Love in New York
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 Rêveries solitaires {Libre}

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MessageSujet: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime115.06.10 19:58

Amanda Andrews. Célibataire. A peine vingt ans et déjà quelques cernes incrustées autour des yeux.
Si vous étiez tombés le jour de mon anniversaire, j'aurais pu m'imaginer être spéciale, rien qu'un moment. Mais les vingt ans sont passés depuis déjà deux mois. Ou trois, je ne sais plus. Comme si cela avait de l'importance. Je n'ai rien fait de particulier ce jour-là.
Je ne sais plus rien de particulier depuis Central Park.

La dernière fois que j'y ai mis les pieds, il y a bientôt huit mois maintenant. Son regard qui trahissait son espoir, ses doigts pressés autour de l'écrin dans lequel étincelait la bague.
J'ai dit non.
J'ai pensé que c'était mieux comme ça, qu'il ne fallait pas forcer le destin, que nous n'étions pas faits pour être ensemble. Que l'amour ne devait pas être destructeur.
Tu parles, des conneries. Je connais plusieurs types de blessures. D'abord, la blessure physique. Elle dépasse rarement l'insupportable. Ensuite, la blessure sentimentale, celle qui est causée par une dispute, le déchirement mutuel. Celle-ci atteint souvent l'intolérable. En fait, on a tendance à penser que c'est toujours le cas. Mais il existe une dernière blessure. Celle causée par le vide, l'absence, et la certitude que tout aurait pu être différent. Celle qui fait comprendre que la précédente n'est qu'insignifiante en comparaison. Celle qui surpasse largement l'intolérable.

Parfois, on fait son deuil. Parfois non.
Je ne cherche pas à savoir.
Dans les premiers mois, j'ai voulu des réponses. Savoir si je progressais ou non. Rachel dit que c'est une mauvaise idée.
Rachel est une amie d'enfance. Elle fait des études dans une école prestigieuse composée de plus de 90% d'hommes. Elle est toujours juchée sur des talons gigantesques, coiffée à la perfection. Elle n'est pas superficielle. Elle dit qu'elle a simplement peur de se réveiller un jour avec une protubérance entre les jambes, d'y laisser sa féminité. Elle dit aussi qu'elle préfère être rangée dans la catégorie des proies potentielles que dans celle des copains ripailleurs. C'est un choix.
Elle est intelligente. Elle a compris la technique. Appartenir au premier groupe nécessite une certaine maîtrise de soi. Il faut repousser les avances, qu'elles soient subtiles ou non. Rachel a choisi de se composer un masque d'arrogance. Ainsi, personne ne lui fait d'avances sentimentales. Les avances sexuelles, en revanche...

Elle finira peut-être aigrie, je ne sais pas.
Je ne me demande pas non plus si sa situation vaut mieux que la mienne. Elle ne me l'a pas conseillé. Je l'ai déjà dit, il ne faut pas chercher à savoir. C'est trop nocif.

Les pavés défilent lentement sous mes pieds, tandis que je rêve à quelque chose de suffisamment abstrait pour, une fois de plus, ne pas savoir. C'est habituel.
Les rayons de soleil chauffent doucement mon visage trop pâle. Je me surprends à m'arrêter et fermer les yeux.
Dans l'obscurité qui se crée, je distingue encore son visage.
C'est injuste.

Je veux un mec. N'importe qui. Quelqu'un, pour passer le temps.
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Shawn Ross

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MessageSujet: Re: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime116.06.10 13:39

    Les mois avaient passés, et pas un jour sans que quelque chose me fasse penser a elle. Le souvenir d'un sourire, d'une matinée entre amis. Le pire, c'est que j'ai perdu ma meilleure amie, en même temps que mon amour. Et voila, j'ai réussi a me convaincre qu'elle est tellement mieux sans moi. Qu'elle ne m'aurait pas aimé si elle avait su. Non, elle aurait trouvé quelqu'un de mieux, parce qu'elle le mérite. Je ferme les yeux, quelques secondes, le temps de chasser les pensées noires. Et voila. Encore une fois, rien ne change le fait qu'elle n'est pas la et que c'est ma faute. J'ai lentement erré dans tous les coins de ma vie, et je sais maintenant, que rien n'égalera jamais son soleil.

    Je me suis levé ce matin, encore une fois, sans envie. Pourquoi me lever ? Pourquoi continuer ? Certains jours, je me dis que je peux le faire, que je parviendrai à exister sans elle, et d'autres, je me dis que je devrai abandonner, laisser tomber pour que personne ne me ramasse. Aujourd'hui, je suis confus, j'ai encoré rêvé a elle. Elle est devenue ma conscience. Lorsque je m'apprêtes a faire quelque chose de mal, j'ai toujours son regard réprobateur qui s'installe quelque part dans ma tête. Parce que je voudrais ne pas être comme je suis. Mais changer pour elle ? M'aimerait-elle si j'étais quelqu'un d'autre. Je soupire, ayant déja tourné ces questions mille fois dans ma tête, sans jamais avoir de réponses.

