un homme plus vieux avec des attentes autres que ce que je peux ou veut bien lui donner. C’est un garçon de mon âge qu’il me faut, un garçon qui ne pourrait pas vouloir d’enfant. Un immature avec des besoins faciles à assouvir.

    Je secoue soudain la tête. Idiote ! Dawson n’a jamais dit qu’il voulait des enfants, tu supposes qu’il doit certainement espérer, mais il ne t’a rien demandé. Il n’en voudra peut-être pas de ton marmot. Peut-être qu’après t’avoir mis un polichinelle dans le tiroir, il va paniquer et fuir une nouvelle fois. Et peut-être que tu n’es pas enceinte, imbécile. Je soupire, putain, je ne veux pas savoir, en fait.


- Je vous en supplie, rendez-moi mon bébé.

    Avant d’entendre les mots, c’est la détresse de cette voix de femme qui me prend à la gorge. Mais soudain, je comprends que cette folle dingue en pyjama m’accuse de lui avoir pris son enfant. Putain, mais je parais tellement adulte que ça ne vient à l’idée de personne que l’enfant, dans l’histoire, c’est moi ? Non, ce n’est pas seulement quand ça m’arrange, c’est juste que confrontée aux problèmes des grands, je comprends que j’aurais voulu ne pas grandir. Je n’arrive plus à savoir ce qui m’a volé mon innocence mais putain, j’aimerais qu’on me la rende, comme cette femme voudrait qu’on lui rende son bébé. Mais je l’ai pas pris, le gosse, merde, je ne veux déjà pas du mien, qu’est-ce que j’irais foutre avec le marmot d’un autre. Je me compose un visage froid, indifférent, alors que tout mon être a envie de lui crier que si elle veut un gosse, j’en ai peut-être un pour elle. Mais je m’en fous, je veux être dans la capacité de me bercer d’illusions en imaginant que je n’ai pas d’enfants qui grandis en moi. Je ne veux savoir, j’ai trop peur d’avoir tort en ne voulant pas croire le test.


- Allez demander à la mariée, je dis pour m’en débarrasser, prenant la première chose me passant par la tête. Je sens qu’elle doit plus avoir l’utilité d’un gosse que moi.

    Ma voix se brise dans les derniers mots, mais mon visage reste neutre. Enfant et utilité, ça ne devrait pas être dans la même phrase. J’ai tellement souffert du manque d’utilité que j’ai aux yeux de ma mère que je me suis toujours promis que j’aimerai mon enfant, le jour où j’en aurai un. Mais pas celui-là. Comment je pourrais aimer cet enfant avec tous les problèmes qu’il m’apporterait ?

    Et ma main se porte involontairement à mon ventre. Si j’ai un enfant et que je décide de m’en débarrasser, deviendrai-je comme elle ? Putain, cassez-vous, avec votre détresse, au lieu de venir ajouter des terreurs à la mienne. Tirez-vous avant que je devienne vraiment méchante. Laissez-moi avoir peur, ou je me verrais obligée de déverser mon horreur sur vous.


- Je n'ai que 17 ans, moi, qu'est ce que vous voulez que j'aille foutre avec un bébé ? J'ajoute, sincèrement et avec hostilité, la main toujours sur mon ventre.
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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime121.08.10 16:42

    Mes songes lancinants écorchent ma raison qu'ils rendent plus vive alors.
    Je sais le mal, ressens tout le mauvais et ma dangerosité m'apostrophe.
    Mon cœur empeste cette mort revancharde qui me possède de ses battements.
    Ma tête ferme sa gueule qui, en bon pantin, ne comprend rien à rien.

    C'est toute la lucidité d'un moment qui vient mentir à mes yeux ravagés.
    Je vois la promesse et ses répercussions, mon lendemain dans une prison.
    L'écorce dans mon échine qui ne se courbera plus jamais, toute possédée.
    Et pourtant, la saveur de son chagrin me plait jusqu'à parfumer mes mains.
    Je préfère, de loin, son malheur au mien.

