I ♥ NEW YORK Nombre de messages : 519
| Sujet: Sujet commun. « white wedding » 06.10.11 17:12 | |
| Vous êtes formellement invité à venir célébrer l'union de Mr. Jack Wayne et Mme Marianne White en ce 1er octobre à Central Park
Mr Wayne attends nerveusement sur l'estrade, accompagné de son témoin. On pourrait croire qu'un homme comme lui peut faire face à toutes les situations, mais il tremble d'impatience du bonheur de voir sa fiancée traverser l'allée centrale, toute de blanche vêtue. Marianne, qui n'a jamais été capricieuse se retrouve dans une robe de princesse. Malgré sa modestie, elle rougis devant le miroir, n'ayant jamais été aussi radieuse. Les invités se pressent pour avoir les meilleures places sous le grand chapiteau blanc. Les fleurs qui décorent cette chapelle en plein air sont d'un rose si doux qu'il rappelle les joues timides de la mariée. On demande le silence. Les demoiselles d'honneur se suivent, un bouquet à la main, avant de faire place à la future Mme Wayne. Marianne s'avance, d'un grâce inconsciente, ses pieds chaussés de cuir blanc la portant vers l'homme de sa vie. La cérémonie est courte, mais les deux amoureux ne peuvent se quitter des yeux, leurs mains unies devant le prêtre. Ce sont des cris de joie qui sont lancés lorsqu'ils sont prononcés mari et femme et qu'ils s'embrassent devant la foule de leurs amis, leur famille et tous ces gens qu'ils connaissent à peine, mais qui sont aujourd'hui témoins de leur union. Les mariés s'avancent à travers l'allée pour guider leurs invités vers une autre tente où une célébration digne de ce nom les attends.
Vous pouvez poster à la suite de ce message un post rp où vous décrivez vos impressions du mariage, les déplacements de votre personnage vers l'autre tente. Une fois à la célébration, il vous est possible d’interagir avec les autres personnages. Plusieurs actions peuvent avoir lieu en parallèle. Gardez en tête que vous pouvez être interrompus à tout moment. Vous pouvez poster autant de fois que désiré, veuillez simplement attendre que deux personnages minimum aient posté entre vos réponses. |
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Aurore Lacroix Nombre de messages : 61 Localisation : New york Occupation : Devenir quelqu'un. Humeur : Nauséeuse.
| Sujet: Re: Sujet commun. « white wedding » 21.10.11 19:53 | |
| Je m'efface je jure que je le fais. J'avance dans l'allée sans que personne ne remarque ma présence, j'en suis persuadée. Je crois que je pleure avant que tout commence. Je crois que mon monde s'écroule, je ne sais pas pourquoi. Les mariés se regardent, juste comme ça. Je me surprends à les envier, et puis à me dire qu'un jour peut être ça m'arrivera aussi tout ça. Oh en bien moins rien, ça j'en suis persuadée.
Je ferme les yeux, lorsque le monde se tait, lorsque les murmures n'existent plus et que l'on entend que la cérémonie qui se déroule, tout doucement, tranquillement. Quelque chose de beau, d'émouvant. Je me déteste d'être sensible, mais lorsqu'ils se disent oui, je pleure lentement, les yeux fermés toujours, pour ne pas réaliser à quel point mon maquillage a pu couler.
Tout se stoppe, ils s'embrassent comme s'ils pouvaient mourir demain et encore une fois je me dis qu'un baiser comme ça, je n'en ai jamais eu moi. Passionné, aimant, juste vrai. Je soupire parce que je me retrouve à les haïr eux maintenant, à force d'envier, on hait. C'est comme ça, c'est dans l'ordre des choses. J'ai mal au pieds, ni pense pas, je n'aime pas le rose, mais j'ai oublié. Je souris, parce que je suis prise d'un nouveau bonheur, celui de la voir heureuse notre magicienne des croissants.
Je souris à Lexie aussi, pas si loin de là, ma belle princesse de New-York, perdue dans un monde à elle, elle m'abandonne peut être, ne le voit pas. Ou bien c'est moi qui part, je ne sais pas. J'ai le coeur lourd alors que de ma pochette tout aussi rose que ma robe je sors mon téléphone. Je regarde les numéros, tous ceux de la-bas, bien loin de moi. J'ai envie d'appeler, leur dire qu'aujourd'hui est une belle journée pour les newyorkais ... Et puis rien, je range mon appareil électronique, je regarde autours de moi, les gens rient, s'amusent.
Alors il ne me reste plus que ça à faire, juste comme eux. A leur image j'approche du buffet. J'attrape un petit four, peu importe le gout pourvu qu'il comble le manque et la solitude certaine que me fait ressentir cet instant. Je ne suis pas d'ici, et personne ne le voit. Mon corps est en Amérique, je ne peux le nier ça, mais mon cœur s'envole doucement vers le chemin pour rentrer, la bas, cette France que j'ai quittée, ce monde que j'ai laissée. N'ayez crainte, je m'approche du départ, je le sais. |
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