    Les minutes passent et je finis par me lever, parce que voyez-vous, c'est bien trop compliqué de ne plus exister. Il restera toujours quelque chose pour nous retenir a cette terre. Pour moi, New York est devenu comme un grand scrapbook géant, me rappelant sans cesse tous les moments avec Amy, dans les rues de la ville. Il y a un lieux qui m'est pourtant particulier. Celui de notre premier baiser et de notre derrière rencontre.

    Je passe devant le parc, réalisant à peine qu'une jolie brune marche a quelques mètres de moi. Je hoche la tête, certain de voir Amy partout. Au début, ça m'arrivait plusieurs fois par jour, de l'imaginer, ici et là, proche de moi, dans la même pièce. C'était probablement seulement mon subconscient qui me jouait des tours. J'allais tourner le coin, lorsqu'elle change de direction, me dévoilant un profil que je connais par coeur. Je ne rêves plus, c'est bien Amy, ma Amy. J'en perds le souffle. Je fige, juste quelques secondes, assez pour savoir que je ne peux pas la laisser filer, encore. Mais je la suis pour lui dire quoi ? Je ne suis pas certain qu'aucuns mots puissent sortir de mes lèvres à cet instant. Mon coeur se fait entendre jusqu'à mes oreilles. Je reste là, à quelques mètres d'elles, attendant. Attendant quoI ? Qu'elle se retourne ? Qu'elle dise le premier mot ? Qu'elle parte en courrant ? Non . . . Je ne peux pas. Je recule, c'est trop tard, même si elle se retourne, je ne serai qu'une silhouette parmis les passants . . .
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MessageSujet: Re: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime116.06.10 18:18

Je m'arrête au bout de la jetée, m'assoit au bord. Mes yeux se posent immédiatement sur mon reflet dans l'eau. Je relève aussitôt la tête. Je ne supporte pas de voir mon reflet.
Je ne me plains pas des miroirs. L'image qu'ils renvoient est nette. Non, ce qui me gêne, c'est de croiser furtivement mon visage dans la vitre d'une rame de métro, ou comme ici, dans l'eau. Mon reflet est troublé, comme absent, comme si j'avais définitivement disparu.
Les autres ne perçoivent rien. Ils sont intacts, même dans la crasse des vitres. Aucun d'eux n'expriment les mêmes doutes.
Au début, j'essayais de trouver une compagnie. Quelqu'un qui semblerait au moins aussi perdu que moi, et qui me parlerait inconsciemment.

Quelqu'un qui m'aurait dit: "Tu vois ma grande, je suis aussi mort que toi. Ces idiots autour ne se rendent compte de rien. lls pensent à leur journée enfin finie, à leur nouveau patron qui les emmerde déjà, à la dernière bêtise de leur enfant, à la belle brune à qui ils feront l'amour ce soir après une bière, cette bière fraîche qu'ils pourraient aussi boire devant un match de foot. Ils pensent à leur coupe ratée par la stagiaire du coiffeur du coin, au temps pourri ou au soleil qui daigne se pointer de temps en temps. Ils rentreront chez eux, s'endormiront avec leurs rêves, puisqu'ils en ont toujours. Personne ne les empêchera de les réaliser, à part eux. L'humanité qui rêve est stupide et imparfaite. Rajoutons cruelle, pour la forme: nous évoluons autour d'eux tandis qu'ils nous font part d'une simple expression ancrée sur leur visage de leurs préoccupations futiles. Ils transpirent l'égoïsme et la certitude qu'ils ont le monopole du malheur. C'est sur leur visage. Le nôtre ne reflète rien, car nous avons la pudeur et la décence nécessaires au secret. Nous n'influençons pas les autres, parce qu'ils ne nous voient pas. Nous sommes des fantômes, et dans le métro, nous goûtons à l'enfer dans son sens le plus propre."

Bien sûr, personne ne m'a jamais dit ça. Ce n'est pas faute d'avoir cherché. Alors j'ai cessé de prendre le métro, et j'ai compris que moi aussi, je pouvais faire partie de ces égoïstes qui ne cachent en rien leurs sentiments. J'ai relâché la bride, j'ai pleuré. Sur un banc public, dans un restaurant. N'importe où. C'est beaucoup plus facile.

