Paige & Edward
3 years later

Bien décider à lui dire enfin je m'avançais vers le chemin qui me mènerait jusqu'à chez elle.
L'évidence était là, j'aimais Paige plus que n'importe qui d'autre, évidemment il y avait Zoé, mon travail, mais l'importance était que je devais récupérer celle qui m'étais destinée, on ne croise pas l'âme sœur tout les jours donc je me devais de tout faire pour que le mien me revienne.

Mes problèmes personnels étaient en train de s'arranger, Zoé et moi avions pris un train de vie que nous commencions enfin à gérer, mon travail ?
Moi Edward Cullen grand avocat vous annonce officiellement qu'il a démissionné ce matin.
Pourquoi ?
Par ce que j'avais besoin de temps, un réel temps pour m'occuper de ma sœur, un réel temps pour m'occuper de moi, et tout le temps possible et cumulable pour faire la cour, séduire celle que j'avais déjà séduite une fois, la refaire tomber amoureuse de moi, je voulais qu'elle me veuille comme moi je la désirais, je voulais connaitre encore le gouts de ses lèvres qui par moment s'effaçait de ma mémoire.

Amoureux fou d'elle, je me dirige d'un pas sur et déterminé vers sa maison.
J'arrive sonne, elle mets un temps ouvrir.
Et puis, paf, la beauté pure, naturelle, elle.
Elle est en serviette dégoulinant d'eau, elle est encore plus belle que dans mes souvenirs, pourtant je l'avait vu il y a même pas une semaine de ça, mais si vite, et notre discussion n'était pas des meilleures.

Son expression me poignarde le cœur.

_Désolé de débarquer d'un coup sans prévenir.

Une chose est sure, elle n'est pas contente de te voir Edward...

Ma douce, ma belle, mon ange, tout mon être te cris qu'il t'aime, qu'il est désolé, me reviendras-tu un jour ?
L'idée qu'elle ne me revienne pas me déchire, me consume.
Là devant elle, je restais sans voix, tandis qu'elle me parle, je ne l'écoute qu'a moitié, je savais qu'elle voulait me repousser, à quoi bon écouter une chose que je savais déjà ?
Seule sa douce voix touche mon esprit, qu'importe les mots qu'elle pouvait prononcer, au moins elle me parlait.
Et cette fois, il n'y avait qu'elle est moi.
Pas de Loris, ou autre pour m'empêcher de dire ce que j'avais sur le cœur.

Elle essai de fermer la porte, en vain, mon pied l'en empêche, j'avais déjà prévu qu'elle essaierait de me rejeter.
Je le comprends, j'étais le monstre de son histoire.

_Il faut qu'on parle.

Je voulais qu'elle veuille m'entendre, qu'elle désire savoir les raisons, maintenant que j'étais assez mur pour tout gérer, maintenant que je savais où j'allais.
Maintenant que je voulais la récupérer.
Dis moi Paige, dis moi que tu veux m'entendre...

Je rentre enfin dans cette maison que j'affectionne seulement par ce qu'elle y habite.
Je souris doucement en regardant le plateau, mon ange est resté le même... Alors il doit surement m'aimer encore, je le souhaite tant.

Elle m'invite à m'assoir et comme déconnecté de la réalité je ne dis rien et exécute ce qu'elle me demande.
Je m'assois, mes pensées se troublent.
Que voulais je lui dire déjà ?
Que je l'aimais, que je regrettais, que jamais je n'avais oublié sa façon de faire semblant de dormir tandis que mon regard parcourrait son corps les nuits où nous dormions encore ensemble.
Le souvenir de ce temps révolu me donne comme toujours la nausée, je veux récupérer celle qui était faite pour moi.

Mes pensées se brouillent, je ne veux pas parler, je ressens le besoin de la toucher, de la sentir contre moi, tout son corps m'appelle, ou est ce mon être qui hurle pour que le sien vienne se blottir contre moi ?
Paige je t'aime tant, ne le vois tu pas ?

Pris dans un élan de folie, je ne peux me contenir plus longtemps, qu'elle me repousse si elle le souhaite, mais mes lèvres ont besoin de toucher les siennes, encore une fois, comme avant.