    Ma vive colère passe de mon cœur aux reins, je n'y peux plus rien.
    Et c'est lorsque meurent les envies qu'interviennent mes conneries, ces chiennes.
    Elles propulsent mon nom en haut de la télévision, mes pulsions.
    Je suis l'arcade d'un monde nouveau, l'ascension d'une mode autodestructrice. 
    La vérité, chante mes louages, n'est plus dans la matrice.

    J'examine mon bras tuméfié, le troque contre mon reflet ensorcelant.
    C'est ma langue qui me rappelle de ses jeux qu'une morsure est vite prononcée.
    Bilingue, je parle poison et murmure les plus douces des chansons.
    Je ne vois que moi, ma silhouette enivrante accrochée au temps qui passe.

    Le sang me monte à la tête et ne tarde pas à me donner des frissons.
    Parce que même lui le sait, que je pourrais, que je vais le faire couler. 
    Je dispense un hallelujah disjoncté qui scarifie mon cœur. J'ai mal de ne pas avoir peur.
    Une promesse s'encre dans ma douleur, j'assure sans faux semblant que je rendrai sang pour sang.

    Mes jambes interminables fendent finalement l'air. J'avance, sans en avoir l'air.
    Je porte une main contre mon flanc souillé de la moitié de mon sang.
    Une rage noire au bord du cœur, je cherche un chemin qui ne mènera nulle part.
    Cette guerre accouche d'une infante malade raide de ne pas se faire soigner.

    - Mon royaume pour un médecin ! que je hurle au vent, gageant me faire entendre.

    J'engage mon âme dans les tripes d'un couloir triste à périr.
    Les visages fermés accueillent mon murmure, ma chanson, mon requiem amant.
    Je chantonne une marche funèbre que ne comprennent pas les anges.
    Qu'ils associent enfin le démon au divin, ils se consument en leurs seins.
    Blancheur menteuse de fin de vie, rituel là où tout finit.
    Le mariage, suicide collectif.


Dernière édition par Sofia Olsen le 23.02.11 23:37, édité 1 fois
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Emiline Jackson

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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime130.08.10 21:08

N'importe quelle réponse pourrait m'aller, que la jolie blonde sortie d'un conte de fée me dise qu'elle va me rendre ce précieux que j'ai tellement envie d'aimer. Mon monde, ma vie, mon sang ... Dieu qu'on me rende mon enfant. Je veux faire comme toutes ces femmes qui semblent lasse d'aller border leur enfant le soir, je veux pouvoir dire bonne nuit en riant. Je veux lui effacer ses peurs, et lui dire qu'elle sera toujours la plus belle au monde, puisqu'elle est à moi, ma petite poupée.

Les gens ne comprennent pas, ne savent pas, comment ils pourraient puisqu'ils me l'ont enlevé ? Rendez moi cet enfant que j'ai trop longtemps porté. J'ai besoin de ça pour pouvoir continuer à avancer, je veux d'une petite à mes côtés. Qu'on arrête de me dire comme si de rien était. Qu'ils me murmurent à l'oreille qu'ils l'ont juste garder pour un temps, de peur que je ne puisse pas l'assumer. Mais ça y est, je suis prête, je n'ai jamais été aussi prête, je pourrais c'est sur lui donner tout ce dont elle rêve. L'amour inconditionnel d'une mère envers son enfant.

Parce qu'il est vrai que ma Novaly, c'est la seule que je pourrais réellement aimer. Aucun homme ne pourrait la remplacer, ma fille adorée. La seule fille au monde que j'aurais pu enfanter. C'est ce qu'ils ont dit, les médecin, le jour où j'ai perdu ma petite beauté. Mademoiselle Jackson, c'est terminé.

- Allez demander à la mariée, je sens qu’elle doit plus avoir l’utilité d’un gosse que moi.