Prudente, je baisse de nouveau les yeux. Je contemple mon regard presque accusateur, et pense. A lui, toujours à lui.
A ce qu'il pourrait faire en ce moment. A son visage. Je me demande aussi ce qu'il devient, s'il a trouvé quelqu'un d'autre. Au fond, j'espère que non. Je veux pouvoir me dire que même si je ne suis pas la femme de sa vie, c'est moi parmi toutes les autres qui aura le plus compté. Je ne veux pas qu'une autre ait le loisir de jouir de ses "je t'aime" et de ses regards éperdus.

C'est égoïste. Et j'en suis parfaitement consciente.
Cela me convient bien. Je crois que le métro ne me convenait pas très bien.
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MessageSujet: Re: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime110.09.10 20:43

Je garde les yeux fermés. Essayant de retenir son image le plus longtemps possible, mais déjà elle s’efface, emportant avec elle cette partie de moi qui me manque tant. Alors je me dis que ça n’a pas d’importance, je me mens, parce que ça me tuerais de m’avouer le contraire. Je ne bouge pas, je ne respire pas, mais mes pensées vont à une vitesse folle. Des souvenirs qui font mal. Alors je force mes muscles à me faire avancer, pour finalement reculer, retourner d’où je viens. Ne pas aller où elle va, ne pas marcher dans l’espoir de l’apercevoir à nouveau. Ça me tue, et elle ne le sait même pas. Alors je reste en suspens, n’ayant pas l’impression de vivre. Je continue d’avancer, automate de chair. Rien d’autre n’arrive à moi que le visage d’Amy. C’est ma faute, alors je souffre en silence. Je me laisse porter jusqu’à nos endroit à nous. Je revisite la ville, la plage, central park, je passe devant son appartement. Ils sont là, mais ils semblent endormis sans sa présence. Les objets ne retiennent rien, ils n’ont pas de mémoire, c’est nous, pauvres mortels qui leurs en donnons une.

Je ferme les yeux, et j’imagine ma vie. Mon futur. Je ne vois rien. C’est noir, sombre, légèrement fade. Je ne vois pas le but de mes actions si c’est pour les vivre en solitaire.

Je me permets quelques minutes de rêver. Ce que je vois, c’est une trainée d’enfants. D’adorables gamins aux yeux sombres et à la tignasse brune. Et je les vois sauter partout, plein de vie, plein d’espoirs, de rêves, d’ambitions. Je veux les voir grandir et les aimer. Parce qu’ils seront tous une petite partie d’elle. Ils seront tous le reflet d’Amy, la seule qui ai jamais vraiment compté. C’est stupide hein ? De tout foutre en l’air. Comme si je ne voulais pas m’approprier le bonheur. Comme si je n’en valais pas la peine. C’est quoi cette idée de faire passer ma vie après la sienne. Bien sur qu’elle sera plus heureuse avec quelqu’un d’autre. Parce que moi je ne serai que le tricheur, le fraudeur, le malfaiteur. Elle mériterait un homme qui n’est pas hors-la-loi. Quelqu’un sur qui elle pourra compter pour tout. Pour la vérité. Je ne veux pas lui mentir, mais je n’ai jamais eu d’autre choix. Et je ne peux pas renier qui je suis pour qu’elle m’aime. On ne sera pas Bonnie and Clyde. Elle est parfaite comme elle est. Ce serait une erreur de la salir de mes méfaits. Elle n’a pas à gérer le fait que mes choix ont parfois été douteux.

Le plafond de ma chambre semble bien fade. J’attends le sommeil, sachant très bien qu’il ne viendra pas. Mes neurones marchent à cent à l’heure. C’est l’effet qu’elle me fait. Amy me fait vivre. J’ai le cœur serré, mais j’essaie de l’oublier. La contemplation du plafond me distrait, sans vraiment me changer les idées. Les minutes filent et je ne sais plus dormir. C’est une routine, depuis qu’elle n’est plus dans ma vie. Alors j’attends. Je l’attends elle.
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MessageSujet: Re: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime110.09.10 21:59

Hier j'ai couché avec un inconnu. C'est peut-être ça, la bonne solution. Ne pas se poser de questions, ne jamais le revoir. Mais je me demande si je peux m'en contenter. Du sexe, surtout pas de sentiments, pas de prénoms ni même de pseudos.
Je m'efforce de faire taire la petite voix dans ma tête. Celle qui compare Shawn à ce type.
Tais-toi. Sérieusement, tais-toi. C'était l'homme de ma vie.
Alors pourquoi l'avoir laissé filer ?
La grande question. Pourquoi ? Parce que c'est comme ça. On ne revient pas sur les ressentis.