Je m'élance alors, parcourant la distance qui nous sépare encore et qui m'est tout simplement insupportable.
Mon baiser se pose sur ses lèvres parfaites.
Divines.
Je n'avais pas besoin de parler, par pour l'instant du moins, perdu dans mon envie d'être avec elle, une évidence m'apparait, j'étais fait pour l'embrasser, pourquoi ne l'avais je pas compris plus tot ?

C'était là, c'était nouveau, comme une redécouverte de l'autre.
Alors que je la connaissait par coeur, tout ses gestes, tout ses souffles, tout ses sourires étaient enfin mien.
La passion nous prend, je ne veux qu'elle, elle ne veux que moi, fin de l'histoire et ils vécurent heureux jusqu'au la fin des temps.
Fin de l'histoire ? Non, tout ça n'était qu'un début.
Un renouveau incroyablement bon et soulageant, un renouveau qui me permet de vivre enfin.
Mon oxygène était ici, avec elle dans mes bras.

Nos baisers deviennent de plus en plus fougueux, et comme un dingue j'ai envie d'elle, plus que jamais, mon amour est si fort que je veux retrouver les courbes de ma belle à présent, de suite, je veux redécouvrir son corps avec le même bonheur que je ressens à redécouvrir ses baiser, je souhaitais tellement qu'elle le veuille elle aussi.

Trois ans ? Comment avais je pu vivre sans elle aussi longtemps ?
Non, le fait est là je n'avais pas vécu, mais seulement survécu.

Elle m'arrête dans mon élan, veux me parler, mais Paige, tes bras, ton corps, ton odeur m'ont tellement manqués, nous parlerons plus tard, crois moi, nous parlerons plus tard de tout ce que tu voudras, je t'expliquerais le prix que ça m'a couté d'être loin de toi, je t'expliquerais mes problèmes et les raisons de ma lâcheté.
Je t'expliquerais pourquoi, en bon dingue que j'étais, je t'avais quitté.

Je pose un doigt sur sa fine bouche, l'empêchant de continuer avant de reposer mes lèvres sur les siennes.
Nos baisers reprennent de plus belle, les miens devient dans son cou, je veux pour toujours et à jamais embrasser son corps.

Mes lèvres remontant vers son oreille, je lui murmure enfin :

_Je t'aime, et je t'ai toujours aimé...

Que tu ne me dises pas que tu m'aimes me tus, mon amour.
Mais je n'en dis rien, cependant je suis persuadé que mon visage transmet ma tristesse.
Je me reprends conscient que je ne pouvais pas lui demander de me répondre, elle avait un copain, et moi je l'avais déjà laissé tomber une fois, comment pourrait elle avoir encore confiance en une personne aussi horrible que moi ?

- Dis-moi je t'en prie. J'ai besoin de savoir. J'ai besoin de savoir si je peux te faire confiance.
Sa requête me perturbe, j'avais donc lu en elle, elle ne pouvait décemment pas me refaire confiance comme avant, normal.
Je m'éloigne, grimaçant, mon cœur est lourd, mon esprits torturé.
Comment expliquer à celle que j'aimais, le pourquoi du comment.
Comment allais lui dire que la seule chose que j'avais été en la laissant était le pire des lâches au monde.
Expliquer à ma belle Paige que pour un travail stupide et ma petite sœur j'avais osé briser le cœur de celle qui m'étais indispensable.

Je soupire, détends mes muscles qui s'étaient raidis, je relève mon regard vers elle, réussissant tant bien que mal à enfin la regarder en face, j'étais prêt, j'allais lui dire pourquoi j'avais agis comme le pire des couillons, j'allais lui dire pourquoi j'avais osé la laisser filer.

_Paige, il y a trois ans de ça, j'ai agis comme un adolescent puérile.

Je ris faussement, c'était vrai, j'avais été un gamin.

_Ma... Ma mère est morte, enfin ça tu dois le savoir, mais le fait est que de petit copain pour toi, je suis passé de père pour Zoé.

Je baisse le regard.

_Je n'étais pas prêt a ça, je ne pouvais pas, je ne le voulais pas. Mais alors mes caprices auraient donné quoi ? Ma petite sœur obligé de se faire adopter par une famille qu'elle ne connaissait pas ? Non, ça je n'aurais pas pu le supporter.

Racontant ma stupide histoire, je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais rapproché d'elle.