Ma yeux s'emplient d'une rivière salée. Mes sourcils se froncent, mes paupières se ferment, que les gens s'arrêtent de parler, puisque les mots ne leurs servent qu'a faire le mal autours d'eux. Je veux mon enfant, ce n'est pas difficile à comprendre non ? Tu as déjà décris tous les traits d'une personne sur un papier ? Tu as déjà écris et penser tellement fort que tout ton corps te faisait mal à ce moment là ? Comme si tu connaissais déjà par cœur la personne, sans jamais l'avoir vu, l'avoir tenu dans tes bras. Tu as déjà aimé quelque chose ou quelqu'un, comme moi j'aime ma petite ?

- Je n'ai que 17 ans, moi, qu'est ce que vous voulez que j'aille foutre avec un bébé ?

Essayer de le sauver, ce que moi je n'ai pas fait. Sans le vouloir ni le contrôler, je me surprends à la regarder méchamment. Mon visage que le monde sait parfait, que les gens croient doux et n'ont jamais vu s'énerver, juste sourire ou pleurer, découvre quelque chose qui s'assimile à la pure méchanceté. La gamine a été mal élevé, petite peste pourrie gâtée.

Ma main se plaque contre ma bouche devant mes propres pensées, pourtant les enfants, on ne peut que les aimer, non ? Pourquoi tant de haine de la part d'elle ? Je ne lui ai rien fait, je voulais juste mon bébé.

" Emiline, vous comprenez ?
Comprendre quoi ?
Vous ne pourrez plus jamais avoir d'enfant.
Ja ... mais. "


Je me tourne alors vers la dite mariée, sans prendre la peine de répondre à la petite qui n'a toujours pas lâché son ventre. Ne t'inquiète pas, les filles comme toi, elle en ont des enfants, celles qui n'ont aucun sentiment ... Contrairement aux filles comme moi. Emiline, calme toi.

Je redescends de mon nuage, la vérité explose dans mon esprit, non je veux retourner dans ce monde spécial où ils m'ont juste prit ma Novaly. Je ne veux pas terminer ma crise de folie, qu'on m'y plonge pour toute la vie.
Mes yeux offrent au monde deux rivières salées coulant lentement sur mes joues rosées.

- Mon royaume pour un médecin ! Et le mien pour un enfant ...

J'avance vers elle, d'un pas décidé, la peur au ventre qu'elle me réponde comme l'autre jeune femme, mais après tout, c'est vers elle que l'ont m'a envoyé. Je pleure toujours dans ce silence qui me glace le sang, dieu ne me rendra jamais mon enfant.

Plus proche d'elle que jamais, j'incline le visage, regarde sa robe de poupée. Elle serait belle si elle n'était pas autant perturbée. Mes yeux embués glissent vers son bras, ensanglanté. Qu'est-il arrivé ? Je ne suis pas celle qu'elle demandait auparavant, mais je regarde son bras et inspecte son visage en respirant des plus lentement, je ne sais que dire ni comment lui expliquer que ce n'est pas moi qui ais décidé de venir lui parler, je ne suis que le pantin de tout ceux qui se trouvent à côté de moi, après tout.

- La jeune fille m'a envoyé ... je désigne la petite blonde énervée ... Pour mon bébé vous voyez ?

La mariée pourra-t-elle m'aider ? Avant que je ne revienne réellement dans la réalité ?
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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime128.02.11 19:36



    J'ai envie de vomir un torrent de toutes ces paroles qui me hantent.
    Les tenir mortes entre mes doigts fins qui ne savent plus rien.
    Qui ont perdu le temps, qui savent juste trop bien faire semblant.
    Qui n'aiment plus, qui ne caressent pas depuis qu'ils ont plus le droit.
    Envie de crever les mots de lui qui m'ont échappés quand je dormais.
    Ceux qu'il murmurait et les romans qu'il n'écrira jamais. Comme je nous hais.

    Le sang perdu me siphonne la raison, j'ai très envie de tout mais surtout de son contraire.
    Je veux des conneries, tant de non merci. Je jure, je souhaite battre cette chienne.
    La faire couler, lentement et dans une marre de mes larmes, la sublimer de mes regrets.
    Faire d'elle l'oubliée d'une ville qui ne marche plus droit, depuis qu'elle a mordu Sofia.

