Amber continue alors à Marcher comme une funambule sur le bord du bassin. Son outfit coloré la fait ressembler au mannequin qu'elle est. Rajoutez une équipe de professionnels, des projecteurs et un photographe et elle pourrait être au travail. Chuck est parti en la laissant s'amuser seule. Il a le don d'être susceptible lorsque la situation l'arrange. Peu importe. Le temps est toujours aussi beau. Amber sort de son sac une paire de lunettes de soleil qu'elle pose contre son nez. Le temps file alors qu'elle s'amuse. Du haut de ses vingt ans, Amber est à étrangement très mature et très immature. C'est l'un ou l'autre. Malheureusement pour Chuck, aujourd'hui est un jour de gamineries.

Amber saute alors du rebord du bassin et se dirige vers un de ses endroits préférés. Après Alice, C'est Balto qu’Amber préfère. Elle marche alors dans les sentiers familiers. Il y a bien des flâneurs en cette belle journée. Une fois devant la statue de son chien préféré, la jolie blonde s'installe sur le banc qui lui fait face. Elle s'étend de tout son long sur le banc. Elle s'apprêtait à S'endormir lorsqu'une vois aigüe lui demande impatiemment :

- Excusez-moi... Ça vous dérangerais d'aller vous asseoir de l'autre côté?

Amber relève sa tête pour lancer un regard de garce à celle qui vient de la déranger dans sa paisible détente. Comme si le monde lui appartenait. Amber ne s'est jamais laissée marcher sur les pieds et lors des mauvais jours, elle peut être des plus capricieuse. Le départ de Chuck l'ayant laissée sur sa faim la pousse à bout.

- Oui ça me dérangerait. J’étais ici la première. Il y a quelques centaines d'autres bancs libres un peu partout dans Central Park; Je vous trouve donc assez effrontée de me demander de bouger.