_Alors il a fallu que je fasse des choix, j'avais trois choses prenantes dans ma vie, Zoé, mon travail et toi, toi ma belle, je ne me sentais plus capable d'assumer tout ça, partagé entre mon amour pour toi et mes autres obligations.
Oh crois moi ça n'a pas étais facile de choisir, et comme le con que tu connais par cœur, j'ai choisis la mauvaise option, ça oui, choisir de te quitter fut la pire décision que j'ai pu prendre dans toute ma vie.

Je secoue la tête, me rappelant a quel point j'avais souffert de devoir faire comme si elle ne signifiait rien pour moi.

_Puis ça a empiré, j'avais toujours l'espoir que malgré mon comportement tu tiennes encore à moi, mais Carter est entré dans ta vie, et là j'ai compris que apparemment tu ne voulais plus, tu n'espérais rien, de moi... Contrairement à moi et mon égoïsme qui me dictait toujours qu'un jour j'arriverais à te retrouver.
Alors j'ai attendu, de pouvoir stabiliser ma vie, j'ai attendu de créer un vrai lien frère/soeur, père/fille, avec Zoé.

Je souris.

_J'ai même choisis de quitter mon travail, ce que j'aurais du faire dès le départ, ça nous aurait empêcher bien des souffrances, autant qu'a moi, qu'a toi, j'en mourrais à petit feu Paige de ne plus être avec toi, rongé par les remords, rongé par la haine que je m'inspirais moi même.

Je soupire, relève le regard, ma jolie Paige me fixe toujours, n'arrivant pas à déchiffre son expression je reprends à parler.

_Et aujourd'hui, je suis là, conscient que je suis parfaitement fou de te demander ça, conscient que je t'ai fais souffrir, conscient que si tu acceptes ça ne peux être comme avant, on a trop souffert de notre séparation pour que tout se passe comme si on l'avait oublié, mais je suis là Paige, enfin, je suis là, et je souhaite que tu me donnes une autre chance, laisse moi simplement te prouver que mon amour pour toi n'a jamais cessé.

Je souhaite tellement que tu me comprennes, tellement que tu ne me juges pas, Paige ma belle, j'ai besoin de toi. C'est vital, je suis mort le jour où je t'ai laissé, je t'en supplis, fais moi revivre aujourd'hui et pour toujours.

Réfléchissant à une vitesse incroyable, mes pensées se brouillent, à cet instant précis je ne sais plus qui je suis, pourquoi j'ai agit, ou encore pourquoi je ne lui avais rien dis avant.
Stupide, idiot, imbécile, et con.
Pourquoi je ne lui avais rien dit ? Par ce que je ne voulais pas que Zoé devienne un poids pour elle, par ce que je ne voulais pas la délaisser pour ma sœur, alors qu'elle aurait souhaité me voir surement souvent.
Alors j'avais préféré arrêter, stopper, essayer d'oublier tout les sentiments qui m'animaient lorsque seulement je me retrouvais à ses côtés, lorsqu'elle me regardait.
Tout stopper, alors que je vivais pour ça.
A présent cette solution me semblait si bête, Paige aurait compris, bien sur qu'elle aurait compris, cette la huitième merveille du monde, la plus gentille, la plus douce, la meilleure de toute.
Pourquoi avais je tant douté d'elle ?
Elle m'aurait compris, et elle aurait été là.

Elle pleure, et ne cesse pas de pleurer, même lorsque je veux arranger les choses je me débrouille pour la faire encore plus pleurer que je ne l'ai déjà fais.

_Paige, ne pleure pas je t'en supplie. lui dis je en mettant ses long cheveux qui lui cachaient son visage derrière l'oreille à laquelle je disais je t'aime quelque minutes auparavant.

Ses larmes sont une torture, je meurs devant l'eau salée qui coule le long de ses joues. Son visage d'ange à l'air si meurtrit, comment pouvais je autant faire souffrir l'amour de ma vie ?
Ayant envie de me frapper moi même, je reprends à parler.

_J'aurais dû tout te dire plus tôt, je le sais, je regrette Pai', je regrette tellement si tu savais...

Mon estomac se tord, mon cœur avec lui... Je ne suis rien sans elle, pardonne moi mon amour, je t'en pris.
Je ne supporterais pas qu'elle me dise non, alors que j'avais enfin eu le courage de lui avouer pour Zoé, alors que je venais de lui dire que je l'aimais plus que jamais, ne refuse pas mon amour, cette fois ci je te promet qu'il sera tien à jamais.