    Je toise la pieta qui se retrouve toute déformée juste là, à mes pieds.
    Quelques vies qui s'emmerdent à trop de se demander, à jamais se réveiller.
    Un frisson me bouffe le bras et j'en peux plus, je veux hurler déjà.
    J'ai dans les intentions de lugubres ombres qui me chantent des horreurs, tout un tas.
    Du malheur, et la mort lente d'une chair qui pourrit comme on la laisse moisir.
    Je m'en veux tu sais, de ne pas nous avoir laissé le temps de nous décomposer.
    Tu réalises pas, tu saurais jamais. Mais j'aurais aimé te pousser à l'extrémité.
    Cette histoire va me tuer, elle me consume déjà. Charlie, je pourrais pas.

    J'aimerais, je voudrais, jamais je ne dirai. Un truc ne va pas, reviens-moi.
    J'ai de folles envies de toi, de tout j'te jure, surtout ce qui n'allait pas.
    Je veux ce rien étourdissant, les défauts de nos vies d'enfants. Te donner tes parents.
    Un prénom, des caresses. Je veux la fête du siècle, qu'on me fouette comme je te blesse.
    J'aurais pas du, je me dis que finalement, je ne t'aurais pas survécu.
    Et ça te tuera comme ça nous bouffe, de savoir qu'elle aussi t'a abandonné. La trainée.
    Tu me manques et je te sens encore partout sur moi, dans mon ventre, sur mes bras.

    J'imagine même qu'une femme dont le chagrin me bouscule s'approche de moi.
    Rien ne va plus, c'est d'un parfait malentendu. Un harmonieux désaccord.
    J'vais gerber je te jure. C'est trop lent, cette torture. Mon homme, je veux ton corps.
    Rien qu'un peu. Pour une éternité, mais sans moi. T'aimer sans m'imposer à toi.

    - La jeune fille m'a envoyé ... Pour mon bébé vous voyez ?

    Je suis son regard désespéré et je sens que le mien est totalement halluciné.
    J'suis folle ma conne, complètement déracinée. Presque plus moi, parce que plus que ça.
    Quelque chose ne va pas, y a un truc en plus, en moins chez moi... Elle m'a fait quoi ?
    J'avais quelle part de vie dans mon bras ? Qui, comment putain, pourquoi ?

    Et puis remarque la petite énervée, moins que moi si tu savais. Je me fous de comparer.
    Je m'emmerde c'est si terrifiant. J'veux foutre ma tête en vacances, lui offrir du silence.
    Taire mes pensées, l'écouter chanter. Frapper quelqu'un et protéger un nouvel orphelin.

    J'ai beau chercher, le lien de la merdeuse rebelle catastrophée à un bébé ne s'invente pas.
    J'arrive pas à me calmer, c'est un calvaire. Parce qu'il me manque, j'ai le cœur à l'envers.
    J'suis malade je le sais. Depuis le temps qu'on aurait du me diagnostiquer. Je nous hais.

    Ses larmes, Charlie ses larmes... qu'est-ce que tu en ferais ? Tu lui dirais quoi ?
    Tu la prendrais dans tes bras, pas vrai ? Tu la toucherais, tu la consolerais.
    Tu lui chanterais des promesses que personne pourrait tenir sinon toi.
    Lui dirait que son bébé va guérir grâce à un tu ne sais quoi. Mais, moi.

    Je me penche et incline bas la tête, vers mes grandes jambes tendues.
    Et déchire un large pan de cette robe trop belle, un bout de tissu encore blanc.
    Vierge de mon sang, pur de toutes mes mauvaises intentions.
    Je fais crier mon costume côté coeur, l'abime comme on se consume. Avec lenteur.

    Puis hésite entre l'offrir à la femme dont la voix résonne encore dans le couloir
    et juste rendre la vue à ses yeux bleus foutus d'un mal qui a trop vécu.
    A qui on a donné le temps de grandir et de maudire tout ce qui lui aura déplu.

