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 Once upon a time – Jamie & Lexie.

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Lexie Van Kaes

Lexie Van Kaes

Nombre de messages : 61
Localisation : Le monde
Humeur : Magique

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MessageSujet: Once upon a time – Jamie & Lexie.   Once upon a time – Jamie & Lexie. Icon_minitime105.12.11 4:00


Elle a secoué la tête, embêtée. Depuis plus de deux heures, elle battait le bitume dans ses ballerines usées, sans trouver celui qu'elle cherchait.
Cette nuit, elle avait fait un rêve étrange : étrange parce qu'habité d'un rire presque étranger, qu'elle n'avait entendu qu'une seule fois avant cette nuit là, mais qui ne l'avait pas quitté. Ce rire avait été partout dans l'air qu'il rendait si léger qu'elle se sentait flotter.
Elle a rit, en pensant à ce rire ; trouva le sien bien moins joli. Dans son rêve, le petit garçon au rire parfait courait après son ombre, qui, mutine, se détachait de lui et se cachait. Puis, quelques instants avant son réveil, il lui prononça quelques mots, probablement conscient de l'urgence de la situation. Et sa supplique l’accompagna jusqu'à ce qu'elle l'exécuter, une fois l'aurore passée.

Et voilà que maintenant, elle ne parvenait à trouver ce garçon qui, elle en était persuadée, n'était nul autre que Peter Pan ; ou, tout du moins, sa parfaite réincarnation. C'était important, pourtant, de le trouver. Vitale, même, selon elle.
Et puis, elle vit une vieille dame en train de traverser la route et toutes ses pensées de pays imaginaires s'envolèrent de sa tête. Elle la trouva étrangement voutée, voutée mais pourtant si belle, avec son visage ridée par le souvenir de ses rires présents et passés, qu'elle ne put s'empêcher de courir vers elle, pour prendre son bras et l'aider à traverser.

Elle ne lâcha pas son bras alors qu'elles étaient arrivés de l'autre côté de la route, malgré la vieille dame qui ne cessait de répéter que vraiment, elle ne voulait pas lui faire perdre son temps et qu'elle avait surement mieux à faire qu'aider une vieille dame à trainer ses vieux os jusque chez elle. Mais Lexie a rit, d'un rire si grand que la dame à rit avec elle, avant de commencer à lui narrer son passée. Et Lexie écouta, riant parfois, s'exclamant de temps en temps. Puis, avant de la quitter, la vieille dame lui dit : « Vous êtes tellement gentille. Une vieille dame comme moi n'a pas beaucoup de compagnie, vous savez. » Lexie lui a sourit, doucement, un peu triste à l'idée qu'une femme avec tant de rire gravée dans la peau puisse être si seule, au fond. Elle a serré sa main un moment et lui a dit : « Vous savez, demain, je peux venir vous voir. Je vous montrerai ma salle de cours, et je pourrais même vous jouer du piano, si vous voulez. Mais que si vous me parlez encore de vos années en France encore. » Elles ont discuté encore un instant et se sont quitté sur un dernier rire, avant que la vieille dame ne rentre dans son appartement, et que Lexie ne tourne des talons, un peu chamboulée.

Elle frotta ses longs doigts contre sa tempe, comme pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Soufflant sur une mèche de cheveux qui lui barrait la vue, elle réfléchit un instant, ne sachant plus vraiment que faire, ni où aller.
Et puis, assit sur un banc, juste devant elle, elle le vit, le petit Peter Pan de sa nuit ; se souvint de sa grand-mère, lui répétant que ce n'était qu'en cessant de chercher, que le destin ne permettait de trouver ce qu'il voulait nous voir découvrir.

Elle s'approcha de lui, riant de bonheur, sans se même soucier de se savoir si peu discrète. Puis, dans un soupire exaltée, elle s'assit à côté de lui, ramenant ses jambes sous elle.
Posant son sac entre eux, elle se tourna vers lui, mordant sa lèvre pour contenir son sourire, qu'elle ne voulait pas trop grand. « Je t'ai cherché partout, pendant des heures, c'est fou. Et voilà que j'arrête de chercher, et je te trouve. J'aurais du y penser plus tôt, c'était idiot. » Elle a passé une main dans ses cheveux, se promettant d'offrir dès demain un cadeau à la vieille dame grâce à qui, elle avait pu le trouver.

Riant doucement, elle reprit : « Je t'ai croisé hier, en rentrant à la maison. Tu riais avec quelqu'un, et ton rire était si beau qu'il est resté dans ma tête toute la soirée, alors, forcément, j'ai rêvé de toi cette nuit. Tu avais le soleil dans le dos, et tu courrais après ton ombre en riant. Je crois que tu essayé d'atteindre sa tête, sans y arriver. Elle n'était même plus attachée à tes pieds, et courraient n'importe où, même lorsque toi, tu ne bougeais pas. Et juste avant que je ne me réveille, pour aller regarder le jour se lever, tu as dit que tu avais faim. »

Elle mordit son ongle, repensant à son matin, et tout ceux ayant précédé celui là depuis des mois. Elle allait, à chaque fois, s'asseoir devant sa fenêtre, guettant les premiers rayons du soleil, une tasse de thé dans les mains. Elle regardait le ciel, le scrutait jusqu'à en être impolie parfois. Elle regardait l'aurore, jusqu'à que la sienne se lève, sa belle Aurore française. Puis, elle a regardait elle, encore et encore, croisant les doigts discrètement.
Chaque matin, elle regardait le soleil se lever, parce que son Aurore attendait l'aurore. Et chaque matin, elle espérait en silence que cet aurore soit celui-là, celui que cherchait la française, sans parvenir à le trouver.

Elle secoua la tête, se concentrant à nouveau sur le petit garçon, qu'elle appelait déjà Peter dans son esprit, faute de connaître son nom. « J'ai pensé que c'était un signe, alors j'ai fais des cookies. » Sortant les dits cookies de son sac, elle posa la poche plastifiée dans laquelle ils étaient enfermés sur le banc, avant de retourner farfouiller dans son sac. « J'ai amené des abricots, aussi. J'adore les abricots. » ajouta-elle, souriant d'impatience à présent, à l'idée de les manger. « Et du lait. Je suis allée acheter des petites briques de lait, c'est plus simple. Mes bouteilles de lait sont en verre, et je n'ai que des verres à pieds à la maison, je ne voulais pas tout casser, ça aurait été bête. »

Elle ouvrit la bouche, comme pour ajouter quelque chose, se retint. Puis, dans sa tête, elle entendit la voix de sa sœur qui, entre deux alouettes, lui intima de se taire. Sa Lux lui disait souvent de ne pas parler autant ; qu'elle ennuyait les gens, les effrayait aussi, parfois.
Mordant sa lèvre, elle regarda Peter Pan, priant pour ne pas l'avoir effrayé. Elle ne voulait pas le voir partir, surtout pas après ces heures passés à le chercher.
Alors, elle ferma les yeux, espérant que, lorsqu'elle les rouvrira, il sera toujours là.
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Once upon a time – Jamie & Lexie.

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