Un discours énorme, comme le mien, et pourtant si différent de tout ce que j'avais dis moi, je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'accueille à bras ouverts, mais j'espérais cependant, c'est vrai je l'avoue que j'avais eu ce fol espoir, qu'elle me comprendrait. Je m'étais comporté comme un égoïste, ne prenant pas en compte ce qu'elle avait pu ressentir sur le moment. Le foutu jour où je l'ai laissé tomber.

Flash Back.

Je tourne en ronds dans ma chambre, Zoé est dans la pièce à côté, elle dort enfin, mon petit ange de deux ans, comment ma mère avait pu me faire une chose pareille ? Comment avait elle pu me laisser seul pour m'occuper d'une enfant qui avait besoin de parents, un père, une mère, c'était ça la normalité. Mais non, j'en avais décidé autrement, je me devais de devenir un père pour ma sœur, elle en avait besoin, besoin de moi et toute mon attention.
La porte sonne, je savais que c'était elle, ma belle, mon amour Paige, mais cette fois contrairement à mon habitude je ne cours pas pour aller répondre, cette fois mes pas sont lourds et triste, synonyme de ce que j'allais lui faire subir dans quelques secondes.
Mon choix était fait, j'avais choisis mes obligations, ma sœur et mon boulot, la tristesse emplis tout mon corps. Et lorsque j'ouvre enfin la porte c'est ma mort qui commence déjà.

_Paige, si je t'ai demandé de venir c'est par ce que...

Je tressaille je ne désire pas lui faire du mal. je me reprends, relève le regard vers elle, prêt a soutenir le sien.

_Écoute, tu vois entre nous deux, ce n'est plus possible. Je ne t'aime plus, je ne sais même pas comment j'ai pu faire pour tenir jusqu'ici avec toi. Je suis désolée, mais je crois que c'est mieux pour nous deux que notre histoire s'arrêtent.

Mon souffle ce coupe, voyant la tristesse qui imprègne déjà le visage que j'affectionnais tant, comment avais je pu faire ça ? Aucune idée mais je l'avais fait. Je me retourne claque la porte, m'avait elle parlé ? Je ne sais plus, complètement déconnecté de toute réalité je file dans la chambre de Zoé qui venait de faire un cauchemar.
Une chose est sure j'étais mort ce jour là.

Fin du Flash Back.

Je coupe enfin le discours de ma belle qui me torture, comment avais je pu être aussi lâche, comment n'avais je pu que penser à moi, mes problèmes étaient durs, mais je n'avais pas pensé aux siens, raconte moi mon amour, dis moi tout les maux qui ont pu te hanter depuis le jour où je t'ai quitté, dis moi que j'essaie enfin de les apaiser.
Je mets un doigt sur sa bouche comme quelques minutes auparavant.
Je lui souffle.

_Si l'erreur de ta mère fut de te mettre au monde, alors je pense que c'est une parfaite erreur. Et je la remercierais le temps qu'il faudra de l'avoir fait. Crois moi, Paige tu n'as rien d'une erreur, tu es la huitième merveille du monde, à l'instar d'être la première.

Je retourne poser mes lèvres sur les siennes, cette attraction est plus forte que moi, je ne la contrôle plus à présent que je l'avais retrouvé, cette sensation que me donnait ses baisers, je ne désirais plus jamais la perdre.

_Ton petit ami n'est qu'un obstacle, la vie est faite de cela...
Mais regarde nous, a présent, après tout les obstacle que nous avons surmonté, nous somme là, tout les deux, et on s'aime, on s'aime malgré tout.

Je soupire.

_Enfin... Si tu m'aimes toujours après ce que je t'ai fais... Évidemment.
Un mot de toi Paige, un seul et unique mot, et cette fois ci, je m'enfuirais réellement de ta vie. Si tu le souhaites réellement, alors je partirais.

Ne dis rien mon ange, ne me repousse pas, je t'en supplie je n'y survivrais surement pas.

- Je veux être avec toi. Je veux me réveiller dans tes bras. Je veux vire avec toi. Ne comprends-tu donc pas que sans toi je ne suis rien ? J'ai besoin de toi comme je n'ai jamais eu besoin de rien. Tu fais parti de moi maintenant. Et ça pour toujours...