Au fond je devrais lui en vouloir. Il m'a menti, caché des choses pendant probablement des années. Il m'a abandonnée après qu'on ait fait l'amour pour la première fois. Après qu'il ait vu les bleus... La fois d'après, il a rompu violemment.
Et la dernière fois que je l'ai vu, il m'a demandée en mariage. Tout ce que je voulais, c'était la vérité. Il était prêt à se marier à une femme auprès de qui il refusait de se dévoiler, mais pas à m'offrir la seule chose que je demandais : pourquoi ? C'est étrange comme tout revient systématiquement à cette question.
Et bizarrement j'y croyais. Il ne se moquait pas de moi. Il était parfaitement sincère. Complètement cinglé, quand j'y repense.
Mais je refuse de lui en vouloir. Je refuse de le haïr. Je ne veux pas finir aigrie. J'ai besoin de conserver une part d'humanité qui me pousse à croire que c'est possible. L'amour, l'espoir, les rêves, je ne sais pas. Juste croire que c'est possible. Si jamais je perds cette foi, j'ai peur de perdre une partie de moi.
Certains jours, je me sens différente, comme engouffrée dans un trou noir dont j'ai du mal à sortir. Ces moments-là je suis lucide. Et ça me fait peur.
Je préfère rester bercée d'illusions sur la vie que la gâcher à m'en méfier. Combien de temps cela durera-t-il ?
Est-ce que j'aime toujours Shawn ? Est-ce que je l'ai aimé ? Et qu'est-ce que l'amour ? M'aimait-il, lui ? Ai-je pris seule mes décisions ou n'ai-je pas eu le choix ?
Je n'ai pas de réponses, mais je sais que c'est inutile à présent. Shawn ne m'aime pas. S'il m'a aimée un jour, et je ne doute pas là de sa sincérité, mais de sa connaissance du sentiment amoureux, il ne m'aime plus maintenant parce que je lui ai brisé le coeur. C'est aussi simple que ça. Le processus d'oubli a dû être long, mais efficace. C'est comme ça que tout fonctionne.
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MessageSujet: Re: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime124.03.11 6:41

J’ai si souvent joué sur les apparences, clamant haut et fort que la vérité n’était qu’une illusion. Il faut croire que j’étais l’aveugle. La rétine brûlée par mes histoires, mes mensonges, reliques d’un homme que je ne suis pas. Amy, elle, n’a pas voulu de ce personnage, mais uniquement de ma vérité. Ma vérité est loin d’être blanche et je la traine dans la poussière depuis des années. Je ne peux pas la laisser salir mon amour, je ne peux pas la mettre en danger. Puisque c’est ainsi, je perdrai mon cœur qui, vagabond, a pour toujours élu domicile avec le sien. La nuit ne porte pas conseil puisque je suis avide, les paupières toujours ouvertes, attendant les premiers rayons du soleil.

La nuit fût longue. Rien d’autre que des songes d’Amy n’ont dérangé la monotonie du temps. Ma tête se questionnant inlassablement. Où est elle, que fait-elle, avec qui est-elle, à quoi pense-t-elle, que porte-t-elle, est-ce qu’elle m’a oublié, pourquoi . . . Pourquoi n’ai-je pas été un homme bien, quelqu’un de respectable dont le plus grand secret aurait été son cœur amoureux et ses sentiments trop forts pour être contenus. J’aurais envie d’appeler ma meilleure amie pour débarquer chez elle et regarder un vieux film d’horreur sur son divan. Après quelques minutes elle se serait endormie contre mon épaule ou ma cuisse, et j’aurais observé son visage et ses traits plutôt que l’écran coloré dont l’attraction n’aurait jamais pu être comparable à celle qu’Amy exerce sur moi. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas appeler ma meilleure amie, parce que la ligne a été brisée. Celle qui nous protégeait de nous-mêmes. J’hésite à vouloir troquer nos moments d’amour pour le retour de cette amitié précieuse. Je ne peux pas compter les points, faire le pour et le compte, je ne peux pas être rationnel quand il s’agit d’Amy. Tout s’arrête en moi pour me planter devant le souvenir de ses yeux scintillants de bonheur. Parce qu’elle n’était jamais plus belle que lorsqu’elle souriait Ma Amy. Je pense au passé, parce que j’ai peur que nous n’ayons pas d’avenir. Je l’avoue, j’ai peur et cette peur me paralyse. Et si je l’avais perdue pour toujours ? Je ne sais pas ce qui nous attend, mais je souhaite de tout mon être qu’il y ait toujours un nous. Reviens-moi, Amy, je t’en prie, je t’attends. Fais-moi signe lorsque tout comme moi tu conteras les minutes, incapable de succomber au sommeil.
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MessageSujet: Re: Rêveries solitaires {Libre}   Rêveries solitaires {Libre} Icon_minitime1

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