« Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand. J'ai répondu « Heureux » ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. »
Monsieur John Lennon.

Il n'y a pas d'histoire, juste la vie. Un enfant qui grandi. Une dynastie. Un fils ainé, appelé à régner. Trois petites sœurs enfermées dans une prison dorée. Des parents aimants. Et un avenir tracé. Tout était déjà calculé à l'avance, tout devait être parfait. Un futur ensoleillé. Un n'importe quoi orchestré. Puis tout change, parce que la vie n'est qu'un tourbillon de pensées et que jamais les choses ne se passent comme on les décident.

C'est mon père qui s'est brisé en premier, mais je le remercie, encore aujourd'hui, de ne jamais avoir perdu son sourire bienveillant, celui d'un papa qui ne s'inquiète pas, qui s'inquiète trop. Qui a perdu son argent, ses rêves, mais qui adore ses enfants. Le plus important. J'avais douze ans, et je lui avais dis : C'est pas grave, papa. La vérité sort de la bouche des enfants.

On a déménagé, une nouvelle vie et toujours ma famille autours de moi, j'étais chanceux parce que je découvrais tout avec eux. Le Bronx ne nous a pas fait peur, on était heureux et tant qu'on riait, moi ça m'allait. J'ai continué à grandir, mes princesse aussi. Mes sœurs, mon cœur. Je suis allé dans le lycée du quartier, pas vraiment réputé, j'avais des bonnes notes. Certaines capacités, qu'ils disaient.

Puis j'ai pris le mauvais chemin, celui qui monte à la tête, celui qui vous murmure que vous êtes populaire et que vous pouvez traiter les gens comme n'importe comment. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a choisir ce chemin là, un peu drogue, d'alcool et de je ne sais quoi. Le je ne sais quoi ? Oui, c'est ça, c'était Maria. Plus jeune que moi, plus vulnérable aussi.

Je pourrai dire qu'elle m'a changé, mais la vérité c'est qu'on s'est changé mutuellement. Une soirée où je voulais faire l'intéressant, je voulais qu'elle gravite autours de moi, et qu'elle ne s'arrête pas. J'ai voulu la faire hurler au moment même où son regard a enfin croisé le mien. Mauvais. Je n'aurai pas du, mais c'était comme cela, il me la fallait, lus que tout, plus que toutes les autres, plus que la vie surement.

Je n'avais pas prévu la suite des évènements. Je l'ai traité de menteuse avant de comprendre que c'était sa première fois, avant de la croire et de lui faire confiance comme je ne l'avais jamais fait avec personne. Neuf mois plus tard notre enfant venait au monde. Sans que je le vois, elle non plus je crois. J'ai décidé de vivre ailleurs, m'éloigner de mes parents tout en étant proche d'eux, mais ils n'avaient plus vraiment besoin de moi, alors que Maria oui. La vie est une question de choix, et moi j'ai choisi de prendre soin d'elle jusqu'à ce qu'elle n'ait plus besoin de moi.

Aurore Lacroix (Astrid Berges-Frisbey) Elle est de celle que je ne pourrai décrire, croisée au coin d'une rue ou perdue dans une ville pas assez grande pour nous deux. Son visage me hante, mais je ne l'avouerai. Elle est une princesse qui attend d'être sauvée, je le sais. Je gouterai à ses lèvres quand le soleil ne se sera pas encore couché, je l'aimerai durant la nuit, la caresserai quand les étoiles commenceront à quitter le ciel, et je la quitterai quand son prénom fera irruption dans mon monde. Parce que je ne peux pas me permettre d'aimer, je te promets une nuit à rêver.

Maria Bartoli (Shailene Woodley) Je ne trouve pas encore les mots pour définir ce que je ressens pour elle, elle est la mère de cet enfant perdu que l'on a jamais connu. Elle pense que je ne sais pas que tout va mal en elle, qu'un jour elle me lâchera. Une relation basée sur un amour incertain, sur un cœur qui ne bat pas assez fort et moi qui pourrait tout faire pour elle. Elle est mon amie, mon amour, celle sans qui je ne vois pas ma vie. Une poupée en porcelaine qui est trop fissurée.

Bonjour New York, je m'appelle Lorenza mais je réponds aussi au nom de Lilou. Je suis un-une fille âgé de 20 ans. Mon personnage est un scénario qui porte le visage de Daren Kagasoff. Ce compte est mon dixième. (Je souffre parfois d'un dédoublement de la personnalité. Vous pouvez me retrouver sous les noms suivants : Chuck, Emily, Emiline, Andrew, Aurore, Dean, Jason, Camille et Dawson.) J'aimerais terminer en vous disant que je vous aimes