Tes mots sont les miens, et ce pour toujours.
Je comprends mon amour, je t'écoute, et j'en tremble. Trop heureux, trop de bonheur à la fois ne mets surement pas permis, après ce que je t'ai fais tu ouvres enfin les yeux pour me laisser entrevoir une once de seconde chance.
Je la prends, l'attrape de mes deux mains, cette chance là, ne s'enfuira pas, ne s'enfuira plus, je te veux mienne, pour toute ma vie.
Je souris, maintenant que je l'ai retrouvé mon sourire ne peux s'enlever de mon visage, je recommence à avancer mes lèvres afin de ne plus quitter les siennes, mais elle arrête mon geste, pour la première fois elle me repousse, j'en suis déstabilise.


- Avant je dois t'avouer quelque chose... Quelque chose d'important.

Parle, chante mon ange, j'écouterais tout ce que tu as à me dire, patiemment, maintenant que je suis sur et certain que tu m'aimes encore, je t'écouterais, je te le promet.

_Tu peux m'avouer ce que tu veux, je t'écoute. lui dis je avec un sourire encourageant devant son expression.

Dis le moi mon amour, qui ose te mettre dans cet état ?
Quelle chose vient mettre le trouble, la tristesse et la peur sur ton visage parfait ?
Dis moi, que j'arrange enfin les choses.

Je ne respire plus, je ne parle plus, pourtant j'essaie quand même essayant même d'arrêter ce récit qui me tus.
Je l'avais tué une fois en la laissant, et je l'avais tué une seconde fois en "l'obligeant" à tuer notre enfant.
Voulant d'abord m'énerver, je comprends qu'a présent je n'y pouvais plus rien, et au lieu de lui en vouloir à elle, je m'en veux à moi, elle un monstre ?
Je regarde tendrement l'ange qui s'était blottit contre moi, non ce n'était pas la bête de l'histoire.
C'était la belle, le monstre, la bête, sans aucune hésitation c'était moi.

Je caresse inlassablement ses cheveux.

_Ne pleure plus ma douce, je suis là à présent.

Je t'en supplie ma belle Paige, arrête de pleurer, chacune de tes larmes est un couteau planté dans mon cœur déjà trop meurtrit.
Oubliant le fait que je me détestais horriblement à ce moment précis je suis choisis un ton léger pour lui montrer que je ne lui en voulais pas, et que malgré tout ça je comprenais, il fallait que ma Paige arrête de se torturer.

_Maintenant que je t'ai retrouvé, je compte bien faire une trentaine d'enfants avec toi... lui dis je en souriant, caressant ses joues qui se recouvraient peu à peu d'une brume noire dû a son mascara.

_Enfin, si on c'est bel et bien retrouvé.

Après tout pouvait elle réellement me pardonné trois années d'absence, cette idée me rongera longtemps, je le sais.

Mais pourtant, même dans l'histoire de la belle et la bête, ils finissent heureux jusqu'a la fin des temps, alors pourquoi pas nous ?

Je t'aime.
Qui aurait cru un jour que ces mots me rendrait si heureux.
Je souris, content, qu'enfin elle me l'ai dis, cette fois ci tout reprenait, tout allait être comme avant, non je me trompe, tout allait être encore mieux qu'avant.
Je resserre mon étreinte, pour lui montrer à quel point ça me toucher qu'elle dise cette phrase que j'avais tant attendu de sa part.
Ma Paige était enfin redevenu mienne, et cette fois ci plus d'erreurs, plus d'ombre, sur le si beau tableau de notre vie que nous allions pouvoir enfin peindre ensemble.

Soudain, un mot, une parole qui me coupe tout souffle.
Carter.
Son "petit copain", oui celui avec qui elle m'avait remplacé, alors que moi depuis elle je n'avais eu personne d'autres, mes pensées trop prises avec elle.
Carter.
Celui qui avait été là quand j'étais partis, et que donc celui à qui elle tenait à présent. L'aimait elle ? Et si oui, l'aimait elle plus que moi ?
Non, cette idée n'est pas possible, Paige n'aimait que moi.
Elle venait de le dire, mais si elle lui avais dit à lui aussi ?

_Carter... lui dis je en serrant les dents de colère, de peur, peut importe je sais qu'a cet instant précis, j'ai les yeux mauvais.

Instinctivement, je me détache d'elle, trop blessé de me rappelais qu'elle avais pu me remplacer...
Quel idiot j'avais été, elle n'allait pas rester là à m'attendre, c'était normal qu'elle réapprenne a vivre.