    J'écoute mon ventre, me fait l'écho des souvenirs de mes tripes et agrippe le tissu.
    J'essuie ses larmes avec une douceur inconnue avant de poser un bout de moi sur ses doigts.
    Je dépose le mouchoir improvisé entre ses mains secouées. L'invite à s'asseoir à côté de moi.

    - Racontez-moi.

    Et je promets que j'écouterai.
    Parce que c'est ce qu'il ferait.


Dernière édition par Sofia Olsen le 25.09.11 14:43, édité 1 fois
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Emiline Jackson

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Avatar : Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Milla-milla-jovovich-7990293-100-100

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MessageSujet: Re: Voici le S.O.S de trois femmes en détresse.   Voici le S.O.S de trois femmes en détresse. Icon_minitime101.03.11 15:01

Je regarde ses yeux, n'essaie pas de deviner le pourquoi de son habit, me dit qu'elle doit commencer une nouvelle vie aujourd'hui. Bien habillée comme elle est, où est il le nouvel époux, celui qui l'aidera lorsqu'ils lui prendront de force un enfant qu'elle aimera déjà ? Lorsqu'il lui diront qu'en réalité, il est perdu cet enfant là ?

Perdu où, hein ? J'aimerai bien le savoir où ils l'ont perdu, ma Novaly, où ? Et après, quand ils ont vu, que je ne comprenais pas, ils ont osé dire que ça venait de moi. Que c'était moi qui l'avait perdu ma poupée. Enfoirés.

Ne sais plus si je pleure encore, j'ai peur. J'ai mal, je souffre et l'impression que personne ne le voit me brûle l'estomac. Pour peu, je retournerai voir la gamine pour savoir si elle ne m'a pas menti, si elle m'a envoyé vers la bonne personne. Si ce n'est pas elle qui l'a gardé, ma jolie poupée, ma petite fille adorée. Qu'on me la rende, s'il vous plait.

Les gestes de la mariée semblent grand, bien trop parfaits pour être vrais. Voilà que je dois encore une fois halluciner. Rêver d'un monde parfait où on me rendrait ce que j'ai porté. Je regarde ses mains abimer sa robe, et j'ai encore plus envie de pleurer, parce que je ne comprends pas pourquoi elle fait cela. Cette robe, une fois lavée, elle aurait été parfaite, je le crois.

Et puis elle tend le tissus vers moi, et j'ai mal au ventre de savoir que tout ça c'était juste pour moi. Ne comprends pas. J'ai peur, croyez moi, plus que ce que je n'ai mal, il me semble, pauvre Emiline, pauvre de moi. Elle semble ne pas savoir, autant que moi, tandis qu'elle essuie mes larmes qui paraissent se calmer, j'ai besoin de mon bébé.

    - Racontez-moi.


Alors je m'assoie, comme elle m'a demandé de le faire, ou tout du moins, comme elle a du le penser en faisant ce geste qui m'invitait. Raconter ? Mais pas où commencer ? Le début ? La fin ? Ou alors le milieu ?

Le début de la fin serait le mieux, ou surement le plus logique à mes yeux. Mais aux siens ? Et puis, qu'est ce que je pourrais bien lui dire, elle ne me croirait pas. Se dira peut être qu'ils avaient raison, les autres, ceux qui me l'ont enlevé. Non, bien sur qu'elle ne comprendrait pas tout ça ...

Que j'ai mal au ventre, comme si elle ne m'avait jamais quitté, que je le chercher dans tout les parcs à bébés, que j'aimerai lui chanter des berceuses, la câliner, lui montrer comme sa maman est la meilleur dans ce rôle là. Celui de sa vie, voyez ?

    - La jeune fille, je désigne encore la petit blondinette mauvaise, m'a dit que vous pourriez m'aider à retrouver mon enfant. Ma Novaly, oui, oui.


Alors je raconte la fin, plutôt que le début.
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