La vie sans amour, ce n'est pas une vie. ; Lover Admin
Dawson Sanders Nombre de messages : 41 Localisation : New York Occupation : Surveillant au lycée. Humeur : Amorphe.
| Sujet: Ne me laisse pas couler. Pas tout seul, pas dans cet océan où les gens ne voient pas, que ça ne peut que être toi. [Sahara & Dawson] 05.03.11 19:43 | |
| J'ai mal au ventre, aujourd'hui, au cœur aussi. J'ai mal de devoir faire semblant. J'ai mal en regardant mon emploi du temps. Je sais que c'est sa classe qui entrera bientôt dans la mienne. J'ai peur, autant que j'ai mal. Je ne sais pas pourquoi mais aujourd'hui, c'est comme ça. Et qu'on traite Dawson Sanders de ce que vous voulez, aujourd'hui, j'ai mal d'aimer. Je m'embrouille dans mes papiers, mes fiches de cours, et autres livres que l'on doit étudier. Je ne sais pas si je pourrais. Depuis l'autre week end, on nous nous sommes retrouvés, je ne me suis pas posé de questions. Et j'ai bien été con. J'aurai du me demander, comment ça allait se passer au moment où j'allais me retrouver face à elle, dans une salle de cours, quelque chose que l'on a jamais supporté. Est ce qu'elle va me regarder ? Me parler ? En faire un peu trop, ou pas assez ? Putain, je n'aime pas être comme ça. Coincé. Je ne sais plus ce que je fais, et je ne sais plus pourquoi je me bats. Pour un amour qui n'a pas le droit. Bon sang, je m'en veux de tout, de ça. N'importe quoi. Je soupire, et tente de classer, ce qu'il y a à classer. Et puis la sonnerie, les élèves qui entrent en trombe, ou pas. Se précipitent et prennent leur temps, et comme j'aurai pu le deviner, je sais qu'elle sera la dernière à entrer, la question ne se pose même pas. Elle l'a toujours fait, c'est comme ça. - Installez-vous en silence, s'il vous plait. Je reprends mon premier rôle, et surement le meilleur, celui de faire comme si je n'étais qu'un simple professeur. Comme si mes problèmes étaient lointains, bien plus loin que ceux de tout ces gamins. Et je m'en veux de penser cela. Parce qu'au moment où le mot gamin traverse mon esprit, c'est elle qui fait son entrée. Plus belle que jamais. Non, ça non, elle ça ne peut pas être une gamine. L'âge ne compte pas, quand je vois une personne telle que celle là. - Mademoiselle Stanford, prenez place. Ô mon ange, j'ai si mal de t'appeler comme ça. Si tu savais, ça me ronge, tu vois ? |
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