- Pourquoi réagis-tu aussi mal ? Je te dis que je veux quitter Carter et tu le prends mal ? Si tu n'es pas capable de comprendre alors ce n'est même pas la peine que tu restes. Je ne suis pas un pantin que tu peux manipuler à ta guise ! Oui j'ai vécu des choses pendant que TU n'étais pas là ! Oui j'avais besoin de quelqu'un pour réparer les erreurs que tu avais commise. Tout était parfait. Pourquoi faut-il que tu gâches tout ?

Pourquoi JE gâchais tout ? Ça en était trop pour moi.
Ne comprenait elle pas ? Que ça me tuais de savoir qu'un autre l'avais prise dans ses bras ? Que savoir que Carter et elle s'étaient aimé ? Pendant que moi je mourais, m'occupant d'une gamine et perdant le peu d'adolescence qu'il me restait.

Je me lève et me dirige vers la porte, elle voulait rompre avec Carter avant d'être avec moi, soit, alors je ne veux plus la voir tant qu'elle sera avec lui.
Posant ma main sur la poignée, je me rends compte que le monstre que j'étais aller encore une fois laisser ma princesse seule, j'allais encore l'abandonner ?
Mais qu'avais je dans le crane pour penser à cela ?

Je me retourne, et cours presque pour l'embrasser à pleine bouche y mettant tout l'amour et la passion que je pouvais. Je caresse son corps que j'affectionnais tant.

Pendant un moment j'arrête nos échanges amoureux.

_Je suis désolé, c'est juste que ça me tue de savoir qu'un autre que moi à posé ses mains sur toi...

Je souris, crispé, et reprends nos baisers là où ils s'étaient arrêtés.

Parfaite.
C'était le bon mot, Paige était parfaite, alors que j'agissais comme le plus grand des cons de la terre, elle me disait de ne pas m'excuser. Absolument parfaite.
Même si à mon gout, j'aurais pu passer des heures à m'excuser pour tout ce que je lui avait fait. M'excuser pour tous ce mal ignoble que j'avais provoquer.
Un con finit, c'était bien ça, ce que j'étais.

Je ne peux répondre coupé dans mon élan par elle, cette fois elle prend l'initiative, cette fois elle m'embrasse.
Plutôt mourir que de ne plus embrasser ses lèvres, aussi parfaite que tout le reste de leur propriétaire.
Trois ans, j'avais perdus trois ans de ma vie sans elle, et j'aimerais tant que c'est trois ans s'effacent, ne laissant qu'un simple petit vide, comme si nous ne nous étions séparé juste une journée, tout au plus.
Voila, j'avais décidé, nous ne nous étions quitté hier, et aujourd'hui était comme un jour normal, il y a trois ans de ça.

_Je me demande comment j'ai fais pour tenir sans toi.

Je l'embrasse encore, comme si ma vie dépendait de mes lèvres sur les siennes.
Délicatement je caresse ses épaules, descendant sur ses bras, je sens qu'elle frissonne, content de savoir que mes caresses aussi petites soit elles, la font toujours frissonner, je souris.
Tout mon être cris à l'amour. Et j'aimerais pouvoir hurler qu'a présent avec elle dans mes bras, je suis enfin entier.
Je continu de dessiner ses courbes, lentement. Mon esprit revient sur Carter, stupidement il revient sur Carter, je me sentais coupable, et content de moi à la fois, sensation bizarre, je vous l'accorde. Je me détacje d'elle, encore une fois à regrets.

_Je ne pourrais pas... lui dis je sans finir ma phrase avec une grimace.

Son regard m'interroge, et cette fois je me sens encore plus stupide, je fais un mini crise par ce qu'elle met le sujet sur le tapis, mais maintenant que je m'étais souvenu qu'il existait, je ne pouvais pas.
Je caresse sa joue tendrement, esquissant un sourire.

_Continuer de te caresser alors que tu as un autre homme dans ta vie.

Voila c'était dit. Maintenant, il fallait que ma douce fasse un choix, j'en connaissais déjà l'issu, mais il fallait qu'elle le fasse, pour moi, pour elle, pour lui. Mon estomac se tord dans un instant de panique, et si ma belle ne me choisissait pas ? J'en mourrais à